Guillaume Lemerchier

Guillaume Lemerchier ou Merchier[1] est un théologien, né à Ath le 28 juillet 1572.

Il était fils de Jean Lemerchier et de Marie Lelouchier. Comme tant d'autres fils de bourgeois, Guillaume Lemerchier passa de l'école latine d'Ath à l'Université de Louvain. Là il conquit le bonnet de docteur en théologie. Professeur à la même Université, il en fut deux fois recteur ; il fut investi de la dignité de chanoine et de doyen de Saint-Pierre, ainsi que de la présidence du collège du pape.

Il avait conservé un profond attachement au Collège d'Ath, et lorsque celui-ci fut menacé par les jésuites, il le défendit énergiquement avec son contemporain Gilles de Bay. Il alla jusqu'à conseiller au magistrat d'infliger une amende de 50 livres aux pères de famille qui enverraient leurs enfants au collège des jésuites.

Il fonda des bourses d'étude en faveur de ses parents, des enfants de cœur de Saint-Pierre à Louvain, et des élèves du Collège d'Ath[2]. Il fit aussi des legs à diverses institutions de la ville. Son testament est de 1636.

Il mourut le 6 août 1639. « Il était poète, historien et orateur par excellence », dit de Boussu.

Œuvre

Lemerchier fit un commentaire pertinent sur la troisième partie de Saint-Thomas :

Commentarius in tertiam partem sancti Thomœ Aquinatis, a quæstione 60, de sacramentis, censuris, irregularitate, indulgentiis, purgatorio, et extremo judicio (Louvain, 1630)

Notes et références

Jules Dewert, Histoire de la Ville d'Ath, Renaix: J. Leherte-Courtin, 1903, p. 436-437
Cette bourse existe toujours, elle est de 50 euros pour les humanités, la philosophie, la théologie, le droit et la médecine en faveur : 1. des plus proches parents du fondateur ; 2. des étudiants d'Ath et des choraux de l'église Saint-Pierre à Louvain mais uniquement pour les humanités, la philosophie et la théologie.

Biographie nationale, publié par l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Tome XIV, Bruxelles, 1897, 431-432

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[1] Jules Dewert, Histoire de la Ville d'Ath, Renaix: J. Leherte-Courtin, 1903, p. 436-437

[2] Cette bourse existe toujours, elle est de 50 euros pour les humanités, la philosophie, la théologie, le droit et la médecine en faveur : 1. des plus proches parents du fondateur ; 2. des étudiants d'Ath et des choraux de l'église Saint-Pierre à Louvain mais uniquement pour les humanités, la philosophie et la théologie.