Groupe ADP

Groupe ADP, anciennement Aéroports de Paris, est une entreprise française qui construit, aménage et exploite des plates-formes aéroportuaires. Paris Aéroport est la marque voyageurs du Groupe ADP sous laquelle sont exploités l'ensemble des aéroports de Paris et de sa région, dont Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget.

Pour les articles homonymes, voir ADP.

Ne pas confondre avec Aéroport de Paris , qui recense les aéroports homonymes

Groupe ADP

Logo du groupe ADP depuis avril 2016

Création
Dates clés 1945 : Création
1961 : Ouverture de l’aérogare Orly Sud
1971 : Ouverture de l’aérogare Orly Ouest
1974 : Ouverture de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle
2006 : Début de la privatisation
2016 : Création des marques Groupe ADP et Paris Aéroport
Personnages clés Augustin de Romanet, Edward Arkwright, Philippe Pascal, Charles de Gaulle
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : ADP
Siège social 1 rue de France Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis)
 France
Direction Augustin de Romanet, P-DG
Edward Arkwright, directeur général exécutif
Philippe Pascal, directeur général adjoint Finances, Stratégie et Administration
Directeurs Augustin de Romanet
Actionnaires 1. État français : 50,6 %
2. Vinci Concessions : 8,0 %
3. Schiphol Group : 8,0 %
4. Predica : 5,1%
5. Investisseurs institutionnels : 21,9 %
6. Actionnaires individuels : 4,3 %
7. Salariés : 1,6 %[1]
Activité Transport aérien
Produits Ingénierie, services et gestion aéroportuaires
Filiales ADP International, Hub One, Hub Safe, Relay@ADP, Société de distribution aéroportuaire (SDA), JCDecaux Média Aéroports de Paris
Effectif 25 840 ()
SIREN 552016628
Site web http://www.parisaeroport.fr/groupe

Fonds propres 4,85 milliards d'euros (2018)
Chiffre d'affaires 2,14 milliards d'euros (2020)
Résultat net (perte) 1,17 milliards d'euros (2020)[2]

Numéro un mondial de la gestion aéroportuaire en nombre de passagers, le trafic du Groupe ADP a progressé de 7,6 % en 2018 pour atteindre 281,4 millions de passagers[3]. Le groupe assure l'exploitation d’un réseau d'aéroports dans le monde au travers d'ADP International, filiale à 100 %, qui gère 24 aéroports répartis dans 13 pays et cumulant plus de 176 millions de passagers en 2018[réf. nécessaire].

La société Aéroports de Paris SA est cotée à l'Euronext Paris (SBF 120 et CAC Mid 60).

Historique

1945 : Développement d'Orly et du Bourget

Le , une ordonnance du gouvernement provisoire de la République française crée l'établissement public autonome « L'aéroport de Paris » et lui fixe comme mission de développer l’activité aéroportuaire dans la région parisienne.

En 1946, le premier terminal provisoire de l'aéroport de Paris-Orly est achevé ainsi que la reconstruction de l'aéroport du Bourget. L'aéroport de Paris accueille cette année-là 300 000 visiteurs. Le décret du définit le fonctionnement et la gouvernance de cet établissement public[4]. La même année est achevée la construction de la première piste en dur de Paris-Orly longue de 2 100 mètres.

Le décret interministériel du fixe le domaine de « L'aéroport de Paris » qui est alors composé des aérodromes de Paris-Orly, Paris-Le-Bourget, Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, Persan-Beaumont, Creil, Coulommiers-Voisins, Issy-les-Moulineaux, Saint-Cyr-l'École, Chavenay-Villepreux, Chelles-le Pin, Lognes-Emerainville, Meaux-Esbly, Mitry-Mory, Toussus-le-Noble et Guyancourt[5].

Rapidement, Paris-Orly devient le principal aéroport de la région. En 1952, Air France quitte l'aéroport de Paris-Le Bourget (où la compagnie fut créée en 1933) pour Paris-Orly[6] qui accueille 1,2 million de passagers cette année-là. L’année suivante, le Salon international de l'aéronautique et de l'espace se déroule exclusivement au Bourget. Le rôle de chaque aéroport commence à se dessiner. Paris-Orly s'agrandit davantage ; son aérogare Sud est inaugurée en 1961 par le général de Gaulle[7].

En 1971, l’aérogare Ouest de Paris-Orly est mis en service.

1974 : Mise en service de Paris-Charles-de-Gaulle

Anticipant un boom du trafic aérien, L'aéroport de Paris inaugure le l'aéroport de Paris-Nord à Roissy-en-France. Les travaux de construction du terminal 1 démarrent en 1966, la conception du terminal 2 débute en 1973 et le terminal 1 est finalement mis en service le .

Dès 1976, L'aéroport de Paris réorganise ses aéroports qui accueillent cette année 20 millions de passagers : l'aéroport Paris-Le Bourget se reconvertit en aéroport d'affaires et les compagnies aériennes sont transférées à Paris-Charles-de-Gaulle.

Le , François Mitterrand inaugure le terminal 2A de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Le terminal 2D est ouvert en 1989.

En 1987, les infrastructures de L'aéroport de Paris accueillent plus de 40 millions de passagers.

Parallèlement, fort de son savoir-faire en ingénierie aéroportuaire, ADP mène entre les années 1970 et 1990 de nombreux projets d’études et de développement à l’international. Parmi ces projets, le terminal 1 de l’aéroport d’Abu Dhabi, le terminal 1 de l’aéroport de Shanghai Pudong, l’aéroport Mohammed-V de Casablanca, l’aéroport de Damas ou encore le terminal 2 de l’aéroport de Santiago au Chili. En 2000, Aéroports de Paris crée ADP Ingénierie, filiale détenue à 100 % et consacrée à l’ingénierie aéroportuaire[8].

Le , le décret no 89-10 acte le changement de nom de l'aéroport de Paris qui devient « Aéroports de Paris »[9] et se lance dans de grands travaux de réaménagement de ses aéroports. En 1990, une convention est signée avec la SNCF pour la construction d'une gare TGV à Paris-Charles-de-Gaulle[10] qui ouvre en 1994. Le projet Roissy Pôle est lancé[11] et Orlyval est mis en service en 1991 pour faciliter la desserte de l'aéroport de Paris-Orly. La même année, le terminal 9 (devenu terminal 3) ouvre aux charters et compagnies à bas prix, puis en 2003 le terminal 2E de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est mis en service.

En 2001, Aéroports de Paris lance son propre opérateur télécoms, Hub One[12].

En 2004, le trafic d'Aéroports de Paris dépasse les 75 millions de passagers[réf. souhaitée].

Évolution de l’actionnariat

Le , Aéroports de Paris devient une société anonyme avec l'entrée en vigueur du décret no 2005-828 du [13] en application de la loi no 2005-357[14]. L'année suivante, elle réalise son introduction en bourse au sein du compartiment A de l'Eurolist de l'Euronext de la bourse de Paris. L’État français reste actionnaire à hauteur de 67,2 %[15].

En 2008, dans la lignée de la fusion Air France-KLM en 2004, Aéroports de Paris et Schiphol Group annoncent le lancement d’un partenariat stratégique qui se concrétise par une prise de participation réciproque à hauteur de 8 % (les 8 % de Groupe ADP cédés à Schiphol Group appartenaient à l’État français)[16].

Modernisation et consolidation

Les structures aéroportuaires poursuivent leur développement. Paris-Charles-de-Gaulle inaugure le satellite S3 (aussi appelé porte L) en 2005 et le satellite S4 en 2012 (appelé porte M), le métro automatique CDGVAL est mis en service en 2007 et le projet CDG Express est relancé en [17]. Un grand projet de modernisation à l'horizon 2018 pour l'aéroport de Paris-Orly est présenté en . Ce plan prévoit la construction d’un bâtiment de 80 000 m2 pour faire la jonction entre les terminaux Ouest et Sud, un investissement de 400 à 450 millions d’euros[7],[18].

En 2003, Aelia (filiale de Lagardère Services, spécialisée dans le commerce en zone de transport) et Aéroports de Paris créent à parts égales la Société de distribution aéroportuaire pour développer les revenus issus de la vente d'alcool, de tabac, de parfums-cosmétiques et de gastronomie en milieux aéroportuaires, ainsi que la gestion des commerces et des services aéroportuaires payants. En 2010, la Société de distribution aéroportuaire génère un chiffre d'affaires de 943,7 millions d'euros, en progression de 8,5 % sur l’exercice précédent. Puis en 2011, la Société de distribution aéroportuaire et Duty Free Paris (appartenant également au groupe Lagardère) fusionnent au sein de la Société de distribution aéroportuaire (SDA)[19].

En , Aéroports de Paris est la meilleure entreprise de service public marchand selon un classement réalisé par l'AACC et BVA[20]. En , le contrat de régulation économique 2011-2015 est signé avec l'État français. Ce contrat prévoit la mise en place de dix indicateurs de qualité de services dont cinq correspondant à la mesure de la satisfaction client. Le contrat prévoit également un programme d'investissements de 1,8 milliard d'euros entre 2011 et 2015 sur l'amélioration des terminaux les plus anciens et il plafonne l'évolution des tarifs d'Aéroports de Paris à 1,38 % de plus que l'inflation par an.

En , Aéroports de Paris inaugure l'Espace musées à Paris-Charles-de-Gaulle[21].

En 2011, le Groupe ADP crée avec JCDecaux la régie publicitaire JCDecaux Airport Paris pour gérer l’exploitation et la commercialisation des dispositifs publicitaires sur les sites des aéroports parisiens[22]. En , JCDecaux Airport Paris présente dans le terminal E de Paris-Charles-de-Gaulle un écran publicitaire géant de 39 m2 suspendu à 5 mètres de hauteur, déjà réservé pour un an par le groupe LVMH[23]. En , Ikea installe ses propres chaises dans une salle d’embarquement pour faire la publicité de ses meubles aux voyageurs en attente de leur correspondance[24]. En , JCDecaux Airport Paris expose 80 clichés de la photographe Dominique Issermann simultanément sur 470 écrans publicitaires des aéroports, transformant l’aéroport en « forum de la culture »[25],[26].

Un plan présenté par Augustin de Romanet en prévoit la poursuite des travaux de fusion des terminaux Sud et Ouest Paris-Orly. Côté Paris-Charles-de-Gaulle, les satellites internationaux du terminal 1 vont être fusionnés (+1,2 million de passagers par an) et les terminaux 2B et 2D également (+1,1 million de passagers par an)[27]. La construction d’un terminal 4 est également envisagée et l’espace doit être aménagé pour accueillir le CDG Express prévu à l'horizon 2023[28]. Sont également prévus 100 000 m2 supplémentaires d'installations cargo[29].

En , Orly Sud et Ouest sont renommés Orly 1, 2, 3, 4[30]. En , le Groupe ADP propose un plan d'investissement de 6 milliards d'euros sur la période 2021-2025 (contre 3 milliards investis entre 2016 et 2021). Ce plan comprend l'optimisation des structures existantes, le lancement des travaux du terminal 4 de CDG et le réaménagement de la partie ouest de Paris-Orly[31]. Néanmoins, en juillet 2020, l'Autorité environnementale a publié un avis négatif sur le projet d'aménagement du terminal 4. Ce projet a été jugé très insatisfaisant, notamment du point de vue des nuisances sonores, de l'impact sur la qualité de l'air et du traitement des eaux usées[32].

Filiales spécialisées et développement international

Tout en poursuivant le développement et la modernisation des infrastructures aéroportuaires de la région parisienne, Aéroports de Paris divise ses champs d’expertise en filiales et les commercialise sur le marché international des aéroports ainsi que sur des projets de structure complexes de manière plus générale.

ADP Ingénierie, filiale ingénierie créée en 2000, assure la maîtrise d'œuvre dans les domaines de l'architecture et de l'ingénierie pour des installations complexes telles que des aéroports, des édifices culturels (Opéra de Pékin, Centre des Arts Orientaux de Shanghai) et sportifs (stade omnisports de Canton), des immeubles de grande hauteur, des ouvrages industriels (usines d’assemblage de l’Airbus A380 à Toulouse et de l’Airbus A400M à Séville)[8].

