Guigues II le Chartreux

Guigues II le Chartreux, né en 1114 et mort vers 1193, est élu pour sa piété et ses grandes vertus 9^e prieur de la Grande Chartreuse en 1173. Ce solitaire est surnommé l’Ange pour sa contemplation divine, peu attiré par les affaires terrestres, il démissionne en 1176. Son ouvrage de référence L’échelle des moines est une des bases de la Lectio divina depuis le Moyen Âge.

Données clés
Naissance	1114
Décès	vers 1193
Activité principale	Écrivain, théologien
Distinctions	Général des Chartreux 9^e prieur de la Grande Chartreuse

Auteur
Genres	histoire ecclésiastique, théologie

Œuvres principales

Échelle des Moines

Biographie

Guigues II est un moine chartreux auteur de copies d’anciens écrivains chrétiens ou de nouveaux ouvrages dans la tradition des Chartreux[1]. Son comportement vertueux exemplaire dans la contemplation et son aptitude méthodique pour décrire les règles de vie ou de prière, le font élire Prieur de la Grande Chartreuse et succède à Basile de Bourgogne. Ses ouvrages sont largement diffusés y compris à l’étranger. L’ouvrage de référence est L’échelle des Moines, élévation de la terre au ciel, un échange entre l’homme et Dieu.

Il définit les quatre temps de la Lectio divina : lecture, méditation, prière, contemplation toujours utilisé dans les temps modernes[2].

Quatre temps de la Lectio divina

Guigues II donne sa démission en 1176 pour retrouver la solitude et contemplation du moine sans contraintes terrestres. Avant sa démission, le Pape Alexandre III lui envoie une Bulle lui signifiant qu’il prend sous sa protection l’Ordre des Chartreux[3]. Certains documents datent sa mort entre 1188 et 1193[4].

Publications

Guigues II le Chartreux, Lettre de Guigues II le Chartreux au frère Gervais sur la vie contemplative (lire en ligne)
Guigues II le Chartreux, Traité de l'oraison mentale, Lyon, J.M. Barret, 1827, 35 p. (lire en ligne), P3 Des quatre degrés des exercices de l'esprit
Guigues II le Chartreux, Lettre sur la vie contemplative (l'echelle des moines). douze méditations, Le Cerf, 1976, 231 p. (ISBN 978-2-204-01524-0)
Guigues II le Chartreux, L'Échelle du Paradis : lettre sur la vie spirituelle, Parole Et Silence, 1999, 107 p. (ISBN 978-2-911940-67-5)

Bibliographie

Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, Paris, Jean-Baptiste Coignard, 1825, 968 p. (lire en ligne), P88 Guigues II dit l'Ange
Sr Pascale-Dominique Nau (trad. du latin), L'échelle des moines, Rome, 2015, 44 p. (ISBN 978-1-326-14392-3, lire en ligne)

Liens externes

Notes et références

Histoire littéraire de la France ou l'on traite de l'origine et du progrès, de la décadence ..., Chez Osmont, 1^er janvier 1750 (lire en ligne), P119 C’est pourquoi l’on ne recevait presque personne dans l’oredre, qui ne sût au moins écrire. Si tôt que le Novice était admis dans sa Cellule, on lui donnait une écritoire, des plumes, un crayon & toutes les autres petits ustensiles nécessaire à un Copiste.
« Guigues II le Chartreux », sur peresdeleglise.free.fr (consulté le 13 février 2016), Un jour, pendant le travail manuel, je commençai à penser à l'exercice spirituel de l'homme, et tout à coup s'offrirent à la réflexion de mon esprit quatre degrés spirituels : lecture, méditation, prière(1), contemplation. C'est l'échelle des moines, qui les élève de la terre au ciel. Certes, elle a peu d'échelons ; elle est immense pourtant et d'une incroyable hauteur
« Saint Bruno et l'ordre des Chartreux », sur archive.org (consulté le 13 février 2016).
Avant sa démission, le Pape III lui envoie une Bulle lui signifiant qu’il prend sous sa protection l’Ordre des Chartreux.
Cette même année, le Pape Alexandre III lui envoya une Bulle pontificale datée d’Anagni, le 4 des nones de septembre, par laquelle il prend sous sa protection l’Ordre des chartreux, ainsi que leur propriété. La Bulle a pour suscription Guidoni, Priori, cartusiensi, ejusque Fratribus.
« Saint Bruno et l'ordre des Chartreux », sur archive.org (consulté le 13 février 2016) : « Dom Guigues mourut en odeur de sainteté, en 1188(1). (1)Anonymus ap.Martène, ‘’Veter, Scriptor.’’t. VI, p. 176._Morozzo, ‘’Théat’’. Cit.p.22._Tromby, ‘’Storia’’ cit.t.IV. id.app. p. CXLI._ Dom cellier, ‘’Auteurs Ecclesiast.’’t.XXII, p.294. _De Tracy, ‘’op.cit’’. p.249._’’Biblioth. Des Pères,’’ t, XXIV, p. 1463. »

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[1] Histoire littéraire de la France ou l'on traite de l'origine et du progrès, de la décadence ..., Chez Osmont, 1^er janvier 1750 (lire en ligne), P119 C’est pourquoi l’on ne recevait presque personne dans l’oredre, qui ne sût au moins écrire. Si tôt que le Novice était admis dans sa Cellule, on lui donnait une écritoire, des plumes, un crayon & toutes les autres petits ustensiles nécessaire à un Copiste.

[2] « Guigues II le Chartreux », sur peresdeleglise.free.fr (consulté le 13 février 2016), Un jour, pendant le travail manuel, je commençai à penser à l'exercice spirituel de l'homme, et tout à coup s'offrirent à la réflexion de mon esprit quatre degrés spirituels : lecture, méditation, prière(1), contemplation. C'est l'échelle des moines, qui les élève de la terre au ciel. Certes, elle a peu d'échelons ; elle est immense pourtant et d'une incroyable hauteur

[archive.org_bulle_pontificale_soutenant_chartreux-3] « Saint Bruno et l'ordre des Chartreux », sur archive.org (consulté le 13 février 2016).
Avant sa démission, le Pape III lui envoie une Bulle lui signifiant qu’il prend sous sa protection l’Ordre des Chartreux.
Cette même année, le Pape Alexandre III lui envoya une Bulle pontificale datée d’Anagni, le 4 des nones de septembre, par laquelle il prend sous sa protection l’Ordre des chartreux, ainsi que leur propriété. La Bulle a pour suscription Guidoni, Priori, cartusiensi, ejusque Fratribus.

[4] « Saint Bruno et l'ordre des Chartreux », sur archive.org (consulté le 13 février 2016) : « Dom Guigues mourut en odeur de sainteté, en 1188(1). (1)Anonymus ap.Martène, ‘’Veter, Scriptor.’’t. VI, p. 176._Morozzo, ‘’Théat’’. Cit.p.22._Tromby, ‘’Storia’’ cit.t.IV. id.app. p. CXLI._ Dom cellier, ‘’Auteurs Ecclesiast.’’t.XXII, p.294. _De Tracy, ‘’op.cit’’. p.249._’’Biblioth. Des Pères,’’ t, XXIV, p. 1463. »