Germaine Blondin

Germaine Blondin est une auteur et poète française, née Germaine Marie Marguerite Ragoulleau le à La Fère, et morte le dans le 7e arrondissement de Paris[1]. Mariée au correcteur d'imprimerie Pierre Blondin, elle est la mère de l'écrivain Antoine Blondin.

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Biographie

Germaine Blondin participa à plusieurs émissions radiophoniques dans l'entre-deux-guerres.

En 1959, elle reçut le Prix de Société de Poésie pour Le Cahier d'Arlequin[6].

Au début des années 1960, elle perd son mari et écrit un roman autobiographique sur ses relations avec lui dans Vivre sans Archibald, un journal intime, tenu durant toute une année, lors du deuil profond mais discret, d'un vieillard, son ainé, avec qui elle vivait et qui ne fut, spécifie-t-elle, « ni un époux, ni un amant, ni un père ni un frère » mais « son meilleur ami. Et peut-être un magicien. Il apprivoisait la vie »[7].

Œuvres

  • 1927 : Balle d'avoine, roman du premier âge, éditions Valois
  • 1933 : Au clair de la lune, éditions Corrêa
  • 1937 : Le Rayon de miel : Poèmes, éditions Imprimerie nouvelle
  • 1937 : Le Jeu de l'oie : Poèmes, éditions Corymbe
  • 1946 : Notes sensibles : 1942-1945, éditions P. Mourousy
  • 1953 : Sonnez les matines, éditions Caractères
  • 1955 : Cause de notre joie, éditions du Vieux Colombier, prix Amélie Mesureur de Wally de l’Académie française en 1956
  • 1959 : Le Cahier d'Arlequin, collection Janus, éditions P.J. Oswald
  • 1968 : Vivre sans Archibald : Journal d'une année, -, collection Vermillon, éditions La Table ronde édition posthume.

Notes et références

Liens externes

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