Fred Deux

Alfred Jean Lucien Deux, dit Fred Deux[2], né le à Boulogne-Billancourt[3],[4] et mort le à La Châtre est un dessinateur et  sous le nom de plume Jean Douassot pour ses premières publications[5]  un écrivain français.


Biographie

Enfance et jeunesse

Fred Deux naît à Boulogne-Billancourt le . Il est fils unique. Sa mère, d'origine italienne, fait les marchés[6], puis est concierge dans une maison bourgeoise de quatre étages de Boulogne : elle a sa loge au rez-de-chaussée, où elle travaille et passe ses nuits avec le père de Fred, ouvrier aux usines Renault[7]. Fred et sa grand-mère maternelle, aveugle, vivent et dorment dans une cave aménagée[6],[8], qui fait également office de cuisine pour la famille.

Sa mère est malade des poumons depuis qu'elle est enfant  comme le sera Fred Deux , et son père connaît des problèmes d'alcool[6]. Enfant, il est proche de son oncle paternel[8], Édouard[9], oncle « magique et fou »[6], qui, après de nombreuses tentatives, se suicide[8] à l'âge de 27 ans[9], en 1936[6], lorsque Fred a 12 ans. Il dira ensuite de lui : « Sa présence était très possessive »[8], et que ce « suicide m'a marqué à vie »[10]. Il commence à travailler à l'usine à l'âge de 13 ans et enchaîne dans une usine de fabrication de gélatine, puis de cardage de coton[6] En 1941-1943, il est électricien dans une usine d'aviation, l'usine Farman, à Suresnes[10].

En , durant l'occupation allemande, l'usine Renault du père fait évacuer ses ouvriers vers une usine de l'Ouest du pays. Le camion où il se trouve se fait bombarder, il est gravement blessé à la jambe, et reste plusieurs mois sur place dans un hôpital de bonnes sœurs. La famille restera des mois sans nouvelles, le croyant mourant ou mort[10]. Il revient deux ans et demi plus tard à Boulogne[10], très affaibli, où Fred Deux soigne durant des mois les blessures de sa jambe, qui le feront boiter tout le reste de sa vie[7].

En 1941, une locataire de la maison bourgeoise dont sa mère est concierge meurt, et sa mère, qui depuis des années a l'espoir de quitter la cave vétuste, humide, et régulièrement inondée par les crues de la Seine[9], décide de devenir à son tour locataire. La famille emménage donc dans ce grand appartement bourgeois[6], dont les meubles et les affaires de l'ancienne locataire ont été laissés, et Fred Deux a beaucoup de mal à s'adapter à ce nouveau lieu, ce mode de vie, et à ces affaires qui ne leur appartiennent pas : il se sent, selon ses propres termes, « usurpateur[7] ».

Âge adulte

Un goumier marocain en 1944, année où Fred Deux s'engage et commence à combattre.

Deuxième guerre mondiale

En 1943, durant la période de l'occupation, il est contacté, au sein de son usine, l'usine Farman de Suresnes dont il déclare : « C'est là-dedans que les nazis travaillaient à la construction de bombardiers »[10] , par un groupe de résistants Francs-tireurs et partisans[9] (FTP) et rejoint les maquisards FTP du Doubs, durant huit mois. Puis, sans réfléchir, il s'engage en 1944 dans l'armée française au sein des goumiers marocains[6]. Il n'a alors que 20 ans et est, pour l'époque, encore mineur, mais en cette période de guerre, l'armée ne s'attarde pas sur ses papiers. Il combat dans les Vosges et en Alsace[11], et vit des scènes terribles de combats  « souvenirs monstrueux qui hanteront de nombreuses œuvres »[9] , au sein des goumiers, dont il est choqué par l'énorme différence de traitements infligée aux « Arabes »[7], et participe ensuite en Allemagne, à la libération des camps[9] : « J'ai fait partie de ceux qui, avec les Américains, ont découvert l'horreur des camps de concentration nazis[10] ».

