Frédéric d'York

Frederick Augustus (Frédéric-Auguste), comte d'Ulster, duc d'York et d'Albany, est un membre de la famille royale britannique, né le au palais St. James (Londres) et mort le au Rutland House (en), près de Piccadilly (Londres).

Pour les articles homonymes, voir Frédéric-Auguste.

Frédéric d'York
Portrait du duc d'York peint par Thomas Lawrence (1816).

Titre

Héritier présomptif du trône
du Royaume-Uni


(6 ans, 11 mois et 7 jours)

Prédécesseur George, prince de Galles
Successeur Guillaume, duc de Clarence
Fonctions militaires
Grade militaire Field marshal
Faits d’armes Bataille de Famars
Bataille de Hondschoote
Bataille de Bergen
Bataille d'Alkmaar
Bataille de Castricum
Conflit Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Biographie
Titulature Duc d'York et Albany
Comte d'Ulster
Dynastie Maison de Hanovre
Distinctions Ordre de la Jarretière
Autres fonctions Commander-in-chief of the Forces
Naissance
Palais St. James, Londres
(Royaume-Uni)
Décès
Londres (Royaume-Uni)
Sépulture Chapelle Saint-Georges, (château de Windsor)
Père George III
Mère Charlotte de Mecklembourg-Strelitz
Conjoint Frédérique-Charlotte de Prusse
Religion Anglicanisme

Biographie

Naissance

Né le au Palais Saint-James à Londres, il est le fils cadet du roi George III et de la reine Charlotte.

Mariage

La colonne du duc d’York vue depuis le Mall, à Londres, sur une gravure de 1837.

Il épouse le la princesse Frédérique-Charlotte de Prusse, fille du roi Frédéric-Guillaume II, dont il n'a pas de postérité.

Carrière militaire

Il s'intéresse aux lettres et à la philosophie. En 1793, il reçoit le commandement des troupes britanniques en Belgique mais, battu, il doit rembarquer. Une nouvelle tentative à la tête d'une armée russo-britannique en Hollande, en 1799, n'est pas plus heureuse ; il est défait à la bataille de Castricum par le général Guillaume Brune. Il se consacre par la suite à des tâches administratives.

Il est l'amant de Mary Anne Clarke et est obligé de démissionner en 1809 de son poste de commandant en chef de l'armée lorsque fut découvert un trafic de commissions militaires organisé au bénéfice de celle-ci. Il est cependant exonéré par la suite de sa responsabilité.

Il est choisi par certains révolutionnaires pour succéder à Louis XVI de France[réf. nécessaire] et pour d'autres épouser Marie-Thérèse de France.

Une colonne lui est dédiée à Londres près du palais de Buckingham. Ste. Anne's Point, la capitale du Nouveau-Brunswick, est renommé Frederick's Town puis Fredericton au milieu des années 1780 en son honneur. De 1793 à 1834, York, d’après le titre du prince Frederick, est le nom donné à la capitale du Haut-Canada, l'actuel centre historique de Toronto.

Mort et inhumation

Frédéric, destiné à monter sur le trône après son frère George IV, meurt avant ce dernier, le dans la résidence du duc de Rutland à Londres, à l'âge de 63 ans des suites d'une maladie cardiovasculaire. Il est inhumé dans la Chapelle Saint-Georges du château de Windsor, aux côtés de son père, le suivant.

Titulature

  • Son Altesse Royale le prince Frederick (1763-1784)
  • Son Altesse Royale le duc d'York et Albany (1784-1827)

Armoiries

Blasonnement :
Écartelé, au 1, parti, au I de gueules aux trois léopards d'or, armés et lampassés d'azur (d'Angleterre) ; au II d'or, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, dans un double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du second (d'Écosse) ; au 2, d'azur aux trois fleurs de lis d'or (de France moderne) ; au 3, d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent (d'Irlande) ; et au 4, tiercé en pairle renversé, au I, de gueules, à deux léopards d'or (de Brunswick) ; au II, d'or, semé de cœurs de gueules, au lion d'azur, armé et lampassé du deuxième, brochant surtout ; au III, de gueules, au cheval cabré d'argent, harnaché d'or (de Westphalie) ; le tout, brisé d'un lambel d'argent à trois pendants, chargé en cœur d'une croix de gueules.
Commentaires : Prince de Grande-Bretagne et d'Irlande (avant 1801).
Blasonnement :
Écartelé, I et IV de gueules aux trois léopards d'or, armés et lampassés d'azur (d'Angleterre) ; au II d'or, au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, dans un double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du second (d'Écosse) ; au III d'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent (d'Irlande) ; sur-le-tout, tiercé en pairle renversé, 1, de gueules, à deux léopards d'or (de Brunswick) ; 2, d'or, semé de cœurs de gueules, au lion d'azur, armé et lampassé du deuxième brochant (de Lunebourg) ; 3, de gueules, au cheval cabré d'argent, harnaché d'or (de Westphalie) ; le tout, brisé d'un lambel d'argent à trois pendants, chargé en cœur d'une croix de gueules.
Commentaires : Prince du Royaume-Uni (après 1801).

Ascendance

Liens externes

  • Portail du Royaume-Uni
  • Portail de la Révolution française
  • Portail de l’histoire militaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.