Gamosépale

Une fleur est gamosépale quand ses sépales sont soudés sur une longueur plus ou moins importante en un étui, coupe ou tube, au contraire des fleurs dialysépales.

Gamosépalie chez l'ortie blanche.

La gamosépalie est un caractère purement descriptif, et n'a pas de valeur taxonomique dans l'optique phylogénétique, mais a été amplement utilisé en classification classique. On note cependant que la gamosépalie et la réduction des pièces florales sont considérées souvent comme plus évoluées, assurant une meilleure protection des organes de la reproduction[1].

La gamosépalie caractérise des familles entières, telles les Lamiacées, avec en plus, un renforcement au niveau des zones de soudure qui rigidifient l'ensemble comme chez l'ortie blanche[2].

Notes et références

  1. Jean Wüest, Daniel Jeanmonod, Murielle Figeat-Hug, Raoul Palese, Morphologie florale en microscopie électronique à balayage, Éditions des Conservatoire et Jardin botaniques, , p. 20
  2. Gérard Guillot, La planète fleurs, Éditions Quae, (lire en ligne), p. 77

Voir aussi

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