Glux-en-Glenne

Glux-en-Glenne (Yeu en bourguignon-morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Glux-en-Glenne
Photo 1 Vue générale du bourg de Glux-en-Glenne.
Photo 2 La porte Rebout à l'entrée du site de Bibracte.
Photo 3 Le centre européen de recherche de Bibracte.
Photo 4. Vue du mont Beuvray depuis Glux-en-Glenne.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs
Maire
Mandat
René Blanchot
2020-2026
Code postal 58370
Code commune 58128
Démographie
Gentilé Gluxois(es)
Population
municipale
92 hab. (2018 )
Densité 4,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 26″ nord, 4° 01′ 54″ est
Altitude Min. 409 m
Max. 855 m
Superficie 22,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Chinon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Glux-en-Glenne
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Glux-en-Glenne
Géolocalisation sur la carte : France
Glux-en-Glenne
Géolocalisation sur la carte : France
Glux-en-Glenne
Liens
Site web mairie-glux-en-glenne.fr

    Situé non loin des limites occidentales du département de Saône-et-Loire, dans l'ancienne région de Bourgogne, au centre du massif montagneux du Morvan et en plein cœur du Parc naturel régional du Morvan[1], le petit village de Glux-en-Glenne abrite sur son territoire une partie du site archéologique de la cité antique de Bibracte (partagé avec la commune voisine de Saint-Léger-sous-Beuvray), centre névralgique du pouvoir de l'aristocratie des Éduens, puissant peuple de la Gaule celtique.

    La petite cité morvandelle héberge également sur son territoire les sources de l'Yonne, rivière bourguignonne, principal affluent de la rive gauche de la Seine qui s'écoule depuis les pentes du mont Préneley, principal sommet et point culminant de la commune avec ses 855 mètres d'altitude.

    Cette situation liée à son positionnement géographique et à son passé historique donne à ce petit village rural une dimension particulière, son territoire abritant également le Centre européen d'archéologie de Bibracte, associé au centre régional de conservation et d’étude des collections archéologiques créé à l'initiative du ministère de la Culture.

    La commune, située dans l'arrondissement de Château-Chinon-ville, est également adhérente à la communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs depuis la création de celle-ci au .

    Ses habitants sont les Gluxois(es). Le nom de « Glenne » est lié à une ancienne châtellenie ducale, puis royale dite de Glenne (ou de Glaine). Ce fief, dépendant à l'origine de l'évêché d'Autun, a été créé durant le Moyen-Âge central, les ruines de l'ancienne forteresse médiévale étant encore visibles sur une crête rocheuse dominant le territoire de la commune voisine de La Grande-Verrière, au niveau du hameau de Glenne, située dans le département de Saône-et-Loire.

    Géographie

    Plan du territoire de Glux-en-Glenne

    Localisation

    Le territoire communal de Glux-en-Glenne se situe approximativement au centre du massif de basse montagne du Morvan, en Bourgogne-Franche-Comté, dans son secteur le plus élevé, désigné par les géographes et l'office de tourisme local sous le nom de Haut-Morvan. La commune est d'ailleurs présentée comme étant la plus élevée du département avec la présence sur son territoire du mont Préneley qui culmine à 855 mètres d'altitude, le point le plus bas (sortie de la rivière de la Roche du territoire communal) étant supérieur à 400 mètres d'altitude.

    Le centre du bourg de Glux-en-Glenne se situe à environ 18,3 km de Château-Chinon (ville)[2], principale commune de cette partie du massif, ainsi qu'à 87 km de Dijon, préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, 248 km de Paris et 421 km de Marseille[3].

    Description

    Le site web de la commune de Glux-en-Glenne[4], présente ce village comme étant :

    «  le plus haut village de Bourgogne domine les bassins de la Seine et de la Loire ...//... nichée au cœur des trois sommets du Morvan. »

    Il s'agit d'une petite localité rurale composée d'un bourg central et de quelques hameaux à l'habitat très peu dense, car la commune est enclavée dans la partie la plus haute d'une zone de basse montagne, son territoire s'étendant sur 2 206 hectares. L'espace forestier de cette petite cité morvandelle, d'une superficie de 1 297 hectares composée de feuillus (comprenant essentiellement des chênes et des hêtres) et de résineux (comprenant essentiellement des douglas, des sapins pectinés et des épicéas), correspond à plus de la moitié de la surface de son territoire[5].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Carte géologique du massif du Morvan.

    Glux-en-Glenne est située dans le massif du Morvan, petit ensemble montagneux détaché du Massif central qui représente le morceau de ce socle cristallin le plus avancé vers le nord à la limite de la bordure sédimentaire du Bassin parisien[6].

    Cette montagne est formée de roches métamorphiques (gneiss, micaschistes) mêlées à des roches magmatiques (granites, porphyres). Les roches de la commune sont essentiellement de nature basaltique et rhyolithique (voir carte).

    Deux des principaux sommets de ce massif, dépassant tous les deux les 800 mètres d'altitude, le mont Beuvray, en limite du territoire de Glux, et le mont Préneley, entièrement situé sur le territoire de la commune cernent le bourg central au sud et à l'ouest. Le point culminant du Morvan, dénommé le Haut-Folin (seul sommet à dépasser 900 mètres d'altitude) est, quant à lui, situé à moins de cinq kilomètres des limites septentrionales du territoire communal.

    Hydrographie

    Véritable château d'eau de la région en raison de son altitude, le territoire de Glux-en-Glenne est sillonné par de nombreux cours d'eau qui prennent leurs sources aux pieds des différents sommets de la commune.

    La Roche, une petite rivière qui prend sa source au pied du Mont Beuvray et qui longe le sud du territoire communal, d'une longueur de 19,4 kilomètres, est affluent de la rive droite de l'Alène, et donc un sous-affluent de la Loire[7]. Cette rivière possède deux affluents dont les sources sont situées dans la commune de Glux : le ruisseau de la fontaine-Saint-Pierre et le ruisseau du moulin de la Chautte.

    L'Yonne est une rivière du bassin parisien, principal affluent de la Seine, d'une longueur de 292,3 kilomètres[8]. Cette rivière reçoit un affluent dont la source est située dans la commune voisine de Saint-Prix, il s'agit du ruisseau de Belle Perche, d'une longueur de 1,2 kilomètre[8].

    Vue panoramique de la tourbière d'où sourd l'Yonne, sur le mont Préneley, la silhouette du sourcier indiquant le site de la source.

    Le Ruisseau de l'Argentolle, d'une longueur de 5 kilomètres, prend sa source dans le bourg central de Glux[9]. ce cours d'eau est un affluent de l'Arroux et donc un sous-affluent de la Loire

    Climat

    La commune, située au cœur de la partie la plus haute du massif du Morvan (secteur du Bois-du-Roi), se caractérise par des précipitations nombreuses et importantes, des automnes et hivers longs et rigoureux, des printemps présentant de grandes différences d'une année à l'autre, et des températures assez modérées en été[10].

    Tableau de températures pour 2017

    Ce tableau de températures concerne le village de Glux-en-Glenne.

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) −2,7 2,1 4,2 1,6 9,1 13,7 14,5 13,3 9,4 7,2 2,1 −2
    Température maximale moyenne (°C) 4,5 11,3 15,1 16,8 21,9 26,6 26,8 26,6 20,8 18,7 10,3 8
    Source : Climat de Glux-en-Glenne pour 2017 sur linternaute.com, d'après Météo France.

    Tableau pluviométrique de 2006 à 2008

    Ce tableau pluviométrique concerne la ville de Château-Chinon, située à moins de vingt kilomètres de Glux-en-Glenne et située, elle aussi dans une zone de moyenne montagne, mais à une altitude légèrement inférieure.

    Relevé pluviométrique de Château-Chinon (Ville) de 2006 à 2008
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 64,4 102,4 184,1 62,2 130,5 71,4 51,7 210,2 107,8 146,1 169,1 62,4 1 362,3
    Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 144,2 145,1 146,4 40,9 166,1 150,2 186,5 167,9 105,3 35 73,6 110,8 1 472
    Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 113,8 50,6 190,2 120,6 99 56,4 100,7 131,6 97,3 120,4 83,2 80,4 1 244,2

    Voies de communication

    Itinéraire du GR de Pays Tour du Morvan dans le Parc naturel régional du Morvan

    Les sentiers de Grande Randonnée

    Le territoire de la commune est sillonné par deux grands sentiers balisés, dénommés sentiers de grande randonnée (GR) :

    1. Le sentier GRPTM, dit du « tour du Morvan » :
    ce sentier de grande randonnée dénommé « Sentier de grande randonnée de pays Tour du Morvan » qui traverse les trois départements de la Nièvre, de l'Yonne et de la Côte-d'Or, traverse le territoire de la commune, selon un axe nord sud.
    1. Le sentier GR 131, dit du « Mont Beuvray à Autun » :
    ce sentier de grande randonnée 131 (GR 131) relie l'oppidum de Bibracte, situé sur le Mont Beuvray à la ville d'Autun, et emprunte donc une fraction du territoire de la commune dans sa partie méridionale.

    Les voies routières

    Le territoire de la commune de Glux-en-Glenne est traversé par de nombreuses routes départementales dont voici la liste exhaustive :

    1. La route départementale 3 (RD 3) relie la commune de Glux-en-Glenne (à la limite du territoire communal) à celle de Saint-Léger-sous-Beuvray, puis se dirige vers l'est en direction de la ville d'Autun, ces deux communes étant situées en Saône-et-Loire.
    2. La route départementale 18 (RD 18) sert de jonction entre la RD 3 à l'entrée du territoire communal et permet de relier la commune de Glux-en-Glenne avec, entre autres, celles d'Onlay et de Moulins-Engilbert, situées dans la Nièvre.
    3. La route départementale 300 (RD 300) traverse le bourg central (chef-lieu) de Glux-en-Glenne sert de jonction en direction du sud entre la RD 18 près du hameau de l'Échenault avec la RD 197.
    4. La route départementale 197 (RD 197), située en bordure septentrionale du territoire communal, permet de relier Château-Chinon (campagne) et Château-Chinon (ville), sous préfecture de la Nièvre et siège de la communauté de communes, en passant par le territoire de la commune de Fachin.
    5. La route départementale 500 (RD 500) relie, en direction du nord, le bourg central (chef-lieu) de Glux-en-Glenne à la commune voisine d'Arleuf en passant par le massif du Haut-Folin et sa station de ski, culminant à 901 mètres d'altitude. Il s'agit donc de la route la plus élevée du massif du Morvan.
    6. La route départementale 260 (RD 260), située à l'est du territoire communale, permet de relier le bourg central (chef-lieu) de Glux-en-Glenne à la commune voisine de Saint-Prix, située en Saône-et-Loire.
    7. La route départementale 274 (RD 274), partant en direction du sud, rejoint le sommet du mont Beuvray, permettant ainsi d'accéder aux ruines de la cité antique de Bibracte. Son tracé, détaché de la RD 3, épouse les limites orientales du territoire communal avant de rejoindre la même route, formant ainsi une boucle de quelques kilomètres.

    Transports publics

    En 2019, le territoire de la commune de Glux-en-Glenne n'est desservi par aucune ligne de transport en commun, mais certaines lignes de cars ou de voies ferrées sont situées à proximité de ce territoire. La ligne Buscéphale qui relie Château-Chinon à Autun passe par la commune d'Arleuf, située à quinze kilomètres au nord de la commune.

    La gare ferroviaire la plus proche de la commune est la gare d'Autun, située sur la ligne d'Étang à Santenay (via Autun), mais celle-ci n'est plus desservie par train depuis le [11]. La gare ferroviaire la plus importante du secteur est la Creusot-TGV et celle-ci est située à environ quarante kilomètres de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Glux-en-Glenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,5 %), prairies (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Morphologie urbaine

    Maison typique morvandelle de l'époque médiévale.
    Dessin d'Eugène Viollet-le-Duc (1856).

    Au premier trimestre 2019, la commune n'a pas encore fait paraître de plan local d'urbanisme.

    De nombreuses maisons typiquement morvandelles sont présentes sur le territoire de la commune. Ces constructions correspondent à une architecture de type autarcique, c'est-à-dire qui utilise des matériaux locaux, issus de la culture ou d'extraction locale, tel que le bois, le chaume (remplacé ensuite par l'ardoise à compter de la fin du XIXe siècle, la chaux, l'arène granitique ou gorre et le granit. L'observatoire du conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) présente sur son site l'exemple d'une maison morvandelle réhabilitée, située sur le territoire de la commune Glux-en-Glenne[19].

    Logements

    En 2006, il y avait 128 logements répertoriés sur le territoire communal, 14 logements étant vacants, 51 d'entre eux, des résidences principales et les 63 logements restants, des résidences principales. Ce sont pour la totalité des maisons de type individuel (villas, fermes, maisons rurales). En 2006, 92,2 % des résidents sont propriétaires contre 78,2 %, en 1999[20].

    Lieux-dits, Hameaux et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Glux-en-Glenne, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[21].

    • Pré du Massé (Bas-Folin)
    • les Courreaux
    • Pré de la Grande Fontaine
    • Guichets
    • les Merles
    • les Tourneurs
    • la Comme au Diable
    • les Calots
    • la Frasse
    • les Mittets
    • la Barraque
    • les Francorts
    • Étang des Moines
    • le Fond
    • les Francillons
    • Anvers(e)
    • Fontian
    • les Vaillants
    • les Maurins
    • Mont Préneley (source de l'Yonne)
    • les Vernes
    • les Boulats
    • les Lamberts
    • le Port
    • Port des Lamberts
    • Santasse
    • Haut de la Croix
    • les Fous de la Crèche
    • Chazet
    • La Grande Vente
    • les Grands Cheintres
    • les Cléments
    • Villechaise
    • le Crot de l'Enfer
    • l'Échenault
    • la Mouille Noiron
    • les fouets Dame
    • la Goutte au Prou
    • Oppidum de Bibracte (partagé avec la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray)
    • la Chaume
    • Vers les Beaux
    • Col de la Croix du Rebout (Entrée du Musée)

    Risques naturels

    La totalité du territoire de la commune de Glux-en-Glenne est située en zone de sismicité n°1, comme la plupart des communes de son secteur géographique[22].

    Terminologie des zones sismiques[23]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 1Très faibleaccélération = 0,4 m/s2

    Toponymie

    Le nom du village se décompose en deux noms distincts séparés par la préposition « en »:

    Glux

    Glux, petit village de la châtellenie de Glenne, était nommé « Ly » en 1287, « Lyeu » en 1297, « Lyeux » en 1454, « Glue » en 1707. Le terme peut provenir du latin Locus qui signifie lieu, endroit, voire du latin Lucus, signifiant clairière ou bois sacré[24].

    Le nom peut également provenir de la langue Bourguignonne, dans laquelle le terme de glu signifie le seigle pour désigner le chaume, couverture en paille de seigle, qui recouvrait, autrefois, les fermes de la région.

    Glenne

    Ce terme évoque l'arête rocheuse qui se situe à l'Ouest de la commune de La Grande-Verrière, elle-même située à l'est du territoire de Glux et où se positionnait le « castrum de Glana ». Cette appellation peut provenir du latin glans, fruit du chêne, nombreux en cette région. Une origine gauloise liée au mot celtique glen a été évoquée par le découvreur de la cité gauloise de Bibracte, Jacques-Gabriel Bulliot[25].

    Selon le Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, paru en 1890, le nom de « Glenne » (ou glaine) a été employé dans le Morvan pour désigner « les parties les moins favorisées du sol, par opposition avec les bonnes terres concentrées sur les croupes ou à la base des montagnes qui portaient le nom d'ouches. »[26]

    Histoire

    Préhistoire

    La présence d'un grand nombre de silex taillés et d'objets datant de l’âge de la pierre polie sur l’ensemble du site du mont Beuvray indique que plusieurs occupations humaines datant du néolithique ont pu être identifiées[27].

    Selon l'abbé Joly, premier directeur des antiquités préhistoriques de la circonscription de Dijon nommé en 1958[28], Il n'y a pas de « mégalithes » proprement dit dans cette partie du Morvan, c'est-à-dire de monument lié au mégalithisme, présents sur le territoire de Glux-en-Glenne et ses environs, cependant, certains rochers ou de très gros blocs pierreux ont pu être identifiés comme tels par le passé; leur identification n'étant due, en fait, qu'à un usage historique, souvent de nature folklorique, et lié à des superstitions entraînant certaines confusions[29].

    Antiquité

    La confération éduenne

    La cité de Bibracte est fondée à la fin du IIe siècle av. J.-C., au sommet du mont Beuvray, par les éduens, peuple gaulois établi dans les actuels départements français de la Nièvre et de Saône-et-Loire ainsi qu'au sud de celui de la Côte-d'Or. Bibracte est leur capitale de fait et se positionnait au centre d'une vaste fédération de peuples.

    Un sanctuaire situé aux environs des sources de l’Yonne (Mont Préneley) a été découvert lors de fouilles organisées entre 1978 et 1983. Il s'agit d'un site où les Gaulois adoraient la divinité de la source, personnifiée sous le nom de la déesse Icauna[30].

    Les Romains firent, dès le IIe siècle av. J.-C., alliance avec eux, et le Sénat romain les proclama frères de la république. Rome profita de la rivalité qui divisait les Éduens et les Arvernes pour intervenir dans les affaires de la Gaule. Malgré le ralliement tardif de ce peuple à Vercingétorix, chef gaulois qui mena la lutte contre l'armée romaine, l'ensemble de la Gaule fut conquise par Jules César en 52 av. J.-C..

    Le géographe Strabon, qui écrit après la mort de Jules César, signale encore Bibracte comme place forte des Éduens[31]. Cependant, la fondation d'Augustodunum (Autun) situé à 25 km de là, sous le règne d'Auguste en 15 avant J.C. entraînera un abandon progressif de la place par ses habitants.

    Moyen Âge

    Durant la période médiévale, les moines d'Autun édifient près du village de Glux une grange monastique, dépendance d’une abbaye locale et qui sera occupée du XVe siècle au XVIIe siècle par un couvent de moines franciscains.

    Du XIIIe siècle au XIXe siècle, une grande foire annuelle perpétuait la tradition commerciale et économique de l'ancienne cité gauloise du Mont Beuvray[32].

    Le territoire de l'actuelle commune dépendait en grande partie des seigneurs de Glenne, dont le château était situé vers l'est, sur l'actuelle territoire de la commune de La Grande-Verrière et dont on peut encore découvrir quelques ruines.[33]. Néanmoins, une petite partie du territoire situé au sud des sources d'Yonne dépendait des seigneurs de Larochemillay.

    La Châtellenie de Glenne
    Sceau de Robert II de Bourgogne

    Les seigneurs de Glenne font leur apparition au cours du XIe siècle[34], le plus ancien d'entre eux est un certain Ponce de Glenne, avoué de l'abbaye de Saint-Symphorien d'Autun qui participera à la première croisade ordonnée par le pape Urbain II. Ce premier seigneur de Glenne décédera en 1098[35]. Son fils Théobald, puis son petit-fils Gauthier lui succéderont jusqu'en 1150 et s'intitulaient alors sous l'appellation d'« archidiacre-cardinal d'Autun ». Renaud de Glenne, descendant de Gauthier participa à son tour aux croisades, à la suite de l'appel du moine bourguignon Bernard de Clairvaux. À la suite du mariage de sa fille Alix en 1171 qui épousa Jean Ier de Chatillon-en-Bazois, le fief de Glenne passa sous le contrôle de la Maison de Chatillon[36]. À la suite de différents mariages, partages, rachats et échanges de terres, la seigneurie de Glenne passa à la famille de Saint-Vérain en 1289 qui partagea le fief avec l'évêque d'Autun.

    Au début du XIVe siècle, le domaine passe dans les mains du duc de Bourgogne Robert II, puis de son fils Eudes IV de Bourgogne qui offrit des compensations à l'évêque d'Autun pour récupérer l'ensemble des terres de Glenne, ce qui fut fait « le lundi, après la fête de Saint-Nicolas de l'été 1321 » au lieu-dit La Grange de Jailly à Touillon. Après quelques contestations liées à des règles de bornage, le fief de Glenne fut définitivement acquis par les ducs de Bourgogne qui, dès lors, nommèrent des châtelains pour gérer le domaine. Une partie du territoire de l'actuelle commune de Glux, située au-delà du village de l'Échenault, dans sa partie méridionale, dépendait du Comté de Larochemillay, cependant, en 1307, les seigneurs locaux reconnurent la suzeraineté des ducs de Bourgogne[37].

    À la mort du duc Charles le Téméraire en 1477, le Duché de Bourgogne est définitivement réuni à la Couronne de France et le domaine de Glenne devient une châtellenie royale.

    Temps Modernes

    Le marquis Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau
    Les derniers seigneurs de Glenne

    Vendue et rachetée plusieurs fois par le roi de France, la châtellenie de Glenne est de nouveau mise en vente. Elle sera adjugée à Madeleine Boivin de Bonnetot, dont la fille dénommée Marie-Catherine d'Aligre épousera le seigneur de Saint-Fargeau, lesquels auront comme fils, le révolutionnaire Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, futur président du Parlement de Paris et député de la noblesse aux États généraux de 1789[38].

    En 1790, à la suite de l'action de ce même Lepeletier de Saint-Fargeau et de ses condisciples de l'assemblée constituante, le domaine de Glenne devient bien national.

    L'éditrice Héloïse d'Ormesson, fille de l'écrivain Jean d'Ormesson décédé en 2017, est une des dernières descendantes connues des châtelains de Glenne[39].

    Une mine de plomb « argentifère » fut exploitée à plusieurs reprises depuis le XVIIIe siècle dans le secteur de l'Huis-Chaise (aujourd'hui le hameau de Villechaise). Une personne dénommée Lesage entreprit de l'exploiter en 1785 depuis le territoire de Saint Prix, mais le coût prohibitif lui fit arrêter l'exploitation. D'autres tentatives d'exploitation de cette mine furent effectuées les siècles suivants, mais sans grand succès, là non plus[40].

    Époque contemporaine

    Morvan, terre nourricière

    À compter du début du XIXe siècle, la région du Morvan, notamment sa partie nivernaise, fut un lieu privilégié pour favoriser le placement d'enfants de l'Assistance Publique de l'ancien département de la Seine. Des « nourrices sur place », issues de familles d'artisans ou de paysans appauvris par la révolution industrielle, accueillent des nourrissons dénommés « petits paris » de l'Assistance afin de les allaiter chez elles. Le , « les entretiens de « Bibracte-Morvan » organisés au centre de recherche européen de Glux-en-Glenne évoquent ce thème et cette histoire qui a marqué fortement la mémoire locale[41].

    Les travaux d'agrandissement du centre de recherche de Glux-en-Glenne en 2011.
    Seconde guerre mondiale

    Après la signature de la convention d'armistice du 22 juin 1940, Glux et le Morvan se retrouvent en zone occupée, mais du fait de son isolement et de la présence d'importantes zones forestières, la région vit naître d'importants réseaux de résistance. Le plus proche de Glux, dénommé le « maquis Louis », était situé dans la commune voisine de Larochemillay, au camp des Fraichots. Celui-ci était constitué de nombreux jeunes locaux, dont de nombreux gluxois[42], parmi lesquels le menuisier Émile Blanchot qui, à la suite d'une dénonciation, sera fusillé par l'armée allemande le à Mellecey[43],[44].

    La découverte de Bibracte

    Le négociant en vin français Jacques-Gabriel Bulliot, passioné d'histoire et membre de la Société éduenne des lettres, sciences et arts découvre en 1851 des restes d'un camp romain au sommet du mont Beuvray à proximité d'une petite chapelle médiévale. En 1867, malgré de nombreuses controverses, Napoléon III missionne Bulliot pour finaliser ses recherches de Bibracte sur le mont Beuvray.

    En 1984, le site de la ville antique est classé « Monument historique », puis proclamé « grand site national » en 1985 et, enfin, inscrit sur la liste des « Grands Travaux », initiés par le président de la République François Mitterrand en 1989. Le secteur de l'ancienne cité de Bibracte fait depuis l’objet de fouilles archéologiques permanentes.

    En 1994, le premier bâtiment du centre européen de recherche archéologique est construit sur le territoire de la commune. Au printemps 1995, le président François Mitterrand inaugure ce centre archéologique en même temps que le musée de Bibracte, situé non loin de Glux. Le centre de recherche bénéficiera en 2012 d'un agrandissement de sa surface avec la construction d'un bâtiment annexe afin de créer de nouveaux espaces de conservation[45].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Glux-en-Glenne est composé de neuf membres, dont un maire, un adjoint au maire et sept conseillers municipaux[46].

    Celui-ci gère également de nombreuses commissions dont notamment la voirie, l'eau, la valorisation touristique, les finances, le CCAS, sa délégation au SIEEEN[47], le syndicat intercommunal d'énergies d'équipement et d'environnement de la Nièvre, ainsi qu'au au GIPe Bourgogne-Franche-Comté, organisme public régional et opérateur de services numériques pour les collectivités locales de la région[48]

    La commune compte également un siège à l'assemblée intercommunale de la communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs, dont le siège est situé à Château-Chinon.

    Élections municipales

    Les neuf candidats à l'élection municipale de 2014 ont tous été élus dès le premier tour de scrutin. Madame Annick Alévèque est le candidat qui obtiendra le plus de suffrage avec 93,15 % des voix. Le conseil municipal reconduira René Blanchot comme maire de la commune[49].

    Élections présidentielles

    Les élections présidentielles de 2017 indiquent le fort ancrage à gauche des électeurs de la commune, malgré un taux d'abstention relativement important.

    Élection présidentielle de 2017[50]
    Candidat1er tour2e tour
    Glux-en-GlenneNational Glux-en-GlenneNational
    Emmanuel Macron16,67 %24,01 %71,74 %66,10 %
    François Fillon16,67 %20,01 %
    Jean-Luc Mélenchon36,67 %19,58 %
    Marine Le Pen3,33 %21,25 %28,26 %33,90 %
    Benoît Hamon23,33 %6,36 %
    Votants65,22 %77,77 %69,57 %74,56 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1858 1861 Auguste Ernest d'Aboville[51] Droite  
             
    4 décembre 1954 17 mars 2001 Hubert Martin   Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur en 1994, Chevalier de l'Ordre National du Mérite en 1986
    mars 2001 mars 2008 Thérèse Vobmann   Receveuse de La Poste
    mars 2008 En cours René Blanchot   Retraité SNCF

    Jumelages

    Glux-en-Glenne est jumelé avec une petite ville italienne de la province de Bologne qui possède également un site archéologique[52].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2018, la commune comptait 92 habitants[Note 2], en diminution de 10,68 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    649632662712731734808809823
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    772785800834825789824802838
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    818786689587575544530447358
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    30624217514311410510310494
    2018 - - - - - - - -
    92--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56]. |recens-prem=2006.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Dijon, le village de Glux-en-Glenne,en raison de sa faible population, ne dispose d'aucun établissement scolaire. Les établissements d'enseignement primaire les plus proches sont situés à Saint-Léger-sous-Beuvray pour l'école maternelle et à Villapourçon pour l'école primaire. La commune est située dans l'académie de Dijon[57].

    Équipement et événements sportifs

    La commune ne possède pas d'équipement sportif notable. Elle se situe cependant dans une région naturelle qui peut accueillir de façon ponctuelle, quelques événements sportifs.

    Ski de fond

    Situé dans la forêt domaniale de Saint-Prix, à moins de cinq kilomètres du centre du village de Glux qui est l'agglomération la plus proche le secteur du Haut-Folin avec ses 900 mètres d'altitude bénéficie depuis 1980 de l'aménagement de cinq pistes de ski de fond, pour un total de quarante kilomètres d'exploitation. Le site, relié au bourg par la RD 500, est géré par une association locale, dénommée SKIMO[58].

    Présentée comme l'unique station de ski de l'ancienne région de Bourgogne, la station est ouverte en décembre 2017[59].

    En février 2018, l'enneigement est suffisant et celle-ci est tombée en abondance sur le territoire de Glux et de ses environs. Un chalet, situé au départ des pistes, proposant des collations aux skieurs, est ouvert par l'association lors de la saison[60].

    Rallye automobile

    Les épreuves du « rallye d'Autun - Sud Morvan » (connu autrefois sous le nom de « rallye de la Châtaigne ») des années 2012 et 2015, organisé par l’ASA Morvan durant la période estivale, ont emprunté les voies communales du village de Glux-en Glenne[61],[62]

    Épreuves cyclistes

    Profil de l'étape
    Le Tour de France

    Les cyclistes du Tour de France durant l'édition de 2007 ont traversé le territoire de Glux-en-Glenne au cours de la cinquième étape.

    Les coureurs ont emprunté la route départementale 300 depuis Arleuf, puis ils ont franchi le sommet du Haut-Folin, classé en col de 2e catégorie, et se sont ensuite dirigés vers Saint-Léger-sous-Beuvray en empruntant la route départementale 3, afin de se rendre ensuite à Autun, ville arrivée de l'étape.

    Étape Date Villes étapes Type Distance (km) Vainqueur d’étape
    5e étape Jeu. 12 juilletChablisAutun184 Filippo Pozzato
    Le Tour du Nivernais-Morvan

    Les cyclistes du Tour Nivernais Morvan, durant l'édition 2012 de l'épreuve, sont partis du bourg central de Glux-en-Glenne, au cours de la 2e étape qui reliait Glux à Château-Chinon, passant par le mont Beuvray en empruntant la route départementale 274.

    Santé

    Le centre hospitalier et la maison médicale les plus proches de la commune sont situés à Château-Chinon, la pharmacie la plus proche est située à Saint-Léger-sous-Beuvray[63].

    Cultes

    La communauté catholique de Glux-en-Glenne et son église (propriété de la commune) dépendent de la paroisse de Moulins-Engilbert qui est raccordée au groupement de paroisses du Morvan-Bazois, lui-même rattaché au diocèse de Nevers[64].

    Médias

    • Presse écrite
    Le Journal du Centre, journal quotidien régional français distribué dans tout le territoire du département de la Nièvre, traite essentiellement d'informations locales.
    • Station de radio locale
    Radio Morvan (anciennement Radio Morvan Force 5), qui émet 24 heures sur 24 en stéréophonie des programmes musicaux, traite également de l'information locale. Sa fréquence est 95,8 MHz en FM.
    • Téléphonie mobile
    Bien que situé dans une zone montagneuse, le village de Glux-en-Glenne ne possède pas de grandes zones blanches où la couverture téléphonique n'est pas assurée, hormis quelques zones boisées et désertes. Cette particularité est due à la proximité de l'émetteur du Haut-Folin, situé au lieu-dit du Bois du Roi et donc installé non loin de la limite septentrionale du territoire communal qu'il domine[65],[66].
    En conséquence, La couverture réseau de la plus grande partie des zones habitées de la commune est excellente, et présente un déploiement bien avancé de la 4G[67].
    Opérateur 2G 3G 4G FH
    Orange  Oui  Oui  Oui  Oui
    Bouygues Telecom  Oui  Oui  Oui  Oui
    Free  Oui  Oui  Oui  Oui

    Vie associative

    La commune gère un comité des fêtes (lié en grande partie à l'organisation de la fête annuelle des myrtilles), mais elle subventionne également l'association du patrimoine du pays de Glux-en-Glenne, celle-ci ayant pour vocation « la recherche, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine matériel et immatériel de la commune »[68].

    Manifestations culturelles

    Période Événements
    Août
    panier de myrtilles

    « La fête des myrtilles » (49e édition en 2018, du 04 au 05 août).

    Ces deux journées se présentent comme « événement très attendu dans la région » et permettent au public d'assister à de nombreux spectacles (bal traditionnel, danse folklorique, retraite au flambeau et feu d'artifice), des expositions (liées aux traditions locales) mais aussi de déguster des tartes aux myrtilles, préparées par des bénévoles[69]. Cette manifestation fête son cinquantième anniversaire en 2019.

    Économie

    Emploi

    Selon l'INSEE[70] :

    • le taux d'activité des résidents de Glux-en-Glenne âgés de 15 à 64 ans en 2014 est de 80,9 %
    • le taux de chômage des résidents de Glux-en-Glenne âgés de 15 à 64 ans en 2014 est de 7,9 %

    En ce qui concerne les 22 établissements actifs recensés au , dans la commune, la part (en emploi) de l'agriculture est de 18,2 %, la part de l'industrie est de 4,5 % , celle de la construction est de 9,1 %, celle de l'administration publique est de 9,1 % et la part du commerce, des transports et des services divers est de 59,1 %.

    Fiscalité

    Le taux de foyers fiscaux imposables à Glux-en-Glenne s'élevait à 24,50 % en 2015, soit douze foyers imposables sur un total de quarante-neuf, le montant de l'impôt sur le revenu net moyen par foyer fiscal s'élevant à 2 053 [71].

    Le CFPPA du Morvan

    Un « centre de formation professionnelle et de promotion agricoles » (CFPPA du Morvan), créé en 1995 est situé à Château-Chinon, ville siège de la communauté de communes à laquelle appartient le village de Glux-en-Glenne. Celui-ci est ouvert aux professionnels de l'agriculture et participe au développement local en proposant un service aux personnes (avec un accompagnement des demandeurs d'emploi), une agriculture biologique, des animations sportives et socio-culturelles[72].

    En collaboration avec le CFPPA, le centre de recherche archéologique européen situé à Glux-en-Glenne, a accueilli, durant une journée en décembre 2013, des porteurs de projets agricoles souhaitant créer leurs activités sur la commune et sa région[73].

    Secteur touristique

    La commune héberge sur son territoire un service de trois chambres d'hôtes, plusieurs maisons de vacances et un petit camping de sept places, ce dernier étant situé près des sources de l'Yonne, dans le petit hameau d'Anverse[74].

    La petite auberge du bourg est le seul établissement commercial de la commune. Propriété de la municipalité, ce bar restaurant a fait l'objet de vastes travaux de réhabilitation et a ouvert de nouveau ses portes en 2016[75].

    Le service d'accueil de l'office du tourisme local le plus proche de la commune est situé à Château-Chinon[76]

    Culture locale et patrimoine

    Le site de Bibracte

    Plan du site de Bribacte : le territoire de la commune de Glux s'étend à gauche de la voie principale indiquée en pointillé

    Le site antique remarquable de Bibracte est partagé entre les territoires des communes de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire) et de Larochemillay (Nièvre), mais aussi, pour une bonne partie, sur le territoire de Glux-en-Glenne, sur un replat du sommet du mont Beuvray. Le lieu fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [77]. Le , le site de Bibracte reçoit le Label « Grand site de France ».

    L'église Saint-Denis

    Cet édifice religieux a été reconstruit XXe siècle sur l'emplacement d'une église romane. Le chœur formé d'une abside romane est précédé d'une arcade retombant sur des pieds-droits à impostes et semble dater du XIIe siècle. Le clocher surmonté d'une flèche en bardeau, date de la même époque. La nef fut agrandie en 1843 et l'édifice ne présente pas de caractère nous dit l'abbé Baudiau. De nombreux matériaux de l'ancienne église furent réutilisés. L'église fut fermée en 2001, car elle menaçait de s'écrouler en s'enfonçant inexorablement dans le sol. Ceci à cause du poids de la toiture faisant s'écarter les murs de la nef. Elle fut sauvée de la destruction par l'Association pour la restauration de l'église, l'aide financière de la Fondation du Patrimoine et la municipalité qui reçut la récompense des Rubans du Patrimoine. Sa réouverture eut lieu le avec la célébration de la messe par monseigneur Francis Deniau, évêque de Nevers. Cette rénovation a permis de réinstaller les trois statues en bois polychrome de saint Denis XVIe siècle, la Vierge à l'Enfant XVIIe siècle et saint Étienne du XIXe siècle[78].

    Un oratoire gallo-romain, à proximité de l'église fut fouillé par Jacques-Gabriel Bulliot.

    Le château d'Abboville

    Château d'Aboville

    Situé dans le bourg central de Glux, ce château fut construit en 1888 par Christian d'Aboville. L'édifice de granit rose a été conçu dans un style Louis XIII, et fut en partie détruit par un incendie en 1983. Ses murs étant cependant restés debout, une rénovation permit de conserver ses deux pavillons et sa tour ronde. Non inventorié, non classé, il reste une propriété privée et ne se visite pas, sa photographie étant soumise à autorisation[79].

    La fontaine de « la Picherotte »

    Située au cœur du bourg de Glux, ce « point d'eau communautaire » que caractérise cette fontaine est bâti en pierre taillée, avec un petit édicule en forme de pyramide surmontée d'une croix d'où jaillit l'eau grâce à l'apport d'un tuyau de métal[80],[81].

    La ferme morvandelle

    Le « Glui »

    Le « glui », c'est le chaume, la paille de seigle que l'on utilisait pour fabriquer, autrefois, les toits des fermes morvandelles et auquel la commune rurale de glux doit probablement son nom[82].

    Le seigle, utilisé pour le toit des chaumières, n'était pas battu au fléau, mais de façon spécifique sur un instrument dénommé localement « vache » ou « âne », ce qui permettait que les rongeurs ne viennent pas ensuite grignoter la toiture. Le toit de glui était ensuite peigné et des branches de noisetiers entrelacées constituait l'assemblage de la charpente. Ce toit en chaume constituait un excellent isolant et pouvait résister une trentaine d'années, mais il fut remplacé progressivement par des toitures en tuiles.

    La Pierre de la Wivre

    Il s'agit d'un grand rocher d'environ dix à douze mètres de longueur sur trois ou quatre mètres de hauteur et de largeur, comprenant une partie creusée en son dessus servant de cuvette, pouvant contenir 25 à 30 litres d'eau[83]. Cette pierre porte ce nom en référence à la vouivre (Wivre signifiant « serpent »[84]), créature fantastique de la mythologie européenne, souvent considérée comme gardienne d'un trésor enfoui.

    Patrimoine culturel

    Bâtiment du centre de recherche archéologique européen

    Le centre de recherche archéologique européen

    Le bâtiment de ce centre archéologique de Bibracte, ouvert en décembre 1994, est implanté à proximité du bourg. Celui-ci accueille les chercheurs et les étudiants intéressés par le site de Bribacte, très proche, et dont la spécialité est l’étude de la civilisation celtique. Il s'agit en outre d'un lieu européen de référence pour la formation pratique des archéologues qui offre une plate-forme logistique comprenant des salles d'études et de conférences ainsi qu'une abondante documentation[85],[86].

    Patrimoine naturel

    Entités paysagères du Morvan
    • La « Dorsale boisée »
    • Le « Morvan des 400 m »
    • Les « Piedmonts »
    • Les « Franges »
    • Limites du parc naturel régional du Morvan

    Lors de la dernière révision de sa charte en 2007, le Parc naturel régional du Morvan a procédé à un découpage du territoire morvandiau pour obtenir quatre grands ensembles, subdivisés en vingt-trois entités paysagères. Glux-en-Glenne est située dans :

    • La « Dorsale boisée » (grand ensemble)
      • Le Haut Morvan Boisé (entité paysagère)

    Cette entité paysagère est constituée essentiellement de vastes forêts, avec de petites clairières, et de plans d'eau.

    Le site du Mont Beuvray

    Cette montagne (communément appelé le Beuvray dans la région), est située au confluent des bassins de l'Yonne, de la Seine et de la Loire. Le Beuvray est constitué de trois sommets : le Theurot de la Wivre avec sa pierre, le Theurot de la Roche qui sont situés sur le territoire de Glux et le Porrey, situé à la fois sur le territoire de Glux et de Saint-Léger-sous-Beuvray et qui en est le point culminant à 821 mètres d'altitude ; il est édifié la chapelle Saint-Martin au XIXe siècle, sur l'emplacement d'une chapelle bien plus ancienne et d'un temple gallo-romain.

    Le site des sources de l'Yonne

    Depuis le hameau du Port des Lamberts, un sentier mène au lieu dit des « sources de l'Yonne », près du mont Préneley. Ce site protégé par un chemin de planches dressé sur pilotis surplombant une tourbière est la propriété du conseil départemental de la Nièvre. Il a été officiellement choisi pour représenter la « source officielle », l'endroit étant indiqué au visiteur par une silhouette de sourcier découpée dans une plaque d'acier. Le site et son aménagement spécifique ont été inaugurés en mai 2010 par le vice-président de l'assemblée départementale chargé de l'environnement, le maire de la commune de Glux en Glenne, le président de la communauté de communes du Haut Morvan et le vice-président du Parc naturel régional du Morvan. Les travaux ont été subventionnés par diverses collectivités ainsi que par l'État[87].

    Les zones naturelles écologiques

    La commune comprend trois zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[88] :

    • ZNIEFF 260005613 du Mont Beuvray (partiellement).
    • ZNIEFF 260009939 de la montagne morvandelle et son piedmont (partiellement).
    • ZNIEFF 260014868 du mont Préneley des sources de l'Yonne et du ruisseau de la belle perche.

    Les forêts

    Le chêne est une des espèces d'arbres les plus communes des zones forestières entourant Glux-en-Glenne (photo de feuilles de Quercus petraea

    La forêt couvre actuellement environ 45 % du territoire du parc régional et plus de la moitié du territoire de la commune de Glux-en-Glenne[89].

    La forêt de feuillus représente plus de la moitié de la surface boisée pour l'ensemble du parc régional. Elle est principalement composée d'essences telles que le chêne et le hêtre en taillis sous futaie. La forêt de résineux est principalement composée de pin de douglas, d'épicéas et de sapin en futaie représentant moins de la moitié de la surface boisée parc régional. Le taux d’enrésinement varie cependant d’une commune à l’autre et le territoire de Glux-en-Glenne comprend une majorité de résineux[90].

    La commune comprend une surface boisée, partagée avec la commune de Saint-Prix, la forêt du Grand Montarnu.

    Arbres remarquables

    il s'agit d'un arbre isolé, un Quercus petraea, plus connu sous le nom de chêne sessile d'une hauteur de 20 mètres dont le tronc présente une circonférence de 4,5 mètres et qui est en bon état de préservation (propriété privée)[91].
    Ce représentant de l'espèce Abies alba, dit aussi sapin pectiné, très commun dans le Morvan, présente la particularité d'avoir formé une "triplette" de troncs. Sa hauteur dépasse les trente mètres pour une circonférence de 4,2 mètres, sa grande taille lui permettant de servir de repère aux randonneurs (propriété privée)[92].

    Le paysage

    Outre ses forêts, ses cours d'eau, ses sites architecturaux, la commune offre d'autres particularités, notamment grâce à son altitude. Le Morvan étant un massif isolé entouré de plaines, ses plus hauts sommets permettent de découvrir des panoramas sur de grandes distances :

    Lorsque le ciel est dégagé, sans brume et vierge de toute pollution, il est possible d'admirer depuis les hauteurs de la commune (pente du Folin ou du Beuvray, sommet du mont Preneley, le massif du Mont-Blanc qui se détache vers le sud-est. Une photo, publiée par un journal local en janvier 2016 atteste de cette particularité[93]

    La faune locale

    Pipistrelle
    escargot de bourgogne

    On peut observer de nombreuses espèces à l'état sauvage dans la campagne et les forêts de Glux-en-Glenne[94]:

    Les métiers

    Les galvachers

    Ce terme désigne des rouliers c'est-à-dire des charretiers originaires de régions forestières françaises d'élevage bovin. Ces bouviers partaient pendant la bonne saison, de mai à septembre, « se louer » avec plusieurs paires de bœufs afin de réaliser des travaux de transports lourds, mais aussi du halage ou du labourage.

    Le site de la « mémoire du pays du Glux » évoque les derniers représentants de la galvache dans le secteur du Haut-Folin dans les années 1950. Il explique notamment que ces hommes encourageaient leurs boeufs avec un chant patoisant dénommé « le tiaulage », qu'ils possédaient des outils typiques tels qu'un couteau dénommé lui aussi « galvacher »[95].

    Les flotteurs

    Les forêts du Morvan ont permis grâce à l'apport de son bois le chauffage de Paris durant trois siècles, grâce au système du « flottage du bois dit à bûches perdues » sur l'Yonne, rivière qui prend sa source à Glux-en-Glenne[96].

    Le site du Port des Lamberts, situé sur le territoire de la commune, doit son nom à cette activité. Les bûcherons locaux débitaient des bûches d'un peu plus d'un mètre de longueur sur environ 15 centimètres de diamètre, dénommées « moulées », puis les empilaient sur site avant d’être charroyées par les galavachers, cités plus haut, jusqu’au Port des Lamberts où les moulées étaient déposées en grappes sur le cours d'eau pour approvisionner Paris en bois de chauffage. Le site de l'Écomusée du flottage du bois, située à Clamecy dans la Nièvre, présente les caractéristiques de cette ancienne activité[97].

