Grésy-sur-Isère

Grésy-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Grésy.

Grésy-sur-Isère

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arlysère
Maire
Mandat
François Gaudin
2020-2026
Code postal 73460
Code commune 73129
Démographie
Population
municipale
1 229 hab. (2018 )
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 06″ nord, 6° 15′ 16″ est
Altitude Min. 292 m
Max. 2 071 m
Superficie 9,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albertville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albertville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Grésy-sur-Isère
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Grésy-sur-Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Grésy-sur-Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Grésy-sur-Isère

    Géographie

    La commune est située entre Saint-Pierre-d'Albigny et Albertville.

    Voies de communication et transport

    La commune voit passer sur son territoire la ligne de Saint-Pierre-d'Albigny à Bourg-Saint-Maurice, ligne à voie unique électrifiée aussi appelée « ligne de la Tarentaise ». Elle est en outre desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes avec la gare de Grésy-sur-Isère.

    Urbanisme

    Typologie

    Grésy-sur-Isère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,4 %), terres arables (28,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de Grésy remonte à l'époque romaine et vient du latin Gratiacum qui signifie « domaine de Gratius »[7].

    Histoire

    Des traces de vie datant de l'époque du néolithique ont été retrouvées. Le village de Grésy-sur-Isère date de l'époque romaine. L'un des grands patrimoines de ce village est son ancienne église qui date également de l'époque romaine : des billes en terre ainsi que de nombreux restes humains y ont été retrouvés. Depuis peu, un abri en matériaux modernes la protège des intempéries.

    Quant au château vicomtal de Grésy, dont il ne reste aucun vestige visible, il fut le centre de la seigneurie de Grésy.

    La famille Cisa Asinari di Gresy domiciliée à Pignerol puis à Turin portait le titre de baron puis de marquis de Grésy. Cette famille descend de Giovanni Battista Guaragno riche marchand à Chambéry au XVIe siècle, dont l'épouse chambérienne était née Jeannette Cise.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Mairie de Grésy-sur-Isère.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1884 1886 MAIGE Joseph    
    1886 1887 DUNAND Auguste    
    1887 1891 FEIGE François    
    1891 1902 REY Emmanuel    
    1902 1908 METRAL Pierre    
    1908 1925 VIONNET Eugène    
    1925 1929 FEIGE Charles    
    1929 août 1944 BLONDIN Louis    
    août 1944 septembre 1944 TREPIER René    
    septembre 1944 mai 1945 FLORET Jean    
    mai 1945 novembre 1947 TREPIER René   Vice-président du Comité de Libération
    novembre 1947 1962 BLONDIN Louis    
    1962 1977 BALLAZ Jean    
    1977 1978 VERGNAY Pierre    
    1978 1986 GONNARD Jacques    
    1986 1989 ROSSET Jean-Louis    
    1989 1991 VERZOTTI Marc    
    Mars 1991 Octobre 2006 Pierre Bonnet    
    décembre 2006 mars 2008 Michel Viallet PS  
    mars 2008 En cours
    (au avril 2014)
    François Gaudin    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2018, la commune comptait 1 229 habitants[Note 4], en diminution de 1,21 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    9261 0611 1761 4011 4861 4721 4641 4721 463
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 4481 4471 4181 4051 1441 062953912822
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    721708713725655632593611626
    1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 - -
    5878901 0431 2001 2611 2421 229--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens.
    • Ancienne église Saint-Pierre-aux-liens, surnommée « La belle endormie »[12].
    • Maison Pajean, ancienne maison des gardes du château.
    • Tour de Pacoret ; aujourd'hui c'est un hôtel-restaurant.
    • Écomusée des Coteaux du Salins : un écomusée où la vie d'autrefois se montre dans une quinzaine de petits sartots édifiés à flanc de coteau : école, fruitière, laiterie, forge, cave, moulin... Des machines-outils, des tracteurs et un musée du sapeur-pompier complètent l'ensemble.
    Depuis plusieurs années, l'écomusée propose des animations thématiques adaptées aux saisons : le mois du livre savoyard, le tour du monde en 300 crèches, la folie des œufs, le vrombissement des moteurs, etc.
    • Maison du poète Jean-Pierre Veyrat

    Personnalités liées à la commune

    Jean-Pierre Veyrat (1810-1844), poète savoyard.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albertville », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Gresy-sur-isere, « Mairie de Grésy-sur-Isère », sur www.gresy-sur-isere.com (consulté le ).
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. D.D., « L’église “la Belle endormie” a résonné au son de divers orchestres », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
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