Franck Venaille

Franck Venaille est un poète et écrivain français né à Paris le 26 novembre 1936 et mort le 23 août 2018.

Franck Venaille
Franck Venaille en 2010.
Naissance
Paris (France)
Décès
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français

Sa poésie se caractérise par sa puissance expressive, cherchant à faire ressortir la part animale de l'homme, ses pulsions et ses angoisses.

Biographie

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Franck Venaille passe ses vingt premières années dans le 11e arrondissement de Paris. Il reviendra, quarante-cinq ans plus tard, sur cette enfance dans un quartier populaire dans le recueil Hourra les morts !, où il met à nu les éléments fondateurs de son œuvre.

Il est élevé dans un milieu catholique. Toutefois, au début des années 1950, il rompt violemment avec la religion et l'institution cléricale. En même temps, il commence un compagnonnage actif avec le parti communiste français.

Dans son enfance, il effectue un séjour de trois[1] mois en Belgique, à l'origine d'une attirance profonde pour les Flandres, qui vont apparaître dès lors dans la quasi-totalité de son œuvre — et en particulier dans La Descente de l'Escaut (1995), suscitant l'élaboration d'un univers mental où la spiritualité tient toute sa place. Pour l'écrivain Michel Crépu : " Cas unique, dans l’histoire de la poésie de ce temps, d’un écrivain témoignant d’une telle et profonde adhésion  à un territoire, ce territoire sortilège du nord où tout apparaît dans une si grande netteté, où les menues choses du monde savent qu’elles sont bien là chez elles, bouts de bois, cailloux, animaux morts, le menu fretin des choses crées et que seule, la longue marche peut ramener à la lumière du poème ce qui était perdu. ",

Il accomplit un service militaire de deux ans durant la guerre d'Algérie. Cette épreuve ressurgit de loin en loin dans sa poésie, jusque dans ses recueils les plus tardifs. Elle forme la matière explicite de La Guerre d'Algérie (1978) et d'Algeria (2004).

Franck Venaille est proche des peintres Peter Klasen et Jacques Monory, qui ont exercé une influence notable sur son œuvre. Il collabore à la revue Action poétique (années 1960) et à Orange Export Ltd (années 1980). Il a également créé les revues Chorus (1968) et Monsieur Bloom (1978).

À partir de 1995, avec La Descente de l'Escaut, puis Tragique, Hourra les morts !, Le Tribunal des Chevaux (2000), Chaos (2006), Ça (2009), C'est à dire (2012), La Bataille des Eperons d'or (2014) - on peut lire dans l'incipit : « Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne. Chaque jour je parcours des distances infinies qui me font traverser les anciennes frontières. Mon but ? Aller voir comment fonctionne le monde. J’en reviens à chaque fois brisé. L’état de guerre n’en finit pas. » -, Requiem de guerre (2017), il voue toute son énergie et la totalité de son temps à l'écriture poétique. En prolongement de cette activité, il sera le librettiste d'un opéra de Georges Bœuf, Verlaine Paul, consacré à la vie du poète, et créé à Nancy pour la célébration en 1996 de la mort du poète, avec, dans le rôle-titre, le baryton François Le Roux.

Franck Venaille disparu en août 2018 n'a pas pu voir en librairie son dernier livre L'enfant rouge publié en octobre 2018. Pour le poète et photographe Marc Blanchet :

"L’Enfant rouge de Franck Venaille est une narration où se jointent et se disjointent les liens qu’opère la mémoire ; elle précise des rues, des quartiers, elle raconte une époque, mais navigue sans cesse dans le temps, jusqu’à brouiller les lignes convenables d’un récit, et en éconduisant une prose poétique qui confonde vérité de soi et saveurs des souvenirs. On apprendra donc qu’enfant Franck Venaille évolue parmi ces rues populaires, que le communisme qu’il découvre méritera toujours mieux que les dogmes et les terreurs qu’il impose ou imposera, que la rue Paul-Bert permet de rencontrer « les doubles de soi-même », et qu’en somme, ou à nouveau, « un communiste triste » n’est pas « un triste communiste ». On y voit aussi, dans une concentration d’écriture rare dans la littérature d’aujourd’hui, s’y déposer les strates d’une époque (les matières des bistrots, des métiers, des odeurs et des ragots) et l’espoir, pour les autres et pour soi, d’un changement du monde qui passerait par une brisure effective des classes sociales. L’Enfant rouge est tout cela, et plus encore dès lors que l’on laisse la parole à Franck Venaille : un rythme effréné, une vