Grand Jeu (géostratégie)

Le Grand Jeu est la rivalité coloniale et diplomatique entre la Russie et le Royaume-Uni en Asie au XIXe siècle, qui a amené entre autres à la création des frontières de l'actuel Afghanistan, avec le corridor du Wakhan, comme État tampon.

Pour les articles homonymes, voir Le Grand Jeu.

L'Asie occidentale en 1860 : Turquie, Arabie, Perse, Turkestan, Afghanistan et Béloutchistan.
Le Raj en 1909.

Ces luttes d'influence ont opposé l'Empire russe et l'Empire britannique entre 1813 et la convention anglo-russe de 1907. L'Asie centrale était alors un « ventre mou », encore indépendant des puissances coloniales.

L’expression, attribuée à l'officier britannique Arthur Conolly (qui l'utilise dans une correspondance en 1840), apparaît notamment dans le roman Kim, publié en 1901 par Rudyard Kipling[1].

Les spécialistes de la géopolitique actuelle qualifient parfois de « Nouveau Grand Jeu » la domination de l'Eurasie, condition nécessaire à la suprématie mondiale[2]. Les acteurs de cette lutte guerrière, diplomatique et énergétique sont principalement les États-Unis, la Russie et la Chine.

Histoire

Même si le terme de « Grand Jeu » est popularisé par le roman Kim publié en 1901, les stratégies géopolitiques qu'il désigne existaient bien avant [3]. L'expression apparaît en 1857 dans l'ouvrage History of War in Afghanistan de John William Kaye, un officier britannique de l'armée des Indes. Kaye aurait emprunté cette formule à l'explorateur, écrivain et officier de renseignement britannique Arthur Conolly, un capitaine du 6e régiment de cavalerie légère du Bengale, au service de la Compagnie britannique des Indes orientales (BEIC), qui fut l’un des premiers à franchir les passes montagneuses entre l'Inde et l'Afghanistan lors d’une reconnaissance pour finir décapité par l'émir de Boukhara[4].

Prémices

Pierre Ier de Russie est le premier tsar qui tenta d'accéder directement aux ressources minières de l'Asie centrale, notamment celles situées près des rives de l'Oxus (Amou-Daria) et connues dès l'Antiquité (par exemple pour le lapis-lazuli). Khiva est une ville sur l'Oxus où régnait un khan auquel Pierre Ier proposa d'assurer la sécurité personnelle et l'hérédité du trône pour ses descendants, en échange de privilèges commerciaux pour les Russes et de protection des caravanes contre les tribus pillardes turkmènes. Pierre envoya alors une expédition armée en commandée par le prince Bekovitch. Après une avancée difficile dans le désert, où beaucoup d'hommes périrent de soif, Bekovitch arriva enfin à Khiva où le khan lui fit un accueil apparemment chaleureux. Il accepta de loger Bekovitch et ses hommes mais à l'entrée de la ville. Bekovitch accepta pour ne pas froisser son hôte. C'était une ruse, le khan attaqua dans la nuit et seuls quarante Russes échappèrent au massacre. Khiva sauva ainsi son indépendance et la conserva encore un siècle et demi avant d'être finalement absorbée par l'Empire russe.

L’Iran sous la dynastie Kadjar.

Un des premiers Britanniques à se mettre en travers des ambitions russes fut Henry Dundas. En 1798, une rumeur courait selon laquelle Napoléon voulait conquérir les Indes après son débarquement en Égypte et en Syrie. Puissance continentale, l'empire russe cherchait, au XIXe siècle, à poursuivre ses progrès autour de la mer Noire et vers le Caucase, débutés depuis la fin du XVIIIe siècle au détriment de l'Empire ottoman, et garantis par les traités de Koutchouk-Kaïnardji et de Jassy et en direction de la Perse, amorcés à partir de 1804. Parallèlement les tsars avancèrent à travers la Sibérie jusqu'au Pacifique et en Asie centrale. Ces conquêtes, la libération des peuples chrétiens des Balkans du joug ottoman et les visées russes vers les Détroits, accès à la Méditerranée, furent considérées comme une menace pour l'Empire britannique, première puissance maritime du monde et alliée de l'Empire ottoman.

XIXe siècle et début du XXe siècle

Le 92e régiment d'infanterie (Gordon Highlanders) à la bataille de Kandahar (1880) lors de la deuxième guerre anglo-afghane, par Richard Caton Woodville.