ADP Management, filiale créée en 1991, réunit les activités de gestion et de prise de participation. Fin 2008, Aéroports de Paris S.A. conclut avec Schiphol Group un accord de coopération industrielle à long terme et de prises de participations croisées à hauteur de 8 % du capital.

En 2012, ADP Management entre à hauteur de 38 % dans le capital de TAV Airports Holding (en), le 1er opérateur aéroportuaire turc qui opère sur 12 aéroports en Turquie, au Maghreb et au Moyen-Orient (Aéroport d'Istanbul-Atatürk, Aéroport international Esenboğa, Aéroport Adnan-Menderes et Antalya Gazipasa en Turquie, Tbilissi et Batoumi en Géorgie, Monastir et Enfidha-Hammamet en Tunisie, Skopje et Ohrid en Macédoine, Médine en Arabie saoudite). TAV exploite aussi les boutiques hors taxes et les commerces de l'aéroport international de Riga, en Lettonie. ADP Management prend également 49 % de TAV Construction. L’opération, dont l’addition s’élève à 704 millions d’euros pour le groupe ADP, lui permet de se hisser parmi les trois leaders mondiaux de la gestion aéroportuaire avec 37 aéroports en concession et 180 millions de passagers cumulés par an[33],[34].

En 2013, Aéroports de Paris met en service le nouveau terminal de l'aéroport international d'Amman (Jordanie), réalise l'ingénierie du premier satellite dédié aux A380 à Dubaï (Émirats arabes unis) et met en service le nouveau terminal de l'aéroport de l'île Maurice dessiné et exploité par Aéroports de Paris[réf. souhaitée]. En 2013, ADP Management signe le contrat de rénovation de l'aéroport Franjo Tudman de Zagreb, en Croatie. Le nouvel aéroport entre en service en [35]. En , ADP Management devient ADP International[36].

Au , prend fin le contrat de gestion en partenariat entre le Groupe ADP, via sa filiale ADP Management, et la SGSIA (aéroport d'Alger - Houari Boumédiène), filiale de l'EGSA[réf. souhaitée].

En , Groupe ADP se désengage du Mexicain OMA et annonce la revente de ses 25,5 % de participations[37].

En , le Groupe ADP fusionne ADP Management et ADP Ingénierie pour créer ADP International[36].

En février 2020, le groupe ADP annonce l'acquisition pour 1,3 milliard d'euros d'une participation de 49 % dans les activités aéroportuaires de GMR Group, qui exploite via des participations entre autres les aéroports de Delhi et d'Hyderabad[38].

2016 à 2019 : Refonte de la stratégie et privatisation

Le , la Société Aéroports de Paris S.A. met en place une refonte de sa stratégie et lance deux nouvelles marques distinctes[27] :

  • une marque institutionnelle, Groupe ADP, qui commercialise le savoir-faire d’Aéroports de Paris S.A. (ingénierie, immobilier, télécommunications, gestion et management) en France et à l’international ;
  • une marque voyageurs, Paris Aéroport, qui devient le produit d'appel d’Aéroports de Paris S.A. en réunissant ses trois aéroports parisiens sous une même enseigne (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget).

En , Groupe ADP quitte ses locaux du boulevard Raspail, dans le 14e arrondissement de Paris, et installe ses 6 000 salariés dans un nouveau siège au pied des pistes de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, dans la commune de Tremblay-en-France[28].

En , le gouvernement français fait amorcer la privatisation des aéroports de Paris[39]. Cette privatisation suscite une polémique[40],[41],[42]. En , profitant d'une possibilité induite par la réforme constitutionnelle de 2008, 185 parlementaires lancent une procédure de référendum d'initiative partagée contre le projet[43]. Une enquête réalisée le par Harris Interactive indique que 20 % des français sont pour la privatisation, 48 % sont contre et 32 % ne sont pas décidés[44].

