Genepi (association)

Le Genepi est une association loi de 1901, à but non lucratif, agissant en France. Elle regroupait initialement des étudiants bénévoles intervenant en prison et dans les structures de la protection judiciaire de la jeunesse, sensibilisant la société civile aux problématiques carcérales et intervenant dans le débat public autour des politiques pénales. En 2018, l'association regroupait 800 bénévoles, quatre salariés et une quinzaine d'étudiants en service civique. Elle change progressivement de doctrine à partir de 2010, devient de plus en plus abolitionniste, et cesse l'action en détention en 2019 pour se consacrer entièrement à l'information du public sur les conditions de détention. Elle annonce sa dissolution en 2021.

Cet article concerne l'association d'étudiants. Pour la plante, voir Génépi.

L'association est créée en 1976 à la suite des grandes mutineries du début des années 1970, sous le nom de Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées (d'où l'acronyme GENEPI). En 2014, l'acronyme est abandonné pour devenir simplement Genepi.

Origine

À la suite de violentes émeutes dans les prisons durant les étés 1974 et 1975, les pouvoirs publics décident d'ouvrir les prisons et font appel à des intervenants extérieurs. C'est dans ce contexte que Lionel Stoléru, alors conseiller économique à la présidence de la République, est chargé de solliciter les étudiants[1].

Il organise une rencontre entre étudiants et l'Administration pénitentiaire qui aboutit au dépôt des statuts du Genepi le , après une période de fonctionnement à titre expérimental de près de deux ans. L'association est créée sous le nom de Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées, d'où l'acronyme GENEPI.

L'association dispose d'un bureau national et est organisée en régions. A l'époque des interventions en détention, les bénévoles étaient groupés selon l'établissement pénitentiaire où ils intervenaient.

Activités historiques

L'association a pour interlocuteurs les détenus, les enfants placés sous main de justice, la protection judiciaire de la jeunesse, l'éducation nationale, l'enseignement supérieur, l'administration pénitentiaire et le public.

Interventions en prison

Initialement, l'association permettait à des étudiants de rendre visite à des détenus en prison pour les aider à acquérir des connaissances, notamment par du soutien scolaire[2]. Jusqu'en 2019, cette activité pouvait aussi prendre la forme d'« ateliers à vocation politique ou culturelle s’émancipant du cadre académique »[3]. Cette activité n'a plus lieu dans ce cadre depuis 2019[3].

Conscients de n'être pas des enseignants professionnels, et de faire face à un public adulte, les bénévoles de l'association ont cherché à favoriser un échange horizontal des savoirs, dont le principe a été récemment rappelé, mais dont on trouve la trace dans de nombreux textes de l'association [4], et en premier lieu dans le communiqué de la présidence de la République annonçant sa création[réf. nécessaire]. « La transmission n'est plus unilatérale, il s'agit de coéducation, chaque personne amenant ses expériences et ses savoirs, et dans ce cadre les détenus ont une place centrale et active dans leur propre apprentissage »[5].

Sensibilisation du public aux problématiques carcérales

S'appuyant initialement sur l'expérience vécue par ses membres en prison, l'association organise aussi des actions de communication auprès du grand public sur les sujets liés à la prison[2]. Cette activité devient centrale dans l'association à partir de 2019 et la fin des interventions en détention[3].

La justice étant rendue au nom de tous, le Genepi se réserve le droit de témoigner et de faire part de ses réflexions aux citoyens et à leurs représentants.

Le Genepi organise également des concerts de soutien et des rencontres autour d'artistes rap, hip-hop (, place de la République[Où ?]) ou rock, avec le festival Rock'n'taule avec l'Observatoire International des Prisons (OIP), la Cimade Prison, La Croix-Rouge Française, ACT-UP prison... (en au Cabaret Sauvage).