L’Empire britannique cherchait à étendre l’Empire des Indes, et y protéger ses intérêts tandis que l’Empire russe recherchait un accès à l’océan Indien. Une course pour la suprématie commença entre ces grandes puissances. Ainsi de 1813 à 1907 (mise en place de la Triple-Entente), l'Angleterre et la Russie devinrent ennemies, mais ne s'affrontèrent jamais directement (mis à part l'unique épisode de la guerre de Crimée). Au fil des années, les frontières des deux empires se rapprochèrent de plus en plus dans le Pamir notamment, avec l'avancée russe en Asie centrale et l'avancée des Britanniques au nord des Indes, obligeant les deux empires à définir leurs frontières au début du XXe siècle, en ménageant entre eux l'indépendance d'un « État-tampon » (l'Afghanistan) qui s'expliquait aussi par la farouche résistance des tribus locales dans un environnement montagneux difficile à contrôler.

Portrait satirique de l'émir afghan Sher Ali Khan avec ses « amis » l'« ours russe » et le « lion britannique » (1878).
Batterie d'éléphants et de mules, deuxième guerre anglo-afghane (1878-1879).

Tout au long du XIXe siècle, les dessins satiriques de la presse ont mis en scène l'« ours russe », le « lion britannique », le sultan ottoman en « homme malade de l'Europe » et le chat (Shah) de Perse.

Le « Grand Jeu » dans un sens plus large s’applique aussi par la situation en Extrême-Orient, où les puissances occidentales profitent de la faiblesse temporaire de la Chine, alors très divisée, et se concurrencent mutuellement. Effet collatéral de cette situation, l’indépendance du Tibet est reconnue par les Britanniques, le , dans la convention entre la Grande-Bretagne et le Tibet signée dans le palais du Potala entre le représentant britannique et le gouvernement tibétain[5]. Cette indépendance ne dure qu’un demi-siècle avant que les Chinois n’y reviennent en force, tandis que celle de l’autre État vassal de la Chine, la Mongolie, est reconnue en 1911 par les Chinois eux-mêmes sur deux-tiers du pays (la République de Mongolie) seul le dernier tiers (Mongolie-Intérieure) restant chinois.

La défaite russe au terme de la guerre russo-japonaise en 1905, où l’Angleterre soutenait le Japon, marque le déclin de la puissance russe, qui ne tient pas le choc de la Première Guerre mondiale et s’effondre lors de la révolution de février 1917, suivie au bout de huit mois par le coup d’État bolchevique, l’Allemagne ayant financé le retour de Lénine en Russie en échange de la paix à l’Est (traité de Brest-Litovsk)[6].

Après la fondation de l’URSS, le Grand Jeu devient triangulaire avec trois pôles : un pôle libéral issu de l’« Entente » qui donne les « Alliés » occidentaux, un pôle communiste dont l’URSS est le pivot (son premier « État satellite » est la Mongolie dès 1924) et un pôle nationaliste et raciste (principalement fasciste, nazi et grand-nippon) qui donne l’« Axe ». Ces trois pôles s’affrontent entre autres au travers de la guerre civile espagnole et surtout lors de la Seconde Guerre mondiale, au début de laquelle le premier se trouve d’abord isolé jusqu’à ce que l’attaque allemande contre l’URSS et l’attaque japonaise contre les États-Unis changent l’équilibre du conflit en mettant du même côté les ressources des empires coloniaux britannique et français, les masses humaines de l'Armée rouge et la haute productivité de l'industrie nord-américaine.

Grand Jeu et Guerre froide

L'Europe au temps du Rideau de fer, vers 1955.
.

Après la victoire des Alliés qui marque l'élimination militaire, sinon idéologique du « pôle nationaliste », le « Grand Jeu » se joue entre les vainqueurs, entre l'URSS et ses satellites auxquels se joignent en 1949 la Chine populaire et en 1959 Cuba, et le « pôle libéral » : cet affrontement géopolitique qui porte la dénomination de « Guerre froide », est marqué sur le terrain par des frontières fortifiées et très contrôlées appelées « Rideau de fer » et localement, « Mur de Berlin ». Il se manifeste à travers le monde, notamment pendant et après la décolonisation, par un grand nombre de guerres localisées, coups d'État, mises en place de dictatures de droite et de gauche, mouvements de guérilla, guerres civiles soutenues par l'un ou l'autre « camp », où s'impliquent activement la CIA et le KGB, et dont les exemples les plus connus sont la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guérilla du « Che » Guevara en Bolivie, le renversement du Négus en Éthiopie et de Salvador Allende au Chili, les guerres en Afghanistan et d'autres.