En 1945, la guerre terminée, il lui reste encore deux ans à servir au sein des goumiers.Nommé Caporal , il est affecté dans une caserne au Maroc, à quarante kilomètres de Taourirt, où seuls cinq métropolitains travaillent à ses côtés, dirigeant plus de deux cents soldats marocains, auprès de leurs familles. La dernière année, il tombe gravement malade, durant des semaines, et une hémorragie va le conduire à être hospitalisé. Son rétablissement est long, il obtient un congé de convalescence, puis obtient sa démobilisation en 1947.

Durant les derniers temps de son engagement au Maroc, il rencontre sa future première femme, Simone Clary [10]. . Il se marie lors d'une permission en France[7]. Elle le rejoint au Maroc, enceinte, puis ils rentrent à Marseille, en 1947.

Marseille

Fred Deux se retrouve sans emploi et sa femme lui propose d'aller travailler dans sa librairie , la librairie Clary, située rue Paradis, à proximité de la place Estrangin-Pastré. Le couple a deux filles. Catherine et Annie . Ce mariage à Marseille est une véritable naissance , la vraie , une sortie de la mort . La librairie fût le temps de la découverte des merveilles , une période de grand nettoyage . A la librairie de sa femme , il rencontre les grands collectionneurs , Pierre Guerre , Karl Flinker , Daniel Cordier , Jean Cassou , et fonde le sous groupe surréaliste avec les Cahiers du Sud . Son chemin est tracé .

Paul Klee, Le Cirque ambulant (vers 1940), lithographie, musée d'Art de São Paulo.

Son activité de libraire , commencée en 1948, va lui permettre de découvrir la littérature, les œuvres d'André Breton, et le manifeste du surréalisme. Il déclare : « Je restais très tard la nuit, à lire, à découvrir peintres et écrivains[10] ». Il s’ensuit alors une longue série de lectures : Louis Aragon, Henry Miller, Sade, Franz Kafka, et Blaise Cendrars[12], selon ses dires « le plus déterminant »[10]. Il écrit en cachette des petits bouts de textes, des poèmes, des notes[7],[10]. Il y découvre aussi Paul Klee[9],[10] qui l’influencera et l'inspirera[12]. Il commence alors, avec de la peinture laque pour bicyclette[10], à réaliser ses premières taches sur papier[6]. Les œuvres de la première période (de 1949 à 1958), surnommées parfois les « kleepathologies »[8] sont caractérisées par la prédominance de taches qui envahissent la surface du papier, « taches » remarquées par Karl Flinker[10]. Fred Deux dira dans Une vie parlée que ses « deux gourous »[7] auront été André Breton, et Paul Klee.

Il tombe ensuite malade[12], sous diverses formes, entre ses anciens soucis pulmonaires, des problèmes intestinaux, des pertes d'équilibre, ses diverses « crises »[7] comme il les appelle, des obsessions, voire de la paranoïa, des poussées d'eczéma… Il s'enferme dans un petit appentis sur le balcon de l'appartement familial, où il vit avec sa femme et ses deux petites filles, et continue parfois d'y faire ses dessins, et ses « taches ». Sa mère, inquiète, quitte son grand et bel appartement bourgeois, dont elle est pourtant si fière[7], et vient s'installer à Marseille pour le soutenir, avec son mari, le père de Fred. Il est hospitalisé pour un anthrax staphylococcique et une pleurésie[7], puis part se faire soigner dans un sanatorium[12].

Paris

À 26 ans, il quitte Marseille, sa femme et ses deux très jeunes enfants, en 1951[7] et s'installe à Paris. Il rencontre fin 1951 l'artiste buriniste Cécile Reims[8], qui devient sa compagne, jusqu'à la fin de sa vie. Il sympathise avec Karl Flinker[7], le fils de Martin Flinker, ainsi qu'avec Marcel Zerbib[7], rencontré dans sa librairie. Il fait la connaissance, par l'intermédiaire de Bernard Gheerbrant[8] et de sa librairie La Hune, de Hans Bellmer et d'André Breton, et fréquente les surréalistes[8], dont il s'écartera en 1954. Il rend régulièrement visite au peintre Hans Reichel[7] qui lui permet d'assister à la réalisation de ses aquarelles, et qui lui montre son Cahier de Gurs, réalisé au début des années 1940, interné au Camp de Gurs.

En 1953, la librairie-galerie Le Fanal présente sa première exposition personnelle.

Ain

En 1957, malades tous deux des poumons depuis de nombreuses années, le couple décide d'aller s'installer à la campagne, à Corcelles (Ain). Fred Deux, qui alors « retombe malade[7] », est alité, et écrit, durant plus d'un an, à l'aide d'une petite machine à écrire qu'on lui a offerte, La Gana qu'il soumet à Maurice Nadeau[8] : le livre est publié en 1958 sous le pseudonyme de Jean Douassot[6]. Il explique en 2007 la raison de ce pseudonyme : « C'est l'éditeur Julliard qui, apprenant que j'avais fait quelques expositions, trouvait qu'il n'y avait pas place pour la confusion du graphisme et de l'écriture »[10]. Ce roman est le premier de ses écrits largement autobiographiques. Il reçoit le prix de Mai en 1959[9], prix littéraire « prestigieux »[9],[8] créé l'année précédente, dont les jurés sont Roland Barthes, Georges Bataille, Maurice Blanchot, Maurice Nadeau, Louis-René des Forêts, Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet. Le titre du roman lui a été inspiré par l'ouvrage qu'il avait découvert à la librairie Clary où il travaillait : Méditations sud-américaines de Hermann von Keyserling, sous-titré La Gana[12], qui signifie « envie » en langue espagnole.

Le couple vit un an et demi à Corcelles, puis décide d'acheter une vieille maison à rénover dans le même département, à Hauteville-Lompnes, dans le hameau de Lacoux. Ils entament de nombreux travaux, dont un atelier au grenier pour Fred, bien éclairé par un grand velux, et chauffé d'un poêle à bois. Ils s'y installent en 1959[7].

En 1960, il signe le Manifeste des 121, déclaration sur le « droit à l'insoumission » dans le contexte de la guerre d'Algérie.

En 1963, il reçoit un colis en cadeau de la part d'un « admirateur »[6], un petit magnétophone, accompagné d'une lettre et de cette phrase : « Je crois que cela sera bien pour vous[7]. » Il passe, selon ses propres mots « des mois à tourner autour[7] », puis il entame l'enregistrement du récit de sa vie[7], jusqu'en 1994, sur 131 cassettes audio[13], correspondant environ à 200 heures d'enregistrement sonore, réalisé durant plus de trois décennies.

En 1963 également, il trace ses premiers dessins au crayon sur fonds aquarellés : Les Otages. Dès 1966, Fred Deux commence à prendre des notes sur la feuille qui protège son dessin en cours. Cette prise de texte devient désormais presque systématique et transcrit une parole parallèle à l'œuvre. Cette coexistence de l'écriture et du dessin, à partir de 1977, trouve sa forme la plus achevée dans les « livres uniques » comme La Malemort (1980), La Matrice ou La Règle.

En 1971, Fred Deux et Cécile Reims fondent le centre d'art contemporain de Lacoux (CACL), dans une ancienne mairie-école désaffectée du hameau, situé dans leur commune d'Hauteville-Lompnes[14].

Indre

Fred Deux et Cécile Reims s'installent dans le Berry en 1973 où il reçoit ses filles .[15], dans une grande maison isolée dans un hameau de la commune de Crevant[15], Le Couzat[7],[16]. En 1985[5],[15], ils emménagent dans le même département, au centre village de La Châtre[10], rue Notre-Dame[16]. « Dans son ouvrage Continuum, en 1999, Fred Deux écrivait : « C’est ici, rue Notre-Dame, avec les valises vides, que se termine notre virée ». [16] ». Cécile Reims précisait : « Nous souhaitions vivre à l’écart, travailler loin des mondanités intellectuelles et artistiques. D’une manière générale, on ne cadre pas très bien avec le monde tel qu’il est et tel qu’il devient. Pour nous, La Châtre est un écart possible. Un écart mais pas une tour d’ivoire.[15] »

Au début des années 1980, il réalise au crayon de grands « Autoportraits », des « Passions », qui le conduiront, à partir de 1982, à des dessins de grand format peuplés d'êtres fantasmagoriques, figures du double, figures des autres (Processions des existants, Les Remz, L'Alter ego).