Le Genepi veut mieux formaliser le rôle dévolu aux personnes incarcérées dans ces actions de sensibilisation, et son positionnement par rapport à la parole des personnes incarcérées. « Les membres du Genepi informeront désormais les prisonniers qu'ils rencontrent dans le cadre de leurs activités des actions qu'ils mènent en dehors de la détention. Ils feront en sorte de faire participer les personnes incarcérées, par toute disposition utile, à l'élaboration du contenu et de la forme de ces actions »[6]. Soucieux de ne pas céder à « l'indignité de parler pour les autres », le Genepi a cherché à thématiser une réflexion sur des modes d'information qui permettent de respecter et de donner place à la parole des personnes incarcérées tout en développant son propre discours, notamment à travers la distinction entre porte-parole et porte-voix[7].

Le Genepi prend toute disposition utile pour faire connaître son action et ses positions, et s’assurer les concours nécessaires à la réalisation de ses buts. Pour cela, des centaines d'événements s'organisent chaque année (expositions, ciné-débats, conférences, concerts, reconstitution de cellule). Au printemps a lieu ainsi le Printemps des Prisons et à l'automne les Journées nationales prison, organisées avec d'autres associations (Croix Rouge, Le Secours catholique, FNARS, ANVP, FARAPEJ...).

Les bénévoles du Genepi interviennent aussi en milieu scolaire, auprès des élèves en collèges et lycées. Ils ont organisé, en 2011, une exposition itinérante rassemblant des œuvres créées en détention dans le cadre d'ateliers animés par le Genepi et d'autres créées à l'extérieur des murs. Elle s'appelle Fleurs de rocaille. Enfin, le Genepi développe de nouveaux moyens d'information et de sensibilisation du public (ISP) comme des performances : par exemple rester enfermer 22 heures dans une cellule de m2 exposé sur une place publique comme cela a été fait à Poitiers. Même si ces modes d'expressions contemporains ne font pas l'unanimité, cela a pour intérêt de faire réagir le public.

Les étudiants du Genepi animent des émissions de radio dans plusieurs villes de France. Les bénévoles du Genepi Toulouse organisent depuis 2004 le Festival Taul'art. Un festival d'échange et de création visant à sensibiliser le public aux réalités du milieu carcéral par le biais de ciné-débats, d'expositions, de scènes ouvertes et de théâtre.

L’association participe également à la réflexion et à l’information du public sur le monde carcéral à travers sa revue, Le Passe-Murailles[8]. Cette publication bimestrielle tire de l’expérience du Genepi sa légitimité pour traiter des questions de prison et de justice. Privilégiant l’aspect pédagogique, cette revue participative sur l’actualité pénitentiaire et judiciaire est destinée à informer et éclairer le grand public de façon objective et approfondie. Pour atteindre ses objectifs de réflexion, d’échanges et de débats sur la réalité carcérale, la revue du Genepi fait appel à la contribution de tous les citoyens, qu’ils soient bénévoles, personnes incarcérées ou professionnels du milieu prison-justice. Si chaque parution fait l’objet d’un grand dossier, constituant un numéro de référence sur le thème traité, Le Passe-Murailles souhaite aussi faire connaître l’actualité culturelle, en présentant divers films, ouvrages, pièces de théâtre consacrés à la prison. Enfin, la revue expose également l’activité de l’association, ainsi que celle des structures associatives œuvrant dans des domaines proches de ceux du Genepi, en France ou à l’étranger.

Formation

Le Genepi formait ses membres pour assurer la qualité des interventions en détention, effort imposant du fait du renouvellement annuel de 80% des effectifs[2].

Principes et positionnement politique

La Charte du Genepi[9] fixe les valeurs de l'association, que chaque membre s'engage à respecter. Elle manifeste notamment l'importance du respect des Droits de l'Homme et les principales actions de l'association.

Une association citoyenne dans la tourmente des politiques publiques

L'association prend depuis 1981 (à propos de la Loi sécurité et liberté) des positions sur la prison, la justice et sur son propre fonctionnement, affirmant ainsi son indépendance vis-à-vis de l'administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse.

