Glottopolitique


"Nous définirons comme glottopolitique toute action de gestion de l’interaction langagière où intervient la société. (…) La glottopolitique est sans cesse en œuvre ; c’est un continuum qui va d’actes minuscules, généralement considérés comme anodins (reprise d’une « faute » au titre d’une norme) à des interventions considérables (droit à telle catégorie de prendre la parole sous forme écrite […] ou orale […]), concernant à la limite la langue elle-même (…) : promotion, interdiction (…), changement de statut. (…) Il n’y a pas de communauté sociale sans glottopolitique."(Guespin L., 1985, « Introduction. Matériaux pour une glottopolitique » dans Cahiers de linguistique sociale n°7, Presses de l’université de Rouen, p. 14-32, ici p. 21-22).

«  La glottopolitique est (…) une pratique sociale, à laquelle nul n’échappe (on "fait de la glottopolitique sans le savoir", qu’on soit simple citoyen ou ministre de l’économie). »[1]

Références

  1. Jean-Baptiste Marcellesi et Louis Guespin, « Pour la glottopolitique », Langages, vol. 21, no 83, , p. 5–34 (DOI 10.3406/lgge.1986.2493, lire en ligne, consulté le )

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