En 1987, il réalise La Vie m'agit, livre unique, recueil de 19 dessins rehaussés d'aquarelle.

Dans les années 1990, Fred Deux retourne à la couleur en réalisant de larges taches colorées  aquarelle, laque ou peinture  qu'il retravaille à l'encre de chine ou au crayon. Les formes prolifèrent de manière autonome, parfois viscérales. Là une main, un corps, un visage, un fœtus abandonné apparaissaient.

En 1994, il arrête ses enregistrements sonores autobiographiques, qui auront duré plus de trente ans. En 1999, les premiers enregistrements de 1963 et 1964 sont édités en 24 CD, dans le coffret À vif[6].

Il a également réalisé quelques sculptures[17], conservées dans le fonds du musée de l'Hospice Saint-Roch d'Issoudun (Indre), musée auquel Fred Deux et sa femme Cécile Reims ont donné de nombreuses œuvres de leur réalisation, et des œuvres d'autres artistes, de leur collection personnelle[8],[17], en 2001[11].

En 2007 est publié son ouvrage Entrée de secours. Il déclare lors de sa publication : « Il y a beaucoup de menace dans l'écriture. Ça touche au cœur de l'être. Il y a de véritables chutes quand on écrit. On arrive à une extrémité violente contre soi-même qui stupéfie. On accède alors à une fragilité qu'on ne soupçonnait pas être encore présente en nous. Tandis qu'avec le dessin, on caracole »[10].

Entre l'été 2008 et l'été 2009, Matthieu Chatellier suit le couple d'artistes pour un film documentaire de 90 minutes, Voir ce que devient l'ombre[18], qui sort en 2010, et qui obtient, entre autres, le prix SCAM 2011 de l'œuvre de l'année, et l’Étoile SCAM 2011.

Il déclare en 2007 : « Le pylône de difficultés, c'est la mort de l'oncle et la maladie. Il y avait deux problèmes en moi. L'un tuberculeux, l'autre nerveux »[10], et, quelques années plus tard : « J’ai subi de nombreux traumatismes dans ma vie et c’est en écrivant et en peignant que je me suis soigné : soit je crève, soit j’écris ou je peins tout ça »[8]. Cécile Reims écrit de lui, en 2009 : « Fred est resté ouvrier dans l’âme. Ouvrier de sa propre vie »[19].

En 2009, il dépose ses archives personnelles à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine (IMEC), fonds constitué de 24 boîtes[20] : une trentaine de manuscrits publiés ou inédits, ses dizaines de cassettes audio, et sa correspondance avec Cécile Reims : lettres écrites et lettres reçues.

Fred Deux a réalisé « près de 7 000 dessins d’une minutie arachnéenne, peuplés d’innombrables figures enchâssées les unes dans les autres, entre d’étouffants murs de briques et des nuées d’aquarelle[9] ». Certaines de ses œuvres ont été reprises et gravées sur cuivre par Cécile Reims[9].

Il meurt le à son domicile, à La Châtre[5].

En 2017, sa « plus grande rétrospective »[9], « Le Monde de Fred Deux », de 230 œuvres, est exposée au musée des Beaux-Arts de Lyon[9], accompagnée d'un catalogue d'exposition au titre éponyme.

Œuvre

Publications

Sous le pseudonyme de Jean Douassot
  • La Gana, Julliard, « Lettres nouvelles », 1958, rééd. Eric Losfeld, 1970, André Dimanche, 1999, Le Temps qu'il fait, 2011. Prix de Mai en 1959[9].
  • Sens inverse, Julliard, « Lettres nouvelles », 1960.
  • La Perruque, Julliard, « Lettres nouvelles », 1969 ; Le Temps qu'il fait, 2015.
  • Nœud Coulant, Eric Losfeld, 1971.
Sous son nom
  • Gris, La Différence, 1978.
  • Lettres à Mon Double, Nyctalope, 1983.
  • Voies de Passage, André Dimanche, 1984.
  • Sous la Mémoire, André Dimanche, 1988.
  • Le Partage, La Différence, 1995.
  • Terre mère, André Dimanche, 1999.
  • Continuum, journal, André Dimanche, 1988.
  • Entrée de Secours[10], Le temps qu'il fait, 2007.