Le , le conseil constitutionnel valide « la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris », permettant ainsi de lancer une proposition de référendum d'initiative partagée sur les aéroports de Paris par recueil du soutien d'au moins 4 717 396 électeurs[45]. Le , la collecte de signatures arrive à son terme ; elle est un échec avec environ un million de soutiens recueillis sur les 4,7 millions nécessaires pour que le référendum soit proposé. Malgré cela, la privatisation est laissée de côté, en raison de la crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19 et la chute des cours du pétrole, qui n'offre pas un contexte favorable à la cession de ADP à un prix intéressant[46],[47].

En décembre 2019, le Groupe ADP est entré au capital de Flying Whales, une start-up spécialisée dans la construction et l'exploitation de ballons dirigeables à structure rigide, par l'intermédiaire de sa filiale ADP ingénierie[48],[49].

2020 : crise du Covid-19

Fin juin 2020, le PDG d'ADP, Augustin de Romanet, annonce que le groupe doit se préparer à réduire ses effectifs en raison de la crise consécutive à l'épidémie de Covid-19 : Nous devrons procéder à des ajustements de même nature que ceux des compagnies aériennes[50]. Augustin de Romanet prévoit une perte de 50 % du chiffre d'affaires en 2020, soit un impact économique de 2,5 milliards d'euros[51],[52]. En octobre 2020, le trafic des aéroports d'ADP atteint à peine un quart de son niveau de 2019 à la même période.

Dans un secteur aérien sinistré, ADP annonce une perte nette de 1,17 milliard d’euros en 2020 et un chiffre d’affaires en chute de 54,5% par rapport à 2019[53].

En décembre 2020, face à la chute brutale du trafic aérien, les syndicats signent un accord de départs volontaires portant sur un maximum de 1 150 départs, dont 700 ne seront pas remplacés[54],[55]. Le groupe qui gère les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, d'Orly et du Bourget emploie 6 250 salariés en France. La direction veut mettre en œuvre une baisse de salaire pour éviter 350 licenciements supplémentaires[56],[57].

Activités

Paris Aéroport

Dans le cadre du plan Connect 2020, la marque voyageurs Paris Aéroport est créée en pour regrouper sous la même enseigne les aéroports parisiens (Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget) et devenir la vitrine du savoir-faire de Groupe ADP. Paris Aéroport répond avant tout à une stratégie d’image, celle de faire des aéroports parisiens un centre d’attraction pour voyageurs friands d’art de vivre à la française. La marque adopte le slogan Paris vous aime pour se rapprocher de sa cible[58], réaligne les offres en aéroports sur une logique d'hospitalité inspirée de l'hôtellerie[59], anime les aéroports d'événements culturels attractifs avec notamment l'ouverture en 2013 de l'Espace musées qui a accueilli sept expositions différentes en 2017[60], et met en valeur la gastronomie française en accueillant de nombreux restaurants de chefs étoilés au sein de ses aérogares[61].

Évolution du trafic des aéroports (nombre de passagers)[62]
Aéroport 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Paris-CDG58 164 61260 970 55161 611 93462 052 91763 813 75665 766 98665 933 14569 471 44272 229 72376 150 007
Paris-Orly25 203 96927 139 07627 232 26328 274 15428 862 58629 664 99331 237 86532 042 47533 120 68531 853 049
Total83 368 58188 109 62788 844 19790 327 07192 676 34295 431 97997 171 010101 513 917105 350 048108 003 056

Gestion d'actifs

Le Groupe ADP assure l'exploitation d'aéroports à l'étranger au travers de sa filiale ADP International. Créée en 1991 et filiale à 100 %, ADP International est présente dans vingt aéroports répartis sur huit pays, cumulant une gestion de 55 millions de passagers par an en 2016[63].

Le groupe ADP gère l'ensemble des quatorze aéroports et aérodromes ouverts à la circulation aérienne civile situés en Île-de-France : Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly, Paris-Le Bourget, Chelles - Le Pin, Persan - Beaumont, Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, Meaux - Esbly, Coulommiers - Voisins, Lognes-Émerainville, Chavenay - Villepreux, Saint-Cyr-l'École, Toussus-le-Noble, Étampes - Mondésir et l'héliport d'Issy-les-Moulineaux.

Participations détenues :

Études et maîtrise d'œuvre

Le Groupe ADP vend et exporte les compétences développées dans le cadre de l'aménagement aéroportuaire au travers ADP Ingénierie, une filiale créée en 2000 et détenue à 100 %. ADP Ingénierie assure la maîtrise d'œuvre dans les domaines de l'architecture et de l'ingénierie pour des installations situées principalement à l'étranger (aéroports, stades, opéras, immeubles de grande hauteur, etc.). Elle mène également des missions d'expertises et de conseils dans le domaine du développement et de l’innovation aéroportuaire.

En 2015, ADP Ingénierie enregistre un chiffre d'affaires de plus de 79 millions d'euros[65].

Avec ADP Ingénierie, le groupe ADP a réalisé la conception architecturale et technique de nombreux aéroports dans plus de cinquante-cinq pays à travers le monde, dont :

Commerces et services en aéroport (avec Lagardère et JCDecaux)

Groupe ADP est associé au groupe Lagardère (filiale Travel Retail) au sein de la société SDA (Société de distribution aéroportuaire), qui regroupe les activités de vente d'alcool, de tabac, de parfums-cosmétiques et de gastronomie en milieux aéroportuaires, ainsi que la gestion des activités commerciales et des services aéroportuaires payants[19].

En 2015, la SDA enregistre un chiffre d’affaires de 708 millions d’euros, en progression de 8,1 % sur l’exercice précédent, et gère 141 boutiques et 23 361 m2 d’espace commercial[66].

Dans le cadre d'une politique d’embellissement des espaces commerciaux dans les aéroports parisiens, la SDA a développé des espaces de consommation modernes réunissant principalement des enseignes luxe et haut-de-gamme pour attirer la clientèle internationale[67]. Le partenariat avec le groupe Lagardère permet d'intégrer un nombre important d'enseignes dans les aéroports[68]. La SDA gère également ses propres boutiques hors taxes, Buy Paris Duty Free, avec la plus grande boutique du genre en France (2 200 m2)[69] dont les ventes mensuelles atteignent 5 millions d’euros en 2013[70].

Groupe ADP est également associé au groupe Lagardère dans la gestion des activités presse, librairie et souvenirs, avec la société commune (49-49-2) Relay@ADP créée en . En 2012, Relay@ADP lance les boutiques de souvenirs « Air de Paris » dans les aéroports de Paris[71]. En 2015, avec 62 boutiques réparties sur 6 700 m2 dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, Relay@ADP enregistre un chiffre d’affaires de 139 millions d’euros, contre 132 millions en 2014[66].

Parallèlement, le groupe s'appuie sur une co-entreprise avec Select Service Partners (SSP), sous le nom d'Epigo, pour la gestion de 34 points de vente et de restauration rapide sur l'aéroport Paris-Charles de Gaulle[72].

Pour l’exploitation et la commercialisation des dispositifs publicitaires sur les sites de Paris Aéroport, Groupe ADP crée en 2011, à parts égales avec JCDecaux, la société JCDecaux Média Aéroports de Paris, sous la marque commerciale JCDecaux Airport Paris. Parmi ses supports publicitaires, celle-ci dispose de deux écrans publicitaires géants de 39 m2 suspendus à 5 mètres de hauteur[73]. Le contenu de ses écrans publicitaires se module en fonction de l’origine ou la destination des passagers, en différentes langues et dans les zones adaptées de l’aéroport[74]. En 2015, Média Aéroports de Paris enregistre un chiffre d’affaires de 52 millions d’euros, contre 46 millions d’euros en 2014[66].

Télécommunications et sûreté (Hub One, Hub Safe)

Depuis 1996, Groupe ADP dispose d'une licence expérimentale d'opérateur pour proposer des prestations de services de télécommunications aux entreprises. En 2001, Aéroports de Paris transforme cette activité en filiale autonome et la nomme ADP Télécom. En 2004, celle-ci enregistre un chiffre d’affaires de 67 millions d’euros et, en 2005, la filiale est renommée Hub Télécom[75]. En 2009, Hub Télécom rachète le groupe Masternaut puis le cède en . En 2012, Hub Télécom rachète Nomadvance (traçabilité et mobilité) et les deux entités fusionnent pour créer Hub One[76].

Hub One se spécialise dans les services de télécommunication sur les sites complexes : aéroports, ports, centres de congrès et autres pôles d'échanges[12]. Il est dirigé par Edward Arkwright et Patrice Bélie, respectivement président du conseil d'administration et directeur-général[77].

En 2016, alors que 22 millions d’appareils mobiles se sont connectés au réseau Wi-Fi des aéroports parisiens dans l’année, Groupe ADP y lance le Wi-Fi gratuit et illimité. Il est alimenté par 1 300 bornes grand public et 1 000 bornes entreprise, qui couvrent le site et ses environs[78].

À travers sa filiale Hub Safe (anciennement Alyzia Sûreté), Groupe ADP assure des prestations de sûreté globale aux aéroports. En 2015, Hub Safe réalise un chiffre d'affaires de 77 millions d’euros[79].

Gestion foncière et promotion immobilière

Groupe ADP est le propriétaire de terrains d'une superficie totale de 6 686 hectares dont 4 601 hectares affectés aux activités aéronautiques, 775 hectares de surfaces non exploitables et 1 310 hectares affectés aux activités immobilières. La valeur nette des terrains aménageables s'élève à 120 millions d'euros, les constructions immobilières à 5 615 millions d'euros et les infrastructures techniques à 212 millions d'euros[80]. L'activité immobilière de Groupe ADP représente un chiffre d'affaires de 263 millions d'euros en 2016[81].

Le Groupe ADP possède sur ses terrains 1 125 000 m2 de surface utile commercialisable. Les terrains loués à des tiers sont situés à :

  • Paris-Charles-de-Gaulle pour 286 hectares ;
  • Paris-Orly pour 120 hectares ;
  • Paris-Le Bourget et les aérodromes d'aviation générale pour 124 hectares.

À travers plusieurs filiales (dont Cœur d'Orly Investissement et Roissy Continental Square), Groupe ADP gère ses actifs immobiliers à destination des professionnels sur les sites des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly. Groupe ADP possède également Roissypôle, un complexe immobilier au cœur de Paris-Charles de Gaulle. Le site comprend 230 000 m2 de bureaux et 112 000 m2 d'hôtels répartis sur deux immeubles. Il est prévu en 2012 la construction d'un troisième immeuble d'environ 12 600 m2[réf. nécessaire].

Aéroports en Île-de-France :

Aérodromes d'aviation générale :

Héliport

Fret aérien - cargo

Avec 2,15 millions de tonnes transportées en 2018, l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle se hisse au 9e rang mondial selon le classement de l'ACI (Airport Council International), et en tête dans la zone Europe. L'aéroport dispose d’une capacité de 3,6 millions de tonnes de marchandises réparties sur 300 hectares alloués au cargo. Les trois principaux hubs sont Air France-KLM Cargo, FedEx et La Poste. Le fret aérien national transite à 90 % par Paris-Charles-de-Gaulle. Le plan stratégique Connect 2020 présenté en 2015 comprend l'ajout de 100 000 m2 supplémentaires à la zone cargo de Paris-Charles-de-Gaulle, Cargo City, qui se situe à l'ouest de la plateforme aéroportuaire[29].

Paris-Orly a traité 95 402 tonnes de cargo en 2018, pour une capacité totale de 300 000 tonnes. Sa proximité avec le marché de Rungis en fait un partenaire de choix pour les besoins en fret aérien du plus grand marché de France[29].

Ensemble, les deux aéroports ont cumulé 2,21 millions de tonnes transportées en 2015.

Gouvernance

Groupe ADP est gouverné par un conseil d'administration et un comité exécutif.

Conseil d'administration

Le conseil d'administration d'Aéroports de Paris est composé de dix-huit membres répartis en trois collèges :

  • six administrateurs nommés par l'assemblée générale des actionnaires ;
  • six administrateurs représentant l'État ;
  • six administrateurs représentant les salariés.

En complément de ces dix-huit membres, trois censeurs sont élus. Ils assistent aux réunions et ont une voix consultative au conseil.

Chaque administrateur est élu pour une durée de cinq ans.

