Georges Carrère (musicien)

Georges Carrère, violoniste et directeur du Conservatoire et de l’Orchestre Philharmonique de Bordeaux, est né le à Bordeaux et mort le dans cette même ville.

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Biographie

Né d’un père chef d’orchestre au Grand-Théâtre de Bordeaux et d’une mère cantatrice[1], il fait ses études musicales à Bordeaux où il obtient un 1er prix de violon en 1912 dans la classe de Joseph Gaspard. Il poursuit ensuite ses études à Paris en travaillant avec Lucien Capet, César Géloso et Édouard Nadaud, puis au Conservatoire où il étudie le violon dans la classe de Guillaume Rémy et l’harmonie dans celle d’Emile Pessard; il y obtient un 2d prix de violon en 1923[2].

Il est dans l’infanterie puis l’aviation pendant la guerre de 14-18 au cours de laquelle il est blessé et décoré (croix de guerre)[3]. Il retourne ensuite au Conservatoire de Paris et travaille avec Carl Flesch et Georges Enesco d’où s’ensuit une carrière de concertiste.

À la mort de sa mère, il revient vivre à Bordeaux auprès de son père et de sa sœur[3] et y épouse Paule Dencausse[note 1] en 1925. Il fonde, avec son épouse (pianiste), Eugène Feillou (altiste) et Henri Barouk (violoncelliste), le Quatuor Georges Carrère qui donne son concert inaugural en 1928[4]. Il est, ultérieurement, également membre du Quatuor de Bordeaux.

Vers 1934, il est nommé professeur de violon au Conservatoire Municipal et chargé de l’organisation des concerts de l’Orchestre philharmonique de Bordeaux. Il devient ensuite inspecteur des Etudes au Conservatoire de Bordeaux puis son directeur adjoint auprès de Gaston Poulet auquel il succède le tout en dirigeant la classe d’orchestre et le cours d’excellence de violon. Il est le directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Bordeaux de 1944 à 1963[5] et reste Directeur du Conservatoire jusqu’en 1968[6].

Il est membre du jury de concours du CNSM de Paris et du Concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud[1].

Notes et références

Notes

  1. Union de laquelle naît Louis qui épousera plus tard la future Hélène Carrère d'Encausse.

Références

  1. Edmond Cardoze, Musique et Musiciens en Aquitaine, Aubéron, 1992, p. 39.
  2. Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, 1900-1930 : documents historiques et administratifs, VRIN, , p. 488
  3. Jean Guérin et Bernard Guérin, Des hommes et des activités - autour d'un demi-siècle, Éditions B.E.B., , p. 141
  4. Joseph Lajugie (dir.) et Charles Higounet (dir.), Histoire de Bordeaux, Volume 7: Bordeaux au XXe siècle, Fédération historique du Sud-Ouest, 1962-1974, p. 655
  5. Françoise Taliano des Garets, La vie culturelle à Bordeaux, 1945-1975, Presses universitaires de Bordeaux, , p. 212
  6. Sandrine Saïah et Henri Lagrave, Deux siècles d'arts à Bordeaux: au-delà de la Révolution, Nouvelles Éditions Corail, , p. 67-69

Annexes

Liens externes

  • Famille

Il est le père de Micheline Carrère, pianiste (ancien chef de chant à l'opéra de Bordeaux), et de Louis-Edouard Carrère, dit Carrère d'Encausse, marié à l'historienne Hélène Carrère d'Encausse.

Il est aussi le grand-père de 5 petits enfants l'écrivain et réalisateur Emmanuel Carrère, de l'avocate Nathalie Carrère, du médecin et journaliste Marina Carrère d'Encausse de Olivier Manceau et de Marie-Dominique Manceau.

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