Georges Albenque

Georges Albenque (né le à Paris, où il mort le [1]) est un architecte ayant notamment travaillé pour l'Office public des habitations à bon marché (OPHBM) de la Seine avec son associé Eugène Gonnot dans la première moitié du XXe siècle.

Biographie

Jean Georges Albenque est né à Paris XIVe en 1877. Ses parents étaient charbonniers[2].

Il fut l’élève de Louis Thalheimer, architecte à Montrouge, en 1895, puis d'Edmond Paulin à partir de 1896[2]. Il est admis à l’école des Beaux-Arts de Paris en 2e classe en 1897, lors de sa troisième tentative. Il intègre la 1re classe en 1902. Il en sort diplômé en 1907, avec comme sujet d’étude : « Une maison de rapport »[2].

Ses lieux de travail furent les suivants :

  • Son agence personnelle au 15, rue Soufflot, Paris Ve, en 1911 au moins ;
  • Son agence personnelle au 22, rue Pierre-et-Marie-Curie, Paris Ve, de 1911 à 1949 ;
  • Les bureaux de l’OPHBM de la Seine entre 1914 et 1936 ;
  • Probablement l’agence de Henri Thalheimer, à Montrouge, auquel il fut associé de 1936 à 1949[2].

Il devint architecte voyer adjoint de la Ville de Paris en 1906, attaché comme stagiaire au XIIe arrondissement en 1909, et nommé architecte voyer divisionnaire en 1931[2]. Il fut associé à Eugène Gonnot au sein de l’OPHBM de la Seine entre 1914 et 1921[2].

Il devint membre de la Société des Architectes Diplômés par le Gouvernement (SADG) dès ses débuts en 1907, et le resta jusqu’à la fin de son activité. Il s’inscrivit à l’Ordre des architectes en 1943, qui rassembla la SADG et la Société Centrale des Architectes (SCA) sous le gouvernement de Vichy[2].

Il habitait rue Friant dans le XIVe arrondissement de Paris[réf. nécessaire].

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il obtint la médaille militaire, la Croix de guerre 14-18 et fut fait chevalier de la Légion d’honneur[2].

Il cessa son activité d’architecte en 1962 et mourut en 1963 en un lieu inconnu[2].

Réalisations en association avec Eugène Gonnot

  • Ensemble d'immeubles HBM rue Henri Becque (1921-1922), Paris XIIIe[3];
  • Ensemble d'immeubles HBM rue Ernest et Henri Rousselle (1921-1922), Paris XIIIe[4];
  • Ensemble d'immeubles HBM rue Larrey (1921-1922), Paris Ve ;
  • Cité-jardin de Stains (1921-1933), site inscrit[5] ;
  • Sanatorium (1924-1925 et 1930-1932), Saint-Martin-du-Tertre;
  • Maison d'Eugène Gonnot (1925), place Jules-Ferry, Montrouge[6];
  • Immeubles d'habitation (1930), place Jules-Ferry, Montrouge[7];
  • Cité-jardin de Dugny l'Éguiller (1932-1933 et 1952)[8];
  • Cité-jardin de Vitry-sur-Seine (1935-1936) ;
  • Immeubles d'habitation (1937), avenue Rouget de L'Isle ; 1 à 20, avenue Albert-Thomas à Vitry-sur-Seine[9];
  • Magasin et bureaux d’imprimerie, 9 rue Antoine-Chantin (1914-1915), Paris XIVe[10];
  • Hameau du Danube, Paris 19e.

Réalisations en association avec Henri Thalheimer

  • 8 pavillons 27 à 35 avenue de la Marne (1925-1926) à Montrouge ;
  • Atelier d'imprimerie au 272 avenue Pierre Brossolette (1927-1927) à Montrouge, détruit ;
  • Immeuble bourgeois (1930-1931) à Montrouge, non localisé ou détruit ;
  • Usine de confection des Etablissements Halimbourg-Akar (1925-1926), Lens, non localisé ou détruit[réf. souhaitée].

Réalisations en association avec André Bérard

  • Mairie et école, réhabilitation (1923-1926), Gandrû[11].

Réalisations personnelles

  • Trois immeubles bourgeois aux 11, 13, 15 rue de la Cité Universitaire (1910-1911), Paris XIVe ;
  • Quatre immeubles bourgeois aux 1,3,4,5 rue Bruller (1910-1913), Paris XIVe;
  • Hôtel meublé, 18 rue de Laghouat(1911-1912), Paris XVIIIe[réf. souhaitée].

Notes et références

Liens externes

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