Ces affrontements drainent, au détriment du développement et de la coopération internationale, d'immenses ressources naturelles, scientifiques, technologiques et intellectuelles, et présentent un lourd bilan en vies humaines. Les théâtres d'opérations, notamment africains et sud-asiatiques, en sortent exsangues, instables, fertiles en mouvements extrémistes, privés d'infrastructures leur permettant de profiter de leurs propres ressources, constellés de mines anti-personnel qui continuent à tuer, et affectés d'une émigration endémique notamment des personnes les plus instruites.

À partir de 1970, la Chine communiste s'éloigne du bloc de l'Est et mène sa propre politique, devenant de plus en plus une rivale de l'URSS.

Le Grand Jeu dans la géopolitique mondiale depuis 1990

On parle maintenant d'un « Nouveau Grand Jeu » pour désigner la lutte d'influence contemporaine entre les États-Unis et la Russie en Asie[2],[7],[8].

Le « Grand Jeu » a été réactivé par les conflits consécutifs à la dislocation de l'URSS et de la Yougoslavie : guerre d'Ossétie de 1991-1992, guerre du Dniestr de 1992, guerres de Bosnie en 1992-1996, d'Abkhazie et du Kosovo en 1998, crise russo-géorgienne de 2006, guerre d'Ossétie de 2008, crise de Crimée, séparatisme russe d'Ukraine, mais aussi les conflits en Asie centrale ex-soviétique (l'Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Turkménistan se trouvant confrontés à de graves problèmes économiques et politiques avec la chute de la zone rouble en 1993, la fin des subventions de Moscou et l'afflux de pétrodollars assortis d'idéologies religieuses visant à ré-islamiser ces pays laïcs où la pratique religieuse est faible[9]), qui provoquent une guerre civile au Tadjikistan (1992-1997) et des massacres en Ouzbékistan. La Russie laisse donc dans une certaine mesure place à l'influence de la Turquie, elle aussi laïque mais alliée des États-Unis, qui cherchent à prendre pied dans la région. L'Iran, inquiet de cette influence à tendance laïque, entre en scène.

Dans ce contexte, en 1997, Zbigniew Brzeziński, ancien conseiller du président des États-Unis Jimmy Carter, publie Le Grand Échiquier qui prône une version du « Grand Jeu » adaptée au XXIe siècle, visant à « contenir » tant la Russie, que la Chine et l'islamisme (cf. aussi en:New Great Game).

La politique américaine, souvent imbriquée avec des intérêts privés pétroliers, se trouve dans une position ambiguë qu'illustre la situation en Afghanistan. Les États-Unis soutiennent d'abord les talibans[10], puis changent peu à peu d'orientation à partir de 2000 et surtout après les attentats du 11 septembre 2001.

Les Américains refusent toutefois d'abandonner leur unilatéralisme, et s'apprêtent à intervenir en Irak, ce qui provoque de la part de la Russie la création avec la Chine et les pays de l'Asie centrale de l'Organisation de coopération de Shanghai. Le « Grand Jeu », qui aurait pu être évité par un renforcement de la lutte anti-terroriste commune entre Américains et Russes, est donc réactivé en 2002-2003[11].

La position de la Russie s'explique selon leur nouvelle représentation stratégique qui s'élabore à la fin des années 1990. L'incapacité des organisations internationales à gérer les crises, et surtout la vision unipolaire et néo-conservatrice de l'administration Bush qui instrumentalise les nouveaux entrants dans l'Union européenne (discours sur la Vieille Europe de Donald Rumsfeld et Dick Cheney), avec l'affaire des boucliers anti-missiles, ainsi que la position américaine vis-à-vis de l'Irak et de l'Iran, déterminent les Russes à réintroduire le « Grand Jeu » dans leur relation avec l'Occident. À Moscou, l'idée d'un consensus global et d'un rapprochement entre la Russie et l'Occident, avec ses modèles sociaux et politiques, est enterrée : place au nationalisme, à la soviéto-nostalgie, à l'affrontement, à une gouvernance autoritaire, à une presse aux ordres, à l'assimilation de tout ce qui vient de l'Ouest au « fascisme ». C'est la nouvelle ligne, que les experts qualifient de pessimisme stratégique poutinien[12].