    Musiciens et ménétriers

    Dans son ouvrage consacré aux légendes locales, l'écrivain George Sand évoque les ménestriers morvandiaux "meneu' de loup" (illustration de 1858)

    Les ménétriers (ménétrés) du Morvan sont des musiciens professionnels itinérants ayant parcouru les routes de village en village jusqu'au XIXe siècle pour animer les fêtes populaires, les comices et les bals locaux. Ils accompagnaient souvent des chanteurs qui s'exprimaient dans la langue locale.

    La romancière, dramaturge, épistolière française, George Sand, décrit ainsi leur action dans un de ses ouvrages liés aux traditions locales[98].

    «  Dans le Morvan, les ménétriers sont meneux de loup. Ils ne peuvent apprendre la musique qu'en se vouant au diable, et souvent leur maître les bat et leur casse leurs instruments sur le dos, quand ils lui désobéissent. Les loups de ce pays-là sont aussi des sujets de satan... »

    L'union des groupes et ménétriers morvandiaux, association créée au cours du XXe siècle tente de redonner vie à cette tradition avec des joueurs de vielle, de cornemuse, d'accordéon diatonique et de violon[99]. André Clément, « accordéoneux » de Glux-en-Glenne, a fait enregistrer sa musique sous le label des ménétriers du Morvan par l'éditeur Mémoires vives, d'Anost[100].

    Le patrimoine culinaire

    • Les quatr'heures morvandelles
    Les « quatr'heures morvandelles » ne sont pas un plat, proprement dit, mais un type de menu local proposé par de nombreux restaurants et auberges du Morvan. Il est généralement constitué de jambon rosette, d'une omelette au lard, du fromage blanc fermier à la crème (dénommé localement quiâque bitou) et d'une miche de pain à l'ancienne. Ce type de menu est proposé régulièrement dans l'unique auberge de Glux-en-Glenne, située au bourg[101].
    • La râpée morvandelle
    Cette « râpée » se présente sous la forme d'une galette de pommes de terre dénommées localement « treuffes » préalablement râpées, agrémentée d’œufs et de fromage blanc, plat qui remonterait au XIXe siècle[102].

    La langue locale

    Le Bourguignon-morvandiau est une langue régionale de France[103] longtemps employée dans sa variante du morvandiau de la montagne à Glux-en-Glenne, petite localité rurale, située comme ses voisines, au cœur de la montagne morvandelle, même si cet idiome est, aujourd'hui, en voie de disparition. Cependant, la langue française telle qu'elle est exprimée peut encore être difficile à comprendre pour une personne peu habituée à cet accent, comme l'a relaté l'écrivain François Cavanna lorsqu'il évoquait sa mère morvandelle, dans son roman intitulé Les Russkoffs[104].

    Les légendes locales

    le loup fait partie du bestiaire des légendes locales de Glux-en-Glenne

    Région de petites montagnes aux vallées encaissées, parsemée d'étangs et recouverte d'épaisses forêts, le Morvan est une terre où se croisent les légendes, les mythes et un certain nombre de superstitions diverses, histoires de fées, de diables, de loups et d’ours, d'animaux fantastiques et fabuleux comme la légende de la vouivre (ou wivre), dont une grosse pierre rappelle l'existence non loin du sommet du mont Beuvray[105]. Des fontaines comme celle de Saint-Pierre, située elle aussi près de ce mont avaient la réputation d'avoir des vertus magiques : des nourrices, très nombreuses dans la région, y baignaient leur poitrine afin d'avoir plus de lait pour nourrir les bébés dont elles avaient la charge[106].

    Des conteurs et des conteuses gluxoises exprimaient avec verve et accent du terroir de vieilles légendes locales autant facétieuses que merveilleuses[107]. Une légende locale évoquant le loup est propre à un hameau de Glux-en-Glenne :

    * Le Fou du Loup
    Ce conte narre les mésaventures de deux bergères gluxoises attaquées par un loup, probablement affamé. L'une d'elles réussit à grimper sur un hêtre (dénommé « fou » en patois local) pour appeler à l'aide. Par chance, deux bûcherons, passant non loin de là, sont attirés par les cris de la jeune fille et arrivent à la rescousse. Ils parviennent à tuer l'animal à coup de hache. Le lieu, où se sont déroulés les faits, se dénommera désormais : « le fou du loup »[108].

    Une autre légende est liée au personnage de Martin de Tours, plus connu sous le nom de saint Martin et à l'origine d'un cycle hagiographique, c'est-à-dire à une série de faits et d'aventures successives relatant les faits et gestes du saint.

    * La pierre du pas de l'âne
    Alors qu'il traversait une forêt de Glux sur son âne, saint Martin est attaqué par des bandits. Il réussit à déjouer le piège tendu par les agresseurs grâce à un bond prodigieux qu'effectue sa monture. La bête s'élança depuis un rocher situé dans le hameau de l'Échenault, en y laissant une empreinte de son fer et retomba sur le sommet du mont Beuvray[109].

    Personnalités liées à la commune

    Auguste Ernest d'Aboville.
    Jacques Gabriel Bulliot.
    François Mitterrand.
    • Étienne Valletat (XVIIIe siècle).
    Avocat et châtelain royal de Glenne en 1789. Son nom apparaît dans la liste des comparants du tiers-état du bailliage d'Autun[110].
    Commerçant, né à Autun et découvreur du site de Bibracte qu'il localisa au mont Beuvray. Il est l'oncle de Joseph Déchelette qui continuera ses fouilles après sa mort.
    Homme politique français du Second Empire et des débuts de la Troisième République, maire de la commune de 1858 à 1861, puis député du Loiret de 1871 à 1876. Il fut propriétaire d'un grand nombre de terrains sur la commune dont notamment le terrain où fut découvert le site antique de Bibracte. Il est l'arrière arrière-grand-père du navigateur Gérard d'Aboville.
    Homme d'État français, président de la République du au . Député de la troisième circonscription de la Nièvre de 1962 à 1981 (celle de Château-Chinon et de Glux-en-Glenne)
    Dans une de ses lettres, écrite en 1964 et, adressée à sa maîtresse Anne Pingeot, (mère de leur fille Mazarine) et dont madame Pingeot autorisa la publication en 2016 dans un recueil de correspondances[111], François Mitterrand évoque la commune de Glux-en-Glenne en ces termes, alors qu'il songe à l'éventuelle acquisition d'une grange abandonnée dans le village[112] :

    «  Sans doute n’en ferai-je jamais rien. J’aime songer qu’en l’aménageant, j’y vivrais une vraie solitude au soir de mes samedis harassants. »

    François Mitterrand est mort à Paris, dans la nuit du 7 au 8 janvier 1996 ; huit mois auparavant, alors déjà malade et fatigué, il avait inauguré le centre de recherche archéologique de Glux-en-Glenne[113].
    Femme politique française, ancienne ministre de la Cinquième république, est citoyenne d'honneur de la commune[réf. nécessaire].

