Glas

Dans les paroisses de Haute-Auvergne, le glas sonnait pendant le temps de l'agonie, puis à nouveau le jour de l'enterrement. Il marquait neuf coups pour un homme, sept pour une femme et cinq pour un enfant, puis une suite de coups, espacés régulièrement, dont le nombre correspondait à l'âge du défunt.

Dans les paroisses de Savoie et Haute-Savoie, le glas est sonné, majoritairement, par toutes les cloches :

• quand le sacristain apprend le décès,
• le jour de l'enterrement : 1 heure avant la cérémonie,
• à l'entrée et à la sortie du cercueil de l'église
• s'il existe, pendant la durée du cortège.

Certaines cathédrales, dont celle du diocèse de Meaux, sonnent le glas au moment de l'imposition des mains lors d'une ordination sacerdotale[1].

À Paris, le bourdon Emmanuel de la cathédrale Notre-Dame de Paris ne retentit que pour les évènements historiques de l'Histoire de France. Il a sonné le glas à l'occasion des attentats du 11 septembre 2001,des funérailles de Jean-Paul II[3], de l'hommage aux victimes des attentats dans le siège de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015[4], en hommage à 21 chrétiens coptes assassinés en Libye par des membres de l'État islamique[5], ou plus récemment le 15 novembre 2015 pour honorer la mémoire des 130 victimes des attentats de Paris du vendredi 13 novembre 2015 ou encore pour honorer le sacrifice du colonel Beltrame.

Il sonne de nouveau le 30 septembre 2019 pour les obsèques de l’ancien président de la République Jacques Chirac. Parce qu'un incendie a sérieusement endommagé Notre-Dame le 15 avril 2019, le bourdon est actionné par une corde[6] ; Il n’avait pas été actionné manuellement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[7].

Dans certaines églises ou dans certains beffrois communaux, une cloche porte le nom de « Cloche des Morts » ou « Cloche Funèbre ».^{[réf. souhaitée]}

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