Cette persistance du « Grand Jeu » va de pair avec le succès, dans beaucoup d'instances dirigeantes et d'académies militaires, économiques et politiques, de l'idée, popularisée par le politologue Samuel Huntington, que le monde serait le théâtre d'un « choc de civilisations » opposées, campées chacune sur un continent, idée combattue par l'économiste Joseph Stiglitz[13] selon lequel, s'il y a bien un choc de civilisations sur notre planète mondialisée, il n'est pas tant géopolitique ou militaire, que social et individuel : c'est à l'intérieur de chaque société, et dans la mentalité de chaque citoyen que se télescopent des visions du monde, des ressources et de l'« autre » héritées de l'Antiquité, du Moyen Âge, du XIXe siècle ou plus modernes, avec les différents modèles familiaux, identitaires, économiques, sociaux et politiques qui en sont issus, et qui se confrontent dans l'arène politique et culturelle, dégénérant parfois en guerres civiles.

Dans la culture

« L'écrivain public », illustration de John Lockwood Kipling pour Kim, de Rudyard Kipling.

Dans les arts visuels, les conflits liés au Grand Jeu sont représentés notamment par Elizabeth Thompson et Richard Caton Woodville, ou du côté russe par Vassili Verechtchaguine et Franz Roubaud.

Le roman Kim de Rudyard Kipling raconte la vie d'un espion, Kimball O'Hara, à la solde de l'Angleterre pendant la période du Grand Jeu. D'autres ouvrages du même auteur (Gunga Din, L'Homme qui voulut être roi) ou d'autres écrivains, comme Francis Yeats-Brown (Les Trois Lanciers du Bengale), perpétuent la légende du Raj.

Au cinéma, Les Trois Lanciers du Bengale, Gunga Din, Les 55 Jours de Pékin, La Charge de la brigade légère ou L'Homme qui voulut être roi représentent la mythologie du Grand Jeu à l'Ouest, tandis qu'en URSS le film de référence est plutôt Le Soleil blanc du désert.

Dans la série des James Bond , le Grand Jeu ne se joue plus selon le schéma classique « Empire britannique versus URSS » dans l'optique de Samuel Huntington, mais selon le schéma « MI-6 allié à la CIA et au KGB ou au MSS chinois, contre le « Spectre », organisation mafieuse et terroriste internationale, et contre divers autres trafiquants, entrepreneurs et magnats de presse mégalomanes, qui incarnent l'ennemi, illustrant le vœu des scénaristes de voir les États lutter ensemble contre les appétits d'acteurs économiques sans scrupules[14], conformément à la vision de Joseph Stiglitz[15].

Le Grand Jeu est le cadre historique de la série de bande de dessinée Lester Cockney, de Franz, qui commence après la destitution de l'émir Dust Mohammad au profit de Shah Shuja en 1839, épisode initiant la première guerre anglo-afghane.

Il constitue aussi le thème du jeu de plateau Pax Pamir, dans lequel les joueurs doivent choisir d'appartenir à l'une des trois coalitions aghane, russe ou anglaise, pouvant changer de coalition en cours de partie.[16]