Recueils de textes et dessins

  • Le Dessin bien tempéré[21], Editions Borderie, 1979.
  • Memorandum[22], Pierre Chave, 1982.
  • Autoportraits[22], Pierre Chave, 1983.
  • Kaddish, Le Nyctalope, 1984.
  • Miroir de papier[22], Pierre Chave, 1985.
  • Ombres portées[22], Pierre Chave, 1989.
  • La Traversée[22], Pierre Chave, 1989.
  • Psautier[22], Pierre Chave, 1990.
  • Entre les lignes, Fata Morgana, 1983.
  • Marques particulières[22], Pierre Chave, 1992.
  • La Vie antérieure[22], Pierre Chave, 1995.
  • L'Être éphémère, galerie Alain Margaron, 2003.
  • Liqueur sacrée, galerie Alain Margaron, 2005.
  • Traits d'union, galerie Alain Margaron, 2007.
  • Fred Deux au XXIe siècle, Alain Margaron éditeur, 2010.
  • Fred Deux. Dessins bruissants, pensées murmurées, Alain Margaron éditeur, 2013.
  • Le For intérieur, éd. Les Cahiers dessinés, 2015.
  • Fred Deux. Paroles d'artiste, éd. Fage, novembre 2017 ; édition bilingue français-anglais.

Œuvre parlée

  • Une vie parlée[7],[23], autobiographie sonore enregistrée entre 1963 et 1994, sur 131 cassettes audio[13], correspondant environ à 200 heures d'enregistrement sonore.
    • Extraits :
      • À vif[6] (24 CD audio), enregistrements de 1963 et 1964, André Dimanche, 1999.

Œuvres dans les collections publiques

Expositions

  • 1988 : rétrospective de l'œuvre gravé, éditions Pierre Chave, SAGA 1988, Grand Palais, Paris.
  • 1989-1990 : « Fred Deux, l'œuvre graphique », musée Cantini, Marseille. Musée municipal d'Issoudun et chapelle de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
  • 1992 : galerie Chave, Vence : L’Odyssée du dessinateur.
  • 1993 : galerie Lambert Rouland, Paris.
  • 1995 : rétrospective au musée de Bochum, Allemagne, puis aux musées de Châteauroux, Montpellier, Charleroi.
  • 1996 : galerie Chave, Vence : XXV ans d'éditions et d'expositions. Publication du catalogue raisonné de l’œuvre de Fred Deux gravé par Cécile Deux (1970-1996).
  • 1997 : musée de Saint-Roche à Issoudun, à l'occasion de la publication du Catalogue raisonné de l'œuvre de Fred Deux gravé par Cécile Reims de 1970 à 1996. Exposition particulière à la galerie Thessa Herold, Paris.
  • 2001 : galerie Alain Margaron[25], « J'imagine, je cherche », regroupant une cinquantaine d'œuvres récentes (1994 à 2001).
  • 2001 : galerie Chave, Vence : rétrospective (1958-2001) La pratique de l'art.
  • 2002 : musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun. Galerie Alain Margaron (juin-juillet), « Dessins-peintures. Livres uniques et recueils d'aquarelles ».
  • 2004 : cabinet d'art graphique, Centre Pompidou, « Fred Deux. L'alter ego »[24]. Galerie Alain Margaron, « Parcours 1949-2004 ».
  • 2006 : galerie Alain Margaron, « Fred Deux, François Lunven, dessins », puis « Spermes colorés, spermes noirs ».
  • 2007 : galerie Alain Margaron, « Œuvres récentes » ; édition du catalogue Fred Deux, Traits d'union, Collection Alain Margaron, éditions l'Atelier des Brisants. Galerie Alain Margaron, « Qui sommes-nous ? »
  • 2009-2010 : rétrospective à la Halle Saint-Pierre, Paris.
  • 2013 : galerie Alain Margaron, « Fred Deux, Dessins bruissants, pensées murmurées » ; édition du catalogue Fred Deux, Dessins bruissants, pensées murmurées, Alain Margaron éditeur, textes de Rainer Michael Mason, Fred Deux et Cécile Reims.
  • 2014 : galerie Alain Margaron, Paris, « Fred Deux, Ce lieu de ma naissance continue » ; œuvres de 1949 à 2013.
  • 2014 : Panorama Museum[26], Bad Frankenhausen, Allemagne, « Fred Deux, Le livre de la vie » ; édition du catalogue, Le livre de la vie par le musée.
  • 2014 : musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun, « Fred Deux, Le dessin à corps perdu ».
  • 2015 : Musée Jenisch Vevey, Suisse, Fred Deux, le for intérieur.
  • 2015 : galerie Chave, Vence : Quatre dessinateurs : Dado, Fred Deux, Georges Lauro, Louis Pons.
  • 2017 : musée des Beaux-Arts de Lyon, rétrospective[9], « Le Monde de Fred Deux », 230 œuvres. Publication du catalogue d'exposition Le Monde de Fred Deux, éd. Lienart, 2017.
  • 2021 : L'œil Héliotrope, Arles, Delta - Fred Deux, Olivier O. Olivier, Jean-Pierre Vielfaure[27].

Notes et références

  1. Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain.
  2. Fichier des décès de l'INSEE[réf. incomplète].
  3. « DEUX, Fred », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  4. (en) « Deux, Fred (born 1924), Draughtsman, writer », sur oxfordindex.oup.com (consulté le ).
  5. « L'artiste Fred Deux est décédé », sur La Nouvelle République, .
  6. Claire Devarrieux, « La vie à Deux », sur liberation.fr, (consulté le ).
  7. Une vie parlée, disponible en intégralité sur le site lesbandesmagiques.fr.
  8. [PDF] Renaud Faroux, « Fred Deux : au cœur des ténèbres », Art Absolument, no 43, , p. 92-99 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Sabine Gignoux, « Le peuple dessiné de Fred Deux », sur la-croix.com, .
  10. Jérôme Goude, « Fred Deux : Le tracé de l'attente », Le Matricule des anges , no 84, (lire en ligne, consulté le )
  11. Philippe Dagen, « L’artiste et écrivain Fred Deux est mort », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  12. Gilbert Moreau, « Entretien : Fred Deux (extraits) », Les Moments littéraires, no 22, (lire en ligne, consulté le ).
  13. Notice BnF de Une vie parlée.
  14. Site du Centre d'art contemporain de Lacoux.
  15. Ludovic Mesnard, « Cécile Reims et Fred Deux sous le signe de l’art », sur echoduberry.fr, (consulté le ).
  16. « Dans les pas de Cécile Reims et Fred Deux », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  17. La collection Fred Deux et Cécile Reims, sur le site du musée de l'Hospice Saint-Roch, « Fred Deux et Cécile Reims », sur museeissoudun.tv/.
  18. Voir ce que devient l'ombre, de Matthieu Chatellier, produit par Moviala Films, distribué par Nottetempo, 89 minutes, .
  19. Cécile Reims, « Se surprendre (extrait) », Les Moments littéraires, no 22, (lire en ligne, consulté le ).
  20. Le Fonds Fred Deux, sur le site de l'IMEC.
  21. 27 dessins de Fred Deux, 3 gravures de Cécile Reims
  22. Dessins de Fred Deux, gravés par Cécile Reims
  23. 131 enregistrements sonores disponibles à l'écoute sur Gallica.
  24. « Fred Deux. L'alter ego », sur centrepompidou.fr, .
  25. Site de la galerie Alain Margaron.
  26. Site du Panorama Museum.
  27. L'œil Héliotrope, Delta, présentation de l'exposition, 2021

Annexes

Bibliographie

Filmographie

  • Voir ce que devient l'ombre, de Matthieu Chatellier, produit par Moviala Films, distribué par Nottetempo, 89 minutes, . — Consacré à Fred Deux et Cécile Reims, ce documentaire suit, pendant plusieurs mois, l'intimité de leur travail de peintre et de graveur. Le film s'inscrit dans le moment précis d’une vie : celui de la vieillesse, de la dépossession et des interrogations sur « l'après ».

Liens externes

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