    Héraldique

    Glux-en-Glenne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site de la mairie de Glux-en-Glenne, page d'informations générale
    2. Site via michelin, page sur la distance entre Glux en Glenne et Château-Chinon.
    3. Site Annuaire-Mairie, page sur la distance entre Glux-en-Glenne et les grandes villes françaises.
    4. Site de la mairie de Glux-en-Glenne, page "informations générales"
    5. Site forêts de Bourgogne, Dossier sur le massif du Haut-Folin, chapitre 1, "périmètre"
    6. Atlas des Paysages du Parc Naturel du Morvan, page sur la géologie du Morvan
    7. SANDRE, « Fiche rivière la roche (K174750A) » (consulté le ).
    8. Site Sandre, fiche sur l'Yonne
    9. Site sandre, fiche sur le cours d'eau K1294800
    10. Le climat du Morvan sur le site patrimoinedumorvan.org (consulté le 12/05/2018)
    11. « SNCF : fermeture de la ligne Autun / Étang-sur-Arroux à compter du 20 novembre 2016 », sur FR3 Bourgogne, (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. site du CAUE, page : "maison morvandelle réhabilitée"
    20. Site annuaire-mairie, statistique sur Glux-en-Glenne
    21. Site géoportail, page des cartes IGN
    22. Site plan seisme, carte des zones de sismicité
    23. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    24. site du patrimoine du Morvan, page sur Glux-en-Glenne
    25. Site gallica de la Bnf Mémoires de la Société éduenne, Tome 32, page 86
    26. Site Gallica de la BnF, livre : "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", page 1713
    27. Le Néolithique du Morvan : état des connaissances
    28. Site de la BM de Dijon, document "Hommage à l'abbé Joesph Joly - biographie"
    29. Site de la BM de Dijon, document "à propros de mégalithes du Morvan
    30. Site légion VIII, page sur les principaux sites du Morvan dans l’Antiquité
    31. Strabon, Géographie, livre IV, 3, 2
    32. Institut Illiade, page sur le mont Beuvray, consulté le 13/07/2018
    33. site Gallica de la BnF, Annuaire-bulletin de la Société de l'histoire de France, année 1867, page 390
    34. Site Gallica de la BnF "Mémoires de la Société éduenne, Tome 32, page 89
    35. Site généanet, fiche Ponce de Glenne
    36. Site Gallica de la BnF "Essai sur le système défensif des Romains dans le pays Éduen " Appendice, page 236 et suiv.
    37. Site Gallica de la BnF, Livre : le Morvand ou Essai géographique, topographique et historique sur cette contrée, pages 359 et 360
    38. Site généanet, fiche sur Madeleine Boivin de Bonnetot
    39. Jean d'Ormesson écrit : « Ma mère […] descendait en droite ligne, par les femmes, d'une famille, parlementaire […] d'où nous venait le château où nous habitions, dans l'Yonne, en Puisaye : les Le Pelletier de Saint-Fargeau. » (Qu'ai-je donc fait, Gallimard, 2008, p. 154).
    40. site patrimoine du morvan, page sur la mine de plomb argentifère
    41. site du Journal de Saône-et-Loire, article "Morvan, terre d’accueil, terre nourricière"
    42. Site de la commune de Larochmillay, page sur le réseau Louis
    43. Site du musée de la résistance, page sur le monument de Mellecey
    44. « Blanchot Émile », sur Le Maitron en ligne (consulté le ).
    45. site gens du Morvan.fr, article du 27/03/2015 : "Il y a 20 ans..."
    46. site de la mairie de Glux-en-Glenne, page sur le conseil municipal
    47. site du SIEEEN, page d'accueil
    48. Site de e-bourgogne, page sur le GIP
    49. résultat des élections muncipales de Glux-en-Glenne sur le site de l'Express
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    51. « Auguste, Ernest d'Aboville », sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale française (consulté le ).
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    54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    57. Site du journal des femmes, page sur la scolarisation à Glux-en-Glenne
    58. Site skimorvan, page sur le haut-Folin
    59. Site de France3 Bourgogne-Franche Comté, article publié le 02/12/2017 "Haut-Folin : la seule station de sports d'hiver de Bourgogne est ouverte !"
    60. le Journal du Centre, article du 08/02/2018 sur l'ouverture des pistes du Haut-Folin
    61. site rallye-sport, page sur le rallye d'Autun 2012
    62. site rallye-sport, page sur le rallye d'Autun 2015
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    64. Site du diocèse de Nevers, page sur la paroisse de Moulins Engilbert
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    68. Site de la mairie de Glux-en-Glenne, page sur l'association du patrimoine du Pays de Glux-en-Glenne
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    70. site de l'INSEE "comparateur de territoire, fiche sur Glux-en-Glenne
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    72. site formavenir, page sur le CFPPA du Morvan
    73. site du journal du centre, article du 13/12/2012 article "Quatorze porteurs de projets sont prêts à franchir faire le pas
    74. site des sources de l'Yonne
    75. Site du Journal du Centre article du 22/06/2017 "Après la réouverture de La Petite Auberge, on inaugure"
    76. Site de la CC morvan-sommets-grands lac, page "autres services"
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    79. Site patrimoine du Morvan, page sur le château de Glux-en-Glenne
    80. Site patrimoine du Morvan, page sur les fontaine et photo de la fontaine de Glux
    81. Site de la mairie de Glux-en-Glenne, page sur le Patrimoine de Glux-en-Glenne
    82. Livre Google, "Lexique roman: ou, Dictionnaire de la langue des troubadours ..., Volume 3", page 479
    83. Site patrimoine du Morvan, page sur la pierre de la Wivre
    84. Conte de Floire et Blancheflor, éditions J.-L. Leclanche, 1869
    85. Site RFI.fr, page sur "Bibracte, le plus grand centre européen de recherche"
    86. site cirkwi.com, page sur "le Centre archéologique européen du Mont Beuvray"
    87. Site "gens du Morvan", page sur l'aménagement du site des sources de l'Yonne
    88. Site INPN, page sur les Znieff de la commune de Glux-en-Glenne
    89. Site du Parc naturel régional du Morvan, page sur la forêt morvandelle
    90. Site du Parc naturel régional du Morvan, page sur les forêts anciennes du parc naturel du Morvan
    91. site patrimoine du Morvan, page sur le chêne sessile de Glux-en-Glenne
    92. site patrimoine du Morvan, page sur le sapin pectiné de Glux-en-Glenne
    93. Site du journal du centre, article et photo publiés le 28/01/2016 "Le Mont Blanc refait une apparition dans le Morvan !"
    94. Site de la LPO de la Nièvre, page sur la faune de Glux-en-Glenne
    95. site Mémoires de Glux, page La “Couine ”, sans doute le dernier des “galvachers”
    96. Site patrimoine du Morvan, page sur le port des lamberts
    97. Rédaction Est Républicain, « Dans la Nièvre, à Clamecy, un musée raconte le flottage du bois », Journal lorrain L'Est Républicain, (ISSN 1760-4958).
    98. site le Morvandiaupat, page sur les musiciens
    99. Site du patrimoine du Morvan page sur les ménétriers
    100. site date de la BnF, page sur l'éditeur "Mémoires vives" du Morvan
    101. Livre Google, le petit futé 2016/2017
    102. Site eulglod-morvan, page sur la râpée morvandelle
    103. Rapport Cerquiglini, 1999
    104. Google livre : extrait du roman "Les russkofs" de François cavanna
    105. Site du moulin de Marnay, page sur la pierre de la Wivre
    106. Site patrimoine du Morvan, page sur la fontaine Saint-Pierre
    107. Site patrimoine du Morvan, page sur les légendes et photo d'une conteuse gluxoise
    108. Site patrimoine du Morvan, page sur la légende du fou du loup
    109. Livre Google "Légendes et mystères des régions de France" d'Éloise Mozzani, page sur Glux-en-Glenne
    110. Site Persée, page sur Liste des comparants du tiers-état du baillage d'Autun (cahier de doléances)
    111. Voir Le Monde des livres du vendredi 7 octobre 2016.
    112. Site "le pays.fr", article du 20/11/2016 Lettres de François Mitterrand à Anne Pingeot : "Un jour, il faudra vraiment que tu viennes ici"
    113. Site Bibracte.fr, page sur l'inauguration du centre d'archéologie européen par François Mitterrand
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