Grado (Italie)

Grado (Grau en frioulan) est une commune de 7 000 habitants, de la province de Gorizia, dans la région autonome du Frioul-Vénétie Julienne (Italie).

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Grado

Le canal principal de Grado.
Noms
Nom allemand Grad
Nom frioulan Grau
Nom slovène Gradež
Administration
Pays Italie
Région Frioul-Vénétie Julienne 
Province Gorizia 
Code postal 34073
Code ISTAT 031009
Code cadastral E125
Préfixe tel. 0431
Démographie
Gentilé gradesi ou graisani
Population 8 611 hab. (31-12-2010[1])
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 42″ nord, 13° 23′ 45″ est
Altitude m
Min. 0 m
Max. 2 m
Superficie 11 406 ha = 114,06 km2
Divers
Saint patron Santi Ermagora e Fortunato
Fête patronale 12 juillet
Localisation

Localisation dans la province de Gorizia.
Géolocalisation sur la carte : Frioul-Vénétie Julienne
Grado
Géolocalisation sur la carte : Italie
Grado
Géolocalisation sur la carte : Italie
Grado
Liens
Site web http://www.comune.grado.go.it/

    Géographie

    Grado est construite sur une île entre la lagune de Grado et la mer Adriatique. L'île principale est un important centre touristique et thermal international.

    Climat

    Le climat est agréablement tempéré, avec des moyennes allant de 4 ° C en janvier à 25 ° C en juillet.

    A partir de 1873, un hospice maritime pour enfants appelé Ospizio Marino (Hôpital Marin) fut établi à Grado, à la suite des demandes du médecin Giuseppe Barellai qui trouva dans le climat et l'environnement de l'île un lieu propice au traitement de certaines maladies infantiles. Ensuite, Grado a été la destination choisie pour les traitements thermaux marins, en particulier par la population autrichienne ; la psammatothérapie (sablothérapie) s'est développée et s'est répandue et les normes de l'industrie ont atteint des niveaux très élevés.

    Histoire

    La ville naquit en 452 sous le nom d’Aquae Gradatae, lorsque de nombreux habitants d'Aquilée fuirent leur ville en raison des raids des Huns d'Attila et vinrent se réfugier sur l'île. Ainsi Grado ne vient pas du slave grad (« ville »), car les Slaves n'arrivèrent à leur tour dans la région qu'au VIe siècle, après les Lombards. En 568, à la suite de ces invasions, le patriarcat d'Aquilée fut transféré à Grado.

    Une fête célébrant la victoire en 1164 du patriarche de Grado sur celui d'Aquilée se tient au XVIIIe siècle, le jour du Jeudi gras sur la Place Saint-Marc à Venise. C'était l'occasion de joutes entre quartiers, qui montaient des pyramides humaines ou marchaient sur des fils tendus au-dessus de la Place. Gabriele Bella les représentent sur un tableau réalisé d'après celui de Francesco Guardi, conservé à la Pinacothèque Querini-Stampalia[2].

    En 1451, le Patriarcat de Grado est à son tour transféré à Venise, dont l'archevêque porte toujours le titre de Patriarche de Venise.

    Monuments

    • Cathédrale Sant'Eufemia, dont les parties les plus anciennes (notamment le baptistère) remontent au VIe siècle
    • Basilique Santa Maria delle Grazie, qui a conservé notamment ses mosaïques d'origine du VIe siècle également
    • Sanctuaire de l'île de Barbana.

    Culture

    Événements

    • Perdòn de Barbana. La principale tradition religieuse de la communauté s’appelle le Perdòn de Barbana, célébré le matin du premier dimanche du mois de juillet. Il s'agit d'une procession votive au cours de laquelle une statue de la Madonna degli Angeli (Sainte Vierge des Anges) est transportée en traversant la lagune, grâce à une procession très suggestive de bateaux décorés de fleurs, en partant de la basilique de Sant'Eufemia pour arriver à l'île de Barbana, où se trouve un ancien sanctuaire marial. L'origine du pèlerinage remonte à 1237, lorsque les citoyens de Grado firent le vœu de se rendre chaque année à Barbana en remerciement pour la fin d'une épidémie de peste. Cette demande d'aide démontre la profonde vénération des gens de Grado pour cette Virge, née lorsque, selon la tradition, elle est apparue pendant une tempête pour aider les pêcheurs à retourner dans des eaux sûres. L'événement, qui commence tôt le matin et qui est précédé d'une journée de méditation et de fête (dénommé le Sabo grando), attire aujourd'hui de nombreux pèlerins et touristes. Le nom Perdòn dérive de la tradition de s’approcher du sacrement de la réconciliation à l'occasion du pèlerinage.

    Administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    Les données manquantes sont à compléter.

    Hameaux

    • Fossalon, Fossalon di Grado, Fossalon-Via Valle 13-20, Fossalon-Via Valle 9-16, Grado Città Giardino, Grado-Pineta, Rotta Primero, Santuario di Barbana, Villaggio Primero, Villaggio Punta Sdobba

    Communes limitrophes

    Aquilée (UD), Fiumicello (UD), Marano Lagunare (UD), San Canzian d'Isonzo, San Giorgio di Nogaro (UD), Staranzano, Terzo d'Aquileia (UD), Torviscosa (UD)

    Notes et références

    1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
    2. Rafael Pic, « Toute la ville s’amuse », Muséart, no 78, , p. 80-85

    Habitants recensés

    Liens externes

    • Portail du Frioul-Vénétie Julienne
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