Gabriel Okara

Gabriel Okara, de son nom complet Gabriel Imomotimi Gbaingbain Okara, était un poète et romancier nigérian né le [1] à Bumoundi à Yenagoa et mort le 25 mars 2019[2].

Pour les articles homonymes, voir Okara.
Gabriel Okara
Nom de naissance Gabriel Imomotimi Gbaingbain Okara
Naissance
Bomoundi
Décès
Yenagoa (État de Bayelsa, Nigéria)
Activité principale
Distinctions
Commonwealth Poetry Prize (1979)
Auteur
Langue d’écriture Anglais
Genres

Œuvres principales

  • The Voice (1970)
  • Le Piano et la Batterie

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2019). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Il a fait ses études au Government College Umuahia, puis au Yaba Higher College.

La traduction en français de son roman The Voice a été publié par Heinemann en 1970. Le héros de ce roman, Okolo, est poursuivi par la société et hanté par ses propres idéaux, comme de nombreux Africains postcoloniaux.

Gabriel Okara a également écrit de nombreux poèmes, dont Le Piano et la Batterie son poème le plus célèbre. Il est souvent décrit comme un écrivain original qui a peu été influencé par d'autres poètes. Ainsi, La Voix est réputée pour se détacher du genre séminal qui s'est développé chez des contemporains tels que Cyprian Ekwensi (dans Les Gens de la ville et Jagua Nana) ou T. M. Aluko (dans Un homme et une épouse). Or Danthorne a été la première personne à classer Okara avec l'école plus ancienne d'Amos Tutuola.

Ses œuvres démontre une certaine sensibilité aux sons et aux paysages africains, tout en exprimant ses inquiétudes vis-à-vis de l'influence de la culture de l'Ouest sur la culture africaine, comme l'illustre le poème Il était une fois, publié dans l'anthologie GCSE d'Edexcel.

Distinctions

  • 1953 : récompensé durant le festival Nigeria Festival of Arts pour son oeuvre The Call of the River[3].
  • 1979 : Commonwealth Poetry Prize[3].
  • 2005 : NLNG Prize[3].

Œuvres

  • The Voice (La Voix, traduit en français par Jean Sévry)
  • Piano and Drums
  • The Snowflakes Sail Gently Down
  • The Call of the River

Notes et références

  1. On trouve parfois le 21 avril.
  2. (en) Mike Odiegwu, « Bayelsa mourns as literary icon, Okara, dies at 97 », sur The Nation Newspaper, (consulté le )
  3. « Gabriel Okara Interview (with Sumaila Umaisha); African Writing Online; Issue No 6; War & Peace Issue », sur www.african-writing.com (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Lilyan Kesteloot, « Gabriel Okara », in Anthologie négro-africaine. Histoire et textes de 1918 à nos jours, EDICEF, Vanves, 2001 (nouvelle éd.), p. 251-254

Liens externes

  • Portail de la littérature
  • Portail du Nigeria
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.