Fritz von Unruh

Fritz von Unruh, né le à Coblence et mort le à Diez, est un dramaturge, poète et romancier expressionniste allemand.

Biographie

Fritz von Unruh est issu d'une grande famille de la vieille noblesse militaire prussienne[1]. Après avoir terminé la prestigieuse école des cadets à Plön dans le Holstein, il devient officier durant la Première Guerre mondiale. Antinazi (discours le 18 janvier 1932 au palais des sports de Berlin), il a quitté l'Allemagne en 1933 (?). Il est déchu de la nationalité allemande le 10 aout 1939. Mis en camp de concentration en France en septembre 1939. Libéré en juin 1940. Refugié à New-York. Retour à Francfort. Prix Goethe 1948. Repart à New-York en 1950(?).

(En 1947, à New-York, il a peint Claire et Yvan Goll. Voir Suzanne Nadolny, Claire Goll, Berlin 2002, page 118. Voir aussi la photo du dessin qu'il présente d'eux (esquisse du tableau?) dans le livre-catalogue in 4°, Claire Goll, 328 pages, Saint-Dié-des-Vosges, 2012, page 201))

Son épouse est décédée en 1971.

Distinctions

Œuvres

Pièces de théâtre
  • Offiziere, 1911
  • Louis Ferdinand Prinz von Preußen, 1913
  • Vor der Entscheidung, 1914
  • Ein Geschlecht, Tragödie, 1917
  • Platz, 1920 (Fortsetzung von Ein Geschlecht)
  • Stürme, Schauspiel, 1922
  • Rosengarten, 1923
  • Bonaparte, Schauspiel, 1927
  • Phaea, Komödie, 1930
  • Zero, Komödie, 1932
  • Gandha, 1935
  • Charlotte Corday, 1936
  • Miss Rollschuh, 1941
  • Der Befreiungsminister, 1948
  • Wilhelmus, 1953
  • Duell an der Havel, Schauspiel, 1954
  • Bismarck oder Warum steht der Soldat da?, 1955
  • Odysseus auf Ogygia, Schauspiel, 1968
Romans
  • Opfergang, 1918. Le chemin du sacrifice, préfacé par Nicolas Beaupré. Traduis en français par Martine Rémon. La Dernière Goutte Éditions, 2014. (ISBN 978-2918619185)
  • Der nie verlor, 1948. Traduit par Yvan Goll: Ce n'est pas encore la fin, 632 pages, Gallimard 1951 (A Yvan Goll, au poète, à l'esprit fraternel In Memoriam. Edition dédiée à M. P. Aubert)
  • Die Heilige, 1952
  • Fürchtet nichts, 1952
  • Der Sohn des Generals, 1957
Autres
  • Vaterland und Freiheit. Eine Ansprache an die deutsche Jugend, 1923
  • Flügel der Nike. Buch einer Reise, 1925
  • Seid wachsam! Eine Goethe-Rede, 1948
  • Rede an die Deutschen, 1948
  • Mächtig seid ihr nicht in Waffen, Reden, 1957 [3]
  • Meine Begegnungen mit Trotzki, 1963
  • Friede in USA? Ein Traum, 1967

Bibliographie

  • Ina Götz, Tradition und Utopie in den Dramen Fritz von Unruhs. Bouvier, Berne, 1975. (= Abhandlungen zur Kunst-, Musik- und Literaturwissenschaft; 175) (ISBN 3-416-01051-5)
  • Karola Schulz, Fast ein Revolutionär. Fritz von Unruh zwischen Exil und Remigration (1932-1962). Iudicum, Munich, 1995. (= Cursus; 11) (ISBN 3-89129-461-1)
  • Dieter Kasang, Wilhelminismus und Expressionismus. Das Frühwerk Fritz von Unruhs 1904-1921. Akademischer Verlag Hans-Dieter Heinz, Stuttgart 1980. (= Stuttgarter Arbeiten zur Germanistik; 78) (ISBN 3-88099-082-4)
  • Robert Meister, Fritz von Unruh. Kraus Repr., Nendeln 1967. Nachdr. d. Ausg. Berlin 1925. (= Germanische Studien; 39)

Notes et références

Liens externes

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