Genbō

Genbō (玄昉, d. 746), aussi connu sous le nom de Gembō, est un moine lettré japonaise, fonctionnaire de la cour impériale à Nara[1].

En 717 ou 718, il accompagne la mission japonaise dans la Chine des Tang (Kentōshi) avec Kibi no Makibi[1] et Abe no Nakamaro. Genbō reste dix-sept ans en Chine avant de retourner au japon[2].

C'est une importante figure de la secte Hossō-shū du bouddhisme au Japon, nommé abbé (sojo) du temple Kōfuku-ji par l'empereur Shōmu[1].

Au moment de la mort de Genbō, la croyance populaire veut qu'il a été tué par l'esprit vengeur de Hirotsugu[4].

Bibliographie

Notes et références

  1. Nussbaum, Louis-Frédéric. (2005). "Gembō" in Japan Encyclopedia, p. 235 sur Google Livres.
  2. Fogel, Joshua. (1996). The Literature of Travel in the Japanese Rediscovery of China, p. 22 sur Google Livres; extrait : « Comme Genbō, Kibi no Makibi reste en Chine après que les bateaux de l'ambassade sont retournés au Japon, revenant lui-même à la même époque que Genbō dix-sept ans plus tard ».
  3. Ponsonby-Fane, Richard. (1959). The Imperial House of Japan, p. 57; excerpt, « Gembo, après avoir fait des avances irrégulières à la belle épouse de Fujiwarano Hirotsugu, le vice-roi de Dazaifu » ....
  4. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 72. sur Google Livres; Herman Ooms. (2009).Imperial Politics and Symbolics in Ancient Japan: the Tenmu Dynasty, 650-800, p. 219. sur Google Livres
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