GE Steam Power

GE Steam Power, anciennement Alstom Power Systems, est une entreprise française dirigée par Frédéric Wiscart et issue d'Alstom Power, filiale de l'américain General Electric à travers sa division GE Power. Son site principal est situé à Belfort.

GE Steam Power

Logo de GE Steam Power

Création  : Alstom Power
Dates clés 2015 : acquisition par GE des activités Énergie d'Alstom : Alstom Power et Alstom Grid
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Boulogne-Billancourt
 France
Direction Frédéric Wiscart (DG Steam Power)
Actionnaires General Electric
Société mère GE Power
Sociétés sœurs GE Renewable Energy
Filiales Geast (50%)
Effectif 1 800 employés
SIREN 389 192 030
Site web https://www.ge.com/steam-power

Chiffre d'affaires  392 millions d'euros (2019)[1]

Historique

2015 : Alstom Power et Alstom Grid rachetés par General Electric

En 2014, le rachat partiel d'Alstom par General Electric[2], est proposé pour un montant de 13 milliards de dollars[3].

Le , Alstom finalise la vente de ses activités dans l'énergie, Alstom Power et Alstom Grid à General Electric[4]. Alstom Grid devient GE Grid Solutions, tandis que Alstom Power devient GE Renewable Energy et GE Steam Power[5].

2016-2018 : les anciennes activités « Énergie » d'Alstom en difficulté

En , GE annonce la suppression de 6 500 emplois en Europe, dont 765 en France, dans les activités énergie d'Alstom[6],[7].

En juin 2016, General Electric, le groupe américain désormais chargé de l'entretien des turbines Alstom qui font tourner les centrales atomiques françaises, veut réduire sa responsabilité financière en cas d'incident, quitte à engager une épreuve de force avec EDF[8].

En juin 2016, il est annoncé que la promesse de l'entreprise américaine General Electric de créer 1 000 emplois en France ne sera pas tenue[9]'[10]'[11].

En 2018, la déprime du marché des grosses turbines pour centrales électriques, inquiètent les ex-Alstom. La division énergie d'Alstom rachetée en 2015 par General Electric et est aujourd’hui en difficulté. Le site de Belfort, berceau d’Alstom, pourrait être concerné[12].

En recherche de liquidités, General Electric est engagé dans la vente d’une bonne partie de ses actifs, dont potentiellement GE Steam Power, les activités nucléaires ex-Alstom[13],[14],[15].

Geast, détenue à 80% par GE et à 20% par Alstom, gère les ex-activités nucléaires d’Alstom, en particulier la production des turbines nucléaires Arabelle, fabriquées sur le site de Belfort et qui équipent les centrales nucléaires françaises, ainsi que le porte-avion Charles-de-Gaulle.

2020 : nouveau plan social et blocage du site de Belfort

En décembre 2020, la direction de General Electric annonce un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) supprimant 238 postes sur près de 1 800 chez GE Steam Power, sa branche nucléaire, et dont 200 sur son site de Belfort[16]. Le site de Belfort de General Electric, hérité d'Alstom Power, comprend plusieurs divisions du groupe américain : GE Gas Power, GE Hydro Power et GE Grid Solutions, qui elles aussi, font face aux plans sociaux[16].

Le 18 avril 2021, la direction de GE Steam Power annonce revoir à la baisse son plan de suppression de postes et décide d'en épargner 94 et ainsi d'en supprimer 144[16].

Le 21 avril 2021, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite Dufay affirme son « soutien total » aux salariés de GE Steam Power et demande qu'un moratoire soit imposé dans le PSE prévu par General Electric[17]. Elle invite également le président Emmanuel Macron à se rendre à Belfort[17].

Le 30 avril 2021, les syndicats annoncent continuer le blocage du site Steam Power « tant que ce sera nécessaire », bloquant également le convoi exceptionnel transportant une turbine vers la centrale nucléaire de Hinkley Point, au Royaume-Uni[18].

Identité visuelle

Annexes

Notes, sources et références

  1. https://www.societe.com/societe/ge-steam-power-systems-389192030.html
  2. Rachat d'Alstom : "Notre offre est la meilleure", dit Clara Gaymard, présidente de General Electric France, RTL
  3. (en) Aaron Kirchfeld, Matthew Campbell et Jeffrey McCracken, General Electric Said in Talks to Buy France’s Alstom, Bloomberg, 24 avril 2014
  4. « Alstom-GE : l’aboutissement de dix-huit mois de tractations », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  5. « Transaction GE - Alstom », sur www.alstom.com (consulté le )
  6. General Electric va supprimer 765 emplois en France
  7. GE supprime 765 emplois en France dans l'ex-Alstom Power
  8. « Nucléaire : bras de fer entre EDF et General Electric ! », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  9. « Emploi : General Electric, des promesses non tenues ! », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  10. « General Electric : promesses tenues ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  11. « Alstom : La promesse de 1.000 emplois de General Electric ne sera pas tenue », sur challenges.fr, (consulté le )
  12. Jean-Michel Bezat, « Les déboires de General Electric inquiètent les ex-Alstom », Le Monde, (consulté le ).
  13. Philippe Piot, « General Electric : un faux calme estival autour du nucléaire », L'Est Républicain, (consulté le ).
  14. Hervé Martin, « Bercy rayonne : La France va récupérer une pépite nucléaire », Le Canard Enchaîné,
  15. « L'activité nucléaire de GE, en particulier ses turbines, va-t-elle repasser sous pavillon français ? - », sur lenergeek.com, (consulté le ).
  16. « A Belfort, General Electric revoit à la baisse son plan social chez Steam Power », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  17. « GE Steam Power : la Région demande la suspension du plan social et invite Emmanuel Macron à Belfort », sur France Bleu, (consulté le )
  18. « Belfort. Le blocage se poursuit chez GE Steam Power et sera reconduit "tant que ce sera nécessaire", annoncent les syndicats », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
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