Givrezac

Givrezac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Givrezac

L'église Saint-Blaise de Givrezac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Claude Boisselet
2020-2026
Code postal 17260
Code commune 17178
Démographie
Gentilé Givrezacais
Population
municipale
69 hab. (2018 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 35″ nord, 0° 37′ 44″ ouest
Altitude Min. 37 m
Max. 44 m
Superficie 2,70 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Givrezac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Givrezac
Géolocalisation sur la carte : France
Givrezac
Géolocalisation sur la carte : France
Givrezac

    Ses habitants sont appelés les Givrezacais et les Givrezacaises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    La petite commune de Givrezac se situe dans le canton de Pons depuis (dans le canton de Saint-Genis-de-Saintonge avant cette date).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Givrezac
    Tanzac
    Saint-Quantin-de-Rançanne
    Champagnolles

    Urbanisme

    Typologie

    Givrezac est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), cultures permanentes (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), forêts (9,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    • Vers le milieu du XVe siècle, la seigneurie de Jonzac est la possession de Geoffroy Gombaud en la châtellenie de Cozes. Ce dernier est issu par filiation d'une des plus anciennes familles de Saintonge. Dans la seconde moitié du XVe siècle apparaît le nom d'Izabeau de Maugésir. Ce dernier attribue une rente de 15 sols tournois à l'Hôpital Neuf de Pons, puis une de 10 sols tournois aux frères prescheurs de Pons. En 1522, Marguerite Gombaud vend ses fiefs, terres et seigneurie de Givrezac à Guillaume de Balode. La famille de Gombaud s'éteint au XVIIe siècle. Givrezac est l'une des plus petites communes de Saintonge.

    Administration

    Liste des maires

    La mairie de Givrezac.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 En cours Claude Boisselet DVD Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

    En 2018, la commune comptait 69 habitants[Note 2], en diminution de 5,48 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    191151139145165155150413145
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    155145135135138151129127130
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    119124118847887888098
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    978879775963597670
    2018 - - - - - - - -
    69--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Blaise.

    L'église Saint-Blaise de Givrezac : classée Monument Historique depuis 1910[12].

    Logis de Chepenaise

    Dès 1654, Adam Moré sieur de la Thibauderie, marchand de la ville de Pons et son épouse Anne Dumorisson possèdent cette propriété, à l'origine une simple métairie. Le couple eut sept enfants dont Claude Moré, sieur de Planjoly et de Bordelande, époux en 1665 de Léa Robert, qui transforme Cherpenaise en un logis fort agréable. Ardent calviniste, il fit sculpter en 1694 au-dessus de la porte de son logis les tables de la loi, soit neuf années après la révocation de l’édit de Nantes (ce décalogue en pierre exceptionnel a été déplacé au milieu du XIXe siècle et se trouve actuellement dans le temple de Jarnac/Charente). Cette propriété se transmit ensuite par héritage à Pierre Moré, sieur de Cherpenaise époux en 1705 de Marguerite Faure, puis à son fils aîné autre Pierre Moré sieur de Cherpenaise bourgeois, époux vers 1730 d'Anne Serizier. Peu avant sa mort en 1755, il demande expressément dans son testament à son épouse d'être inhumé en sa propriété avec ses aïeux. Il lègue alors Cherpenaise à sa fille aînée Anne Moré, épouse en 1756 de Marc Antoine Martin Descombes capitaine de navire et bourgeois d'Arvert. Ce bien passe ensuite à leur fille Marianne Martin Descombes, épouse en 1784 de Gédéon Louis Godet négociant à Marennes, puis à Henri Gédéon Godet propriétaire, époux en 1819 de Marie Charlotte Gabiou d’Arvert et enfin Jacques Henri Godet docteur en médecine, époux en 1870 de Nelly Sophie Dusser. Ils meurent tous deux à Cherpenaise respectivement le et le . La propriété resta donc au sein de la même famille calviniste durant au moins 250 ans[13].

    L'accès à la propriété se fait par un porche charentais à portes cochère et piétonne. Les dépendances du logis sont construites autour d'une grande cour carrée. La fuie, ou pigeonnier, du logis de Cherpenaise est construite sur quatre arcades en plein cintre avec fenêtres à frontons semi-arrondis. La toiture à quatre pans est recouverte de tuiles plates.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. « Église Saint-Blaise », notice no PA00104701, base Mérimée, ministère français de la Culture
    13. Généalogie et archives personnelles, Olivier Drault

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de Charente-Maritime, édition Flohic.

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.