George Devol

Né en 1912 à Louisville, Kentucky.

En 1932, Devol choisit de renoncer à l’enseignement supérieur et créa United Cinephone pour créer un enregistrement à zone variable directement sur film pour les nouveaux films sonores ("talkies"). Cependant, il a appris par la suite que des sociétés telles que RCA et Western Electric travaillaient dans le même secteur, et a décidé d’interrompre le produit.

En 1939, Devol déposa un brevet sur les contrôles de proximité destinés aux machines à repasser, basés sur un champ de radiofréquences. Ce contrôle ouvrirait et fermerait automatiquement les presses à linge lorsque les travailleurs s’approchaient des machines. Une fois la guerre déclenchée, l’office des brevets a informé Devol que sa demande de brevet serait suspendue pendant la durée du conflit.

Vers le début de la Seconde Guerre mondiale , Devol a vendu son intérêt pour United Cinephone et a contacté Sperry Gyroscope pour savoir s’il était intéressé par ses idées sur la technologie radar.Il a été retenu par Sperry comme responsable du département des projets spéciaux, qui a mis au point des dispositifs radar et des équipements de test à micro-ondes.

Plus tard dans la guerre, il a contacté Auto-Ordnance Company au sujet de produits qu’elle pourrait fabriquer en dehors de leur principale gamme de produits, à savoir des mitraillettes Thompson . Devol leur a dit que le domaine des contre-mesures radar était sur le point de devenir une technologie de défense indispensable.

En 1943, il organisa General Electronics Industries à Greenwich, dans le Connecticut, en tant que filiale de la Auto Ordinance Corporation. General Electronics a fabriqué des dispositifs de contre-radar jusqu'à la fin de la guerre. General Electronics était l’un des plus grands producteurs d’équipements de radar et de contre-mesures radar pour la marine américaine, l’armée de l’air américaine et d’autres organismes gouvernementaux. Les systèmes de contre-mesures radar de la société étaient sur des avions alliés le jour J.

Devolant une divergence d'opinions sur l'avenir de certains projets, Devol a démissionné de Auto Ordinance et a rejoint RCA. Après un bref passage en tant que responsable des ventes de produits électroniques dans l’est du pays, qu’il pensait "qu’il n’était pas sa boule de cire", Devol a quitté RCA pour développer des idées qui ont finalement conduit à la demande de brevet pour le premier robot industriel. En 1946, il déposa un brevet pour un système d'enregistrement magnétique permettant de contrôler des machines et un dispositif de lecture numérique pour machines.

Devol faisait partie de l'équipe qui a développé la première utilisation commerciale de la technologie de four à micro-ondes, le Speedy Weeny, qui cuit et distribue automatiquement des hot-dogs dans des endroits tels que leGrand Central Terminal .

Au début des années 1950, Devol a concédé une licence d'utilisation de son appareil d'enregistrement magnétique numérique à Remington Rand de Norwalk, CT, et est devenu responsable de leur département magnétiques.Là, il a travaillé avec une équipe pour développer son système d'enregistrement magnétique pour les applications de données commerciales. Il a également travaillé au développement des premiers systèmes d'impression à grande vitesse. Alors que le système d'enregistrement magnétique s'est avéré trop lent pour les données commerciales, l'invention de Devol a été redéfinie en tant que contrôle de machine qui deviendrait éventuellement le "cerveau" du robot Unimate.

Le premier enregistreur magnétique statique utilisant une lame de scie pour enregistrer des informations Dans les années 1940, Devol ne pensait pas aux robots. Au lieu de cela, il se concentrait sur les manipulateurs et son brevet sur les enregistreurs magnétiques . Il a estimé que le monde était prêt pour de nouvelles idées lorsqu'il a vu l'introduction de l'automatisation dans les usines au cours de cette période.

En 1954, Devol déposa un brevet sur le transfert d’articles programmé qui introduisit le concept d’ Universal Automation ou d’ Unimation ; Le brevet US 2 988 237 a été délivré en 1954. À la suggestion de l'épouse de Devol, Evelyn, le mot "Unimate" a été inventé pour définir le produit, de la même manière que George Eastman avait inventé Kodak.

Brevet US 2 988 237, délivré en 1961 à Devol.