Anciens présidents

Anciens directeurs généraux

  • Louis Lesieux : 1948-1955.
  • Pierre-Donatien Cot : 1955-1967.
  • Raymond Guitonneau : 1967-1971.
  • Gilbert Dreyfus : 1971-1981.
  • Jean Costet : 1981-1989.
  • Jean-Pierre Beysson : 1989-1993.
  • Jean-Claude Albouy : 1993-1995.
  • Emmanuel Duret : - .
  • Hubert du Mesnil : - .
  • François Rubichon (directeur général délégué) : - .
  • Patrick Jeantet (directeur général délégué) : - .

Données financières

Les sources de revenus d'Aéroports de Paris sont principalement la rémunération de ses services aéroportuaires. Elles comprennent les redevances aéronautiques (atterrissage, stationnement, carburant, balisage lumineux, passagers), les redevances spécialisées (tri des bagages), les taxes payées par les compagnies aériennes et les passagers, les loyers des boutiques, des terrains et les recettes des parcs de stationnement.

Résultats

Résultats (en millions d'Euros)
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Chiffre d'affaires2 527,02 633,42 739,02 5022 6402 7542 7912 9162 9473 6174 478
EBITDA848,0883,0926,7972101710751 1091 1841 1951 5671 961
Résultat opérationnel courant501,1518,4543,06076456807377876641 0301 237
Résultat opérationnel503,2512,6542,2652642657730787696537724
Résultat net part du groupe272,6269,5300,1348341305402430435571610

L'ensemble des activités d'Aéroports de Paris est regroupé au sein de cinq segments : activités aéronautiques, commerces et services, immobilier, escale et prestations annexes, et autres activités.

Ventilation du chiffre d'affaires (en millions d'Euros)
Activité 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Activités aéronautiques1 449,61 429,51 5051 5811 6451 6711 7351 7431 8131 890
Commerces et services943,7869,78419029499569359419531 000
Immobilier232,6213,7241253265264265263250265
Escale et prestations annexes196,7187,0--
International et développements aéroportuaires697996976821 412
Autres activités262,3251,8255246202215223217155

Données boursières

En 2013, la participation de l'État dans le capital passe de 60 à 50,6 %[82]. 98 860 602 titres d'Aéroports de Paris S.A. sont en circulation à l'Euronext Paris.

Si l'entreprise a modifié le nom de ses marques en 2016, Aéroports de Paris S.A. reste la raison sociale et la cotation des actions à la bourse de Paris[27]. Au , la capitalisation boursière d'Aéroports de Paris S.A. est de 10,6 milliards d’euros, contre 9,9 milliards en 2014 et 5,2 milliards en 2011[83].

Liste des principaux actionnaires au [84].

État (France) 50,6%
État (Pays-Bas) 8,00%
Vinci 8,00%
Predica 5,11%
ADP (plan d'épargne) 1,64%
BlackRock Fund Advisors 1,10%
The Vanguard Group 0,81%
Norges Bank Investment Management 0,64%
Amundi Asset Management 0,56%
Ostrum Asset Management 0,55%

Identité visuelle (logo)

Lobbying en France

Pour l'année 2017, Groupe ADP déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 200 000 euros[86].

Aéroports de Paris (ADP) est adhérent de Transparency International France[87].

Notes et références

  1. Répartition du capital au 31/12/2018, sur aeroportsdeparis.fr. Consulté le 17 juin 2019.
  2. « Dans un secteur aérien sinistré, ADP annonce une perte nette de 1,17 milliard d’euros en 2020 », sur lemonde.fr, (consulté le ) : « Le gestionnaire d’aéroports a vu son chiffre d’affaires chuter de 54,5 % par rapport à 2019. ».
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  10. Aéroports de Paris, un regard sur le monde, novembre 2005, (ISBN 2-913449-12-3), p. 15.
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  21. Valérie Sasportas, « L'Espace Musées décolle à Roissy-Charles-de-Gaulle », sur Lefigaro.fr, (consulté le ).
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  87. « Des entreprises engagées et Transparency France innovent avec un guide de déclaration des budgets de lobbying », sur transparency-france.org, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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