Notes et références

  1. Xavier Raufer, « Caucase, Asie centrale : la zone des tempêtes », numéro spécial de Notes et stratégies, novembre 1995, p. 4.
  2. Christian Greiling, Le Grand jeu, Héliopoles, (ISBN 2379850119)
  3. Alexandre de Marenches (dir.) Atlas géopolitique, éd. Stock 1988, (ISBN 2-7242-4325-0) ; Yves Lacoste (dir.) Dictionnaire géopolitique, Flammarion 1993- (ISBN 2-08-035101-X) ; André et Jean Sellier (dir.) série des Atlas des Peuples, éd. La Découverte : « Europe occidentale » : 1995- (ISBN 2-7071-2505-9), « Europe centrale » : 1992- (ISBN 2-7071-2032-4), « Orient » : 1993- (ISBN 2-7071-2222-X), « Asie » : 2001- (ISBN 2-7071-3556-9), « Afrique » : 2003- (ISBN 2-7071-4129-1) et « Amérique » : 2006- (ISBN 2-7071-4820-2) ; Gérard Chaliand (dir.), Atlas du nouvel ordre mondial, Robert Laffont 2003, (ISBN 2-221-10039-5), Virginie Raisson, Frank Tétart, Jean-Christophe Victor (dir.), série Le dessous des cartes, Arte-éditions/Tallandier, « Atlas géopolitique » 2005- (ISBN 2-84734-234-6), « Atlas d'un monde qui change » 2007- (ISBN 978-2-84734-466-0) et « Itinéraire géopolitique » 2011- (ISBN 978-2-84734-823-1).
  4. Jacques Frémeaux, La Question d'Orient, Fayard 2014 p. 150-152
  5. Laurent Deshayes, Histoire du Tibet, 1997, Fayard, p. 235. (ISBN 978-2-213-59502-3)
  6. L’Empire allemand facilite le retour en Russie de « quelques centaines de Russes », principalement des bolcheviks, décision acceptée par l’état-major allemand parce que ceux-ci voulaient faire la paix à l’Est : Boris Souvarine Controverse avec Soljénitsyne, Éditions Allia, 1990, 167 pages, p. 43-45 (ISBN 2904235248).
  7. Jacques Sapir, op. cit., p. 162.
  8. Christian Greiling, « Le nouveau Grand jeu », sur Revue Conflits.
  9. Jacques Sapir, op. cit., p. 162 sq.
  10. Madeleine Albright parle de « pas positif » lorsque les talibans prennent Kaboul en 1996, cf. Le Grand Jeu op. cit.
  11. « La politique américaine peut ainsi se résumer en un refus de la main tendue par les Russes dans cette région si critique pour la stabilité de la masse continentale euro-asiatique. Si un retour au Grand Jeu semble pouvoir être évité en 2002, dès l'été 2003, il était devenu évident qu'il n'en serait rien. », cf. Jacques Sapir, op. cit., p. 169.
  12. Jacques Sapîr, op. cit., p. 169 sq.
  13. Joseph Stiglitz, La Grande Désillusion, Plon 2002 et Livre de Poche, 2003.
  14. Tony Bennett et Janet Woollacott, Bond and Beyond : the Political Career of a Popular Hero, éd. Les escoumins, Québec, Canada, Jean-Michel Tremblay, 1986, 256 p. ; Steven J. Rubin, The Complete James Bond Movie Encyclopedia, Contemporary Books, 1990, 467 p. Françoise Hache-Bissette (dir.), Fabien Boully (dir.) et Vincent Chenille (dir.), James Bond (2)007 : anatomie d'un mythe populaire, Belin, coll. "Histoire et société", 2007, 397 p., (ISBN 978-2-7011-4656-0) et James Bond 007 : figure mythique, Paris, Autrement, 2008, 185 p., (ISBN 978-2-7467-1188-4).
  15. Joseph Stiglitz : Principes d'économie moderne, De Boeck, 1999 et 2004 et Aux frontières de l’économie du développement (avec Gerhard Meier).
  16. (en-US) « Pax Pamir: Second Edition », sur BoardGameGeek (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Sapir (dir.) et Jacques Piatigorsky (dir.), Le Grand Jeu, enjeux géopolitiques de l'Asie centrale, éditions Autrement, Paris, 2009
  • Zbigniew Brzezinski, Le Grand Échiquier, Hachette, Paris, 2000
  • Christian Greiling, Le Grand jeu, Héliopoles, Paris, 2020
  • (en) Peter Hopkirk, The great game : On secret service in high Asia, Londres, John Murray, , 562 p. (ISBN 0-19-282799-5)
  • Peter Hopkirk (trad. Gerald de Hemptinne), Le grand jeu : Officiers et espions en Asie Centrale, Bruxelles, Nevicata, , 569 p. (ISBN 978-2-87523-023-2)
  • Henri Pensa, Les Russes et les Anglais en Afghanistan ou La prépondérance européenne en Asie Centrale, Librairie africaine et coloniale, 1896

Articles connexes

  • Portail des relations internationales
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du renseignement
  • Portail de l’Empire russe
  • Portail de l’Empire britannique
  • Portail de l’Inde
  • Portail du monde colonial
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.