Gert-Jan Segers

Gert Jan Maarten Segers, dit Gert-Jan Segers, né le à Lisse, est un homme politique néerlandais, membre de l'Union chrétienne (CU), qu'il dirige depuis le . Il siège à la Seconde Chambre des États généraux depuis le .

Gert-Jan Segers

Gert-Jan Segers en 2018.
Fonctions
Chef politique de l'Union chrétienne
En fonction depuis le
(5 ans, 11 mois et 4 jours)
Prédécesseur Arie Slob
Représentant des Pays-Bas
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 12 septembre 2012
Réélection 15 mars 2017
Législature 36e et 37e
Groupe politique CU
Biographie
Nom de naissance Gert Jan Maarten Segers
Date de naissance
Lieu de naissance Lisse (Pays-Bas)
Nationalité Néerlandaise
Parti politique RPF puis CU
Diplômé de Université de Leyde
Site web www.parlement.com

Biographie

Études et carrière

Segers étudie de la science politique à l'université de Leyde. Il obtient par la suite une maîtrise en études du Moyen-Orient à l'université Johns-Hopkins. Missionnaire chrétien en Égypte de 2000 à 2007, il est par la suite président du groupe de réflexion de l'Union chrétienne, la Mr. G. Groen van Prinsterer Stichting, entre 2008 et 2012. Il est également un chroniqueur régulier au Nederlands Dagblad et écrivain de deux livres critiquant l'islam politique et de deux romans.

Représentant des Pays-Bas

Élu représentant à la Seconde Chambre lors des élections législatives de 2012, il est aussi chef politique du parti et chef de groupe parlementaire depuis le , succédant à Arie Slob.

Son parti obtient 5 sièges aux élections législatives de 2017, ce qui permet à deux de ses membres (Carola Schouten et Arie Slob) d'entrer dans le troisième cabinet de Mark Rutte. Ainsi, l'Union chrétienne participe à un gouvernement pour la deuxième fois de son histoire, après le quatrième cabinet de Jan Peter Balkenende.

Positions politiques

Segers s'oppose à l'euthanasie pour les personnes âgées, estimant qu'il fallait mieux aider à « détecter un sentiment de solitude et une sensation d’être superflu » auprès des personnes âgées plutôt que de « mettre sous pression les soins » et de mettre fin à des vies qu'il considère comme « sacrées »[1].

Références

  1. « Pays-Bas. Une mort douce pour les personnes âgées lasses de vivre ? », sur Courrier international, (consulté le ).
  • Portail des Pays-Bas
  • Portail de la politique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.