Lorsqu'il a déposé le brevet pour une méthode programmable de transfert d'articles, il a écrit: "La présente invention met à disposition pour la première fois une machine à usage plus ou moins général qui s'applique universellement à une vaste gamme d'applications dans lesquelles une commande numérique cyclique est souhaitée. "

Après avoir déposé une demande pour ce brevet phare - qui ne comportait pas une seule citation préalable - Devol a recherché une entreprise disposée à le soutenir financièrement pour développer son système de transfert d'articles programmable. Il a discuté avec de nombreuses grandes entreprises américaines . Par le biais de relations familiales, Devol a obtenu une audience avec un partenaire de la société Manning, Maxwell et Moore. À l'époque, Joseph F. Engelberger était chef de l'ingénierie de la division produits aéronautiques de Manning, Maxwell et Moore à Stratford (Connecticut) . Engelberger était très intéressé et Devol a accepté de concéder une licence à Manning, à Maxwell et à Moore, ainsi que sur ses futurs brevets dans le domaine. Cependant, Manning, Maxwell et Moore ont été vendus cette année-là et sa division aéronautique doit être fermée.

Ce développement a poussé Engelberger à rechercher un commanditaire pour le rachat de la division avions et en a trouvé un dans Consolidated Diesel Electronic (Condec), qui a accepté de financer le développement continu du robot. Cette nouvelle division de Condec s’appelait Unimation Incorporated, présidée par Joseph Engelberger .

Les premiers prototypes Unimate étaient contrôlés par des tubes à vide utilisés comme commutateurs numériques, mais les versions ultérieures utilisaient des transistors . De plus, les composants "disponibles dans le commerce" disponibles à la fin des années 50, tels que les encodeurs numériques, ne convenaient pas à l'objectif de l'Unimate. Par conséquent, sous la direction de Devol et d'une équipe d'ingénieurs qualifiés, Unimation était conçue et usinée de manière pratique. chaque partie dans le premier Unimates. Devol a également inventé diverses nouvelles technologies, notamment un système unique de mémoire à tambour rotatif avec contrôles de parité des données.

En 1960, Devol a personnellement vendu le premier robot Unimate , expédié en 1961 à General Motors . GM a d’abord utilisé la machine pour le traitement du moulage sous pression et le soudage par points . Le premier robot Unimate a été installé à l’usine Inland Fisher Guide de GM dans le canton d’Ewing, dans le New Jersey, en 1961, afin de soulever des pièces de métal chaudes d’une machine de moulage sous pression et de les empiler. Bientôt, des entreprises telles que Chrysler , Ford et Fiat ont compris la nécessité de procéder à de gros achats Unimate.

Environ 5 millions de dollars ont été dépensés pour développer le premier Unimate ^{[ citation nécessaire ]} . En 1966, après de nombreuses années d’études de marché et d’essais sur le terrain, la production à grande échelle a commencé dans le Connecticut. Le premier robot de production d'Unimation était un robot de manutention et fut bientôt suivi par des robots pour le soudage et d'autres applications.

En 1975, Unimation a montré son premier bénéfice. En 1978, le robot PUMA ( machine universelle programmable à assembler) a été développé par Unimation de Vicarm ( Victor Scheinman ) et avec le soutien de General Motors.

En 2005, le magazine Popular Mechanics a sélectionné Unimate de Devol parmi les 50 meilleures inventions des 50 dernières années.

Devol a par la suite obtenu des brevets sur des capteurs visuels et tactiles pour robots, des connecteurs coaxiaux, des récipients non rechargeables et des manipulateurs magnétostrictifs ou "micro robotiques", un domaine qu'il a créé.

• Élu membre honoraire de la Society of Manufacturing Engineers (1985)
• Intronisé au Temple de la renommée des inventeurs nationaux (2011)
• Membre du Temple de la renommée de l'automation
• Les collections Henry Ford et Smithsonian Museum comprennent toutes deux des robots Unimate
• Les archives de Devol se trouvent au Henry Ford Museum de Dearborn, dans le Michigan.

Devol est décédé le 11 août 2011, à l'âge de 99 ans, chez lui à Wilton, dans le Connecticut. Il a laissé deux filles, deux fils, cinq petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. Sa tombe se trouve dans le cimetière Bald Hill (Wilton, Ct).

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