Guerre hispano-algérienne

La guerre hispano-algérienne (1775-1785) est une suite de batailles opposant, d'une part l'Empire espagnol et ses alliés, de l'autre la Régence d'Alger. Les navires algériens ont longtemps dominé la Méditerranée occidentale en pillant les navires européens et en forçant ces pays à lui payer un tribut maritime afin de pouvoir circuler sur ces eaux sans être attaqué par les corsaires. L'Empire espagnol veut en finir avec ces attaques alors en 1775, il envoie Alejandro O'Reilly afin de s'emparer d'Alger en le mettant à la tête d'une armée considérable. Cette expédition est un échec total.

Guerre hispano-algérienne

Informations générales
Date 1775-1792
Lieu Régence d'Alger
Casus belli En finir avec l'activité corsaire dans la méditerranée
Issue

Victoire Algérienne

  • Traité de paix signé
  • L'Espagne paye 1,000,000 de pesos en guise de réparations
Belligérants
Régence d'Alger Empire espagnol

Batailles

Déroulement

La première expédition menée par la couronne espagnole est en 1775, le les Espagnols bombardent les environs de el Harrach pour préparer le débarquement. Les Espagnols lancent alors un assaut sur la ville. L'armée du dey s'avance pour les affronter près de la ville. La bataille tourne au désastre pour les Espagnols, notamment en raison d'une importante charge de cavalerie menée par le contingent de l'ouest qui est commandé par Mohamed el Kebir pendant que Salah bey leur coupe le chemin de la retraite vers leurs bateaux avec ses contingents de chameaux. La deuxième expédition en (1783) qui a lieu du au finit aussi par un échec espagnol face à la défense de la ville d'Alger. L'escadre espagnole composée de 4 vaisseaux de ligne et de 6 frégates n'inflige pas de dégâts significatifs à la ville et doit se replier.

Finalement une dernière expédition en 1784 a fini de la même manière que celle de 1783, par un échec du bombardement face à la ville[1],[2].

Conséquences

La couronne espagnol, humiliée par ces expéditions inefficaces est obligée de négocier la paix avec le dey d'Alger et d'accepter un paiement d'un million de pesos en guise de réparations[3].

Articles connexes

Notes et références

  1. Mouloud Gaïd, L'Algérie sous les Turcs, Maison tunisienne de l'édition, , 239 p. (lire en ligne), p. 163
  2. (ar) Moubarak El-Mili, Histoire de l'Algérie de l'Antiquité à nos jours, Alger, Centre National du livre, 375 p., p. 236
  3. Ismet Terki Hassaine, « Oran au XVIIIe siècle : du désarroi à la clairvoyance politique de l’Espagne », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, nos 23-24, , p. 197–222 (ISSN 1111-2050, DOI 10.4000/insaniyat.5625, lire en ligne, consulté le )
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