Gare de Sclaigneaux

La gare de Sclaigneaux est une gare ferroviaire belge de la ligne 125 de Liège à Namur située à Vezin section de la commune d'Andenne, en Région wallonne, dans la province de Namur. La gare dessert principalement le village de Sclayn, également section d'Andenne, accessible situé sur l'autre rive de la Meuse, un pont routier permet la traversée.

Sclaigneaux

Bâtiment de la gare, désaffecté.
Localisation
Pays Belgique
Commune Andenne
section Vezin
Adresse Rue de la Limite
5300 Vezin
Coordonnées géographiques 50° 29′ 32″ nord, 5° 01′ 35″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88634469
Services Omnibus (L)
Caractéristiques
Ligne(s) 125, Liège à Namur
Voies 2 (+ voies de service)
Quais 2
Altitude 86 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus voir Intermodalité
Géolocalisation sur la carte : Belgique

Elle est mise en service en 1850 par la Compagnie de chemin de fer de Namur à Liège. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains omnibus (L).

Situation ferroviaire

La ligne de chemin de fer longe la Meuse sur la rive gauche, seul endroit favorable à son installation. Établie à 86 m d'altitude, la gare de Sclaigneaux est située au point kilométrique (PK) 45,5 de la ligne 125, de Liège à Namur, entre les gares ouvertes de Château-de-Seilles et de Namêche. Un tunnel de 225 mètres a été percé à la sortie du hameau vers Seilles.

Histoire

Le , le gouvernement belge concède la construction de la ligne Namur-Liège. Mais les crises financière et alimentaire de 1847 ainsi que la perturbation résultant de la Révolution française de 1848 ébranlent le crédit public et les travaux ne peuvent être terminés[1].

La station de Sclaigneaux[2] est mise en service le par la Compagnie de chemin de fer de Namur à Liège, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section principale de sa ligne de Namur à Liège[3].

Ce furent les locomotives à vapeur « Crampton » inventées par Thomas Russel Crampton qui roulèrent entre Liège et Namur à 100 km/h.

En 1853, la desserte a déjà progressé pour qu'il soit question d'étendre l'emprise du chemin de fer. L'arrêté royal du « autorise l'expropriation pour cause d'utilité publique de propriétés devant servir à l'agrandissement de la station de Sclaigneaux »[4].

Le , la compagnie de Namur-Liège remet son exploitation à la compagnie du Nord Français moyennant une rente fixe pour la durée de la concession. Les travaux sont alors achevés rapidement grâce à un prêt de 1 300 000 francs.

Avec l'essor de l'industrie Dumont à la fin du XIXe siècle, on crée un second arrêt à Sclaigneaux, « Usine Dumont », réservé aux ouvriers. En 1896, l'usine comptait 1 231 ouvriers et deux mille en 1920.

En 1913, la proportion des voyageurs est de 1 pour la première classe, de 10 pour la deuxième et de 88 pour la troisième.

Le , date d'entrée en guerre de la Belgique, l'exploitant privé est nationalisé pour des raisons stratégiques et confié à la SNCB créée par la loi du [5].

En 1970, la ligne fut électrifiée à 3000 volts courant continu. L'usine Dumont, reconvertie en 1944 en atelier de construction métallique avec 200 ouvriers ferma ses portes en 1977 et l'arrêt "Usine Dumont" fut alors supprimé.

De 1986 à 2011, la gare fut louée par la SNCB à une maison de jeunes andenaise, l'ASBL Le Hangar.

Service des voyageurs

Accueil

Halte[6] SNCB, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre.

Une passerelle permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Desserte

Sclaigneaux est desservie par des trains Omnibus (L) et d'heure de pointe (P) de la SNCB qui effectuent des missions sur la ligne commerciale 125[7].

  • en semaine, la desserte comprend un train L par heure dans chaque sens
  • le week-end et les jours fériés ne circule qu'un train L toutes les deux heures

Il existe également quelques trains supplémentaires (P) en semaine aux heures de pointe :

  • deux trains P entre Huy et Namur (le matin)
  • deux trains P entre Namur et Huy (l'après-midi)

Intermodalité

Le stationnement des véhicules est possible à proximité de l'ancien bâtiment voyageurs. La gare est desservie par des bus.

Notes et références

  1. Histoire des chemins de fer belges, Lamalle U., Bruxelles 1943, p. 40-60.
  2. Conseil Provincial, Exposé de la situation administrative de la province de Liège, session de 1851, Denoel imprimeur, Liége 1851 pp. 372-374 intégral (consulté le 18 mars 2012).
  3. Site lesoir.be, Frédérique Siccard, Huy remonte les rails du temps Un siècle et demi de vie ferroviaire, article du 2 juin 2000 lire (consulté le 18 mars 2012).
  4. Belgique, « 603. - 29 novembre 1853 - Arrêté royal... », dans Pasinomie : collection des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, Volume 34, Administration centrale de la Pasicrisie, 1860, p. 578 intégral (consulté le 18 mars 2012).
  5. David Aubin, Fabienne Leloup, Nathalie Schiffino. La reconfiguration de l'action publique, édition L'Harmattan, 2013, p.45.
  6. Site SNCB, Gare de Sclaigneaux lire (consulté le 18 mars 2012).
  7. « Brochures de ligne », sur www.belgiantrain.be, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Lien externe


Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Liège-Guillemins Château-de-Seilles L Namêche Namur
Huy Château-de-Seilles P
(en semaine)
Namêche Namur
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