C'est pour cela que le Genepi a décidé de s'opposer avec force à la politique du gouvernement ces dernières années. La loi Loppsi 2 a fait l'objet d'une lutte intense : demande de retrait du texte et position contre « la stigmatisation de l'enfance en difficulté, le recours accru à la visioconférence pour rendre la justice, l'extension de l'impunité de l'État, mais aussi l'aggravation de certaines infractions, notamment en matière de sécurité routière... Le projet de loi amendé par l'Assemblée nationale a de quoi faire frémir n'importe quel justiciable encore soucieux, dans ce pays, de sauvegarder une justice qui ne réponde pas uniquement à des impératifs sécuritaires »[10]. Le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy a aussi fait l'objet d'un communiqué de presse intitulé Vers un droit pénal de l'ennemi ![11].

Pour mieux porter ce message, le Genepi veut devenir plus indépendant des administrations de l'État. « Le Genepi rappelle avec force qu'il refuse d'être considéré comme un prestataire de service de quelque administration que ce soit. Il inscrit son action dans une logique de circulation des savoirs distincte de celle de l'Éducation Nationale, à laquelle il n'a aucun cas vocation à se substituer »[5]. De plus, « le Genepi tient à rappeler qu'il n'est en aucun cas lié aux différentes administrations partenaires par un quelconque devoir de loyauté. Il garde, en tous lieux et quelle que soit l'échelle à laquelle il agit, une liberté de parole totale et inaltérable. Son action et son discours, qui peuvent être librement critiqués, ne sauraient, en aucun cas, se voir muselés »[6]. Enfin, le Genepi cherche à préserver son indépendance dans le contexte de l'évolution contemporaine des politiques publiques et des relations entre l'État et les associations. Pour moins dépendre du ministère de la Justice, le Genepi s'engage dans une recherche de financement diversifié, afin de maintenir à un niveau significatif mais dispensable les subventions par projets de ses partenaires institutionnels directs, jugeant qu'il est souhaitable que la dimension financière de ces partenariats reste au second plan[12].

Le Genepi lance régulièrement des campagnes sur la prison auprès de divers public : campagne en détention pour informer sur le droit de vote, campagne auprès des parlementaires et des magistrats pour qu'ils exercent leur droit de visite (Journée Parlement Prison), enquête auprès des Français sur les opinions et représentations portées sur la prison faites en collaboration avec des chercheurs (enquête À l'ombre du savoir), enquête auprès des prisonniers eux-mêmes quant aux activités proposées dans les établissements...

Faire valoir un projet propre en prison

Le Genepi doit également être libre des actions qu'il organise en détention. Les activités menées en détention sont le fruit d'une concertation entre étudiants et détenus. « Le Genepi associe les personnes incarcérées au choix, au déroulement et à la pérennité de ses activités. À cette fin, les groupes locaux mettent en place et organisent la consultation de la population incarcérée dans les établissements où ils interviennent. C'est ensemble que les prisonniers et les étudiants du Genepi établiront des projets qui seront motivés et soumis seulement ensuite, pour accord, aux référents concernés »[6].

« Partout où les bureaux locaux du Genepi ne parviendraient pas à obtenir des garanties suffisantes de la participation volontaire des prisonniers aux activités, celles-ci devront être suspendues ». De plus, « Il est indispensable que les responsables locaux exigent, si besoin par courrier recommandé, de connaître les critères présidant à la constitution des listes de participants aux activités du Genepi. Le passé pénal et le comportement en détention ne constituent pas aux yeux du Genepi des critères de sélection valables »[6].

Si ce projet d'investissement des prisons par des acteurs de la société civile a pu occasionner certaines frictions, il n'est pas cependant en porte-à-faux systématique avec l'administration, tant s'en faut, puisque la loi du , ainsi que les règles pénitentiaires européennes vont dans le sens d'une reconnaissance du rôle des détenus dans la vie en détention, et notamment dans l'élaboration de l'offre d'activité en détention.

Positions du Genepi

Les AdAGes (Actes des Assises du Genepi) réunissent toutes les positions qui ont été prises par le Genepi depuis 1981[13].

Les dernières prises de position du Genepi concernent :

  • Les centres de rétention administrative ;
  • L'éducation populaire.[réf. nécessaire]

Le Genepi prend aussi régulièrement position dans l'actualité, par la signature d'une pétition, la rédaction d'un communiqué de presse ou d'une lettre ouverte, la publication d'un article...

L'association s'est par exemple récemment associée avec le Syndicat de la magistrature et le SNEPAP-FSU, sur un texte commun contre la rétention de sûreté. La loi instaurant une rétention de sûreté est entrée en vigueur le [14] après avoir été partiellement censurée par le Conseil constitutionnel[15]. Celle-ci permet après l’exécution de la peine de prison, de prolonger - sans limitation de durée et sans infraction - l’enfermement des personnes considérées comme d’une « particulière dangerosité ».

Dans leur appel, le Genepi, le Syndicat de la Magistrature et le SNEPAP-FSU estiment que la mise en place de ce dispositif « relève d’une philosophie de l’enfermement qui s’inscrit dans la culture du « risque zéro » qui (...) impose, depuis plusieurs années, des législations de plus en plus répressives et attentatoires aux libertés publiques ». Ils considèrent que cet enfermement préventif traduit « une logique d'élimination qui s'apparente à une mort sociale »[16].

Le Genepi s'est également mobilisé contre la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, adoptée le à plusieurs reprises, la parcimonie adoptée par les magistrats dans l'ordonnance de suspensions de peine pour raisons médicales ou la suppression, un temps annoncée, du Contrôle général des lieux de privation de liberté.

Le Genepi a adopté en assemblée générale ordinaire, en , une position de l'association quant à la loi du , dite loi pénitentiaire ou loi du sauf si.... Droits de recours, différenciation des régimes de détention, quartiers disciplinaires, règlements intérieurs types, fouilles, aménagements de peine, liberté d'expression et d'information, droit du travail, mais aussi obligation d'activité font, depuis, l'objet des réflexions de l'association. Les décrets d'application ont été publiés.

Évolution et dissolution

En 1981, l'association s'affranchit de la tutelle du ministère de la Justice pour passer sous un régime de convention. Jusqu'à la fin du service militaire, elle s'appuie sur des appelés et objecteurs de conscience pour assurer l'animation des bénévoles[17].

L'association évolue vers des thèses davantage radicales au cours des années 2010[18]. Son objet social est redéfini en 2011. Le Genepi refuse de « collaborer à l'effort public de réinsertion » et souhaite désormais œuvrer « en faveur du décloisonnement des institutions carcérales par la circulation des savoirs entre les personnes incarcérées, le public et ses bénévoles »[18],[19]. Depuis son assemblée générale de 2014 elle se nomme simplement Genepi (sans acronyme) pour marquer son changement d'objet social et aussi parce que l'action de l'association n'est plus limitée à l'enseignement ni aux seuls ateliers en détention, et n'est plus strictement réservée aux étudiants[20]. La présidente de l'époque témoigne de difficultés grandissantes avec l'administration pénitentiaire après les attentats du 13 novembre 2015[18]. En 2017, l’association adopte des « limites basses » pour ses opérations en prison, en réponse, d'après sa présidente, à des contraintes de plus en plus fortes, dont l'administration de l'époque conteste la réalité, évoquant un « discours instrumental » de l'association[18].

Plusieurs publications de l'association  titrées L'État enferme, la prison assassine ou La prison nuit gravement à la société  froissent le ministère de l'Intérieur[18] et, en septembre 2018, l'administration pénitentiaire rompt la convention triannuelle qui la liait avec le Genepi. L'agrément de 50 000 euros par an est supprimé[19] ; le président de l'association dénonce « une sanction politique »[21]. Les actions en prison sont progressivement arrêtés et le nombre de bénévoles chute drastiquement[19]. Une nouvelle convention est établie en février 2019, puis dénoncée par l'association en juin suivant lors d’une assemblée générale dont certains membres dénoncent les conditions[18], et pendant laquelle il est décidé de cesser les actions en milieu carcéral[18], pour se consacrer entièrement à l'information du public sur les conditions de détention[3].

En 2019 également, l’association change d’orientation et se revendique comme féministe et abolitionniste. Elle annonce sa dissolution le , expliquant refuser « de faire perdurer une association qui n'a pas été pensée comme un outil de lutte contre l'enfermement et n’a jamais servi l'intérêt des prisonnier-es » et « de nous contenter d'une critique réformiste de la taule et de la justice, seule possibilité entendue par l'État et discours dominant formulé par le Genepi pendant plus de quarante ans »[22],[23].

D'anciens membres du Genepi souhaitent relancer une activité d'enseignement en détention dans le cadre d'une nouvelle association[18],[2],[24].

Personnalités de l'association

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Membres d'honneur

  • Lionel Stoléru, fondateur ;
  • Gabriel Mouesca, un des leaders historiques de l'organisation séparatiste militaire basque clandestine Iparretarrak et militant pour les luttes anticarcérales, ancien président de l'Observatoire International des Prisons, Emmaüs France ;
  • Antoine Lazarus, médecin, animateur du Groupe Multiprofessionnel Prison, président de la section française de l'observatoire international des prisons[25].

Anciens membres

Notes et références

  1. Patrick Roger, « L’ancien ministre Lionel Stoléru est mort », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  2. Jean-Baptiste Jacquin, « L’intervention d’étudiants en prison pourrait reprendre dès la rentrée 2020 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  3. Anna Mutelet, « Entre le Genepi et l'administration pénitentiaire, la rupture est consommée », sur liberation.fr, (consulté le ).
  4. Prise de position, Le Genepi intra-muros, 1998
  5. Prise de position, Les étudiants empêchés, 18 juin 2011
  6. Prise de position, Prisonnier, Genepi, Justice, 18 juin 2011
  7. Une parole prisonnière, prise de position de juin 2010
  8. Site de la revue Le Passe-Murailles
  9. Charte du Genepi
  10. Exigeons le retrait pur et simple du texte, communiqué de presse du 3 juin 2010
  11. Vers un droit pénale de l'ennemi, communiqué de presse du 3 septembre 2010
  12. Préserver son indépendance, 18 juin 2011
  13. Les AdAGes (Actes des Assises du Genepi)
  14. Loi no 2008-174 du 25 février 2008 parue au JO no 0048 du 26 février 2008. Texte de loi consultable sur legifrance
  15. Décision no 2008-562 DC - 21 février 2008 - Loi relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental
  16. http://www.genepi.fr/actualites/texte_retention_surete.pdf
  17. Propos recueillis par Laurence Marie, « LE G.E.N.E.P.I. Groupement Étudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées - Entretien avec Bastien Lampire, chargé de communication au G.E.N.E.P.I. », Labyrinthe, no 8, , p. 127-131 (DOI 10.4000/labyrinthe.873, lire en ligne).
  18. Abel Mestre, Julien Lemaignen et Jérémy Hernando, « Genepi : comment des militantes anticarcérales ont dissous l’association d’aide aux détenus », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  19. Jean-Philippe Deniau, « 1976 - 2021 : la direction du Genepi prononce sa dissolution », sur France Inter, (consulté le ).
  20. Historique de l'association.
  21. « L’administration pénitentiaire rompt ses liens avec l’association d’aide aux détenus Genepi », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  22. avec l'AFP, « L’association d’aide aux détenus Genepi annonce sa dissolution », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  23. « Communiqué sur la dissolution du Genepi », sur genepi.fr
  24. « Les anciens de Genepi, qui sommes-nous ? »
  25. « Mourir en prison est inacceptable », sur Secours Catholique, (consulté le )
  26. « Michel Muller, candidat de la "farce tranquille" », Le Monde.fr, (lire en ligne)

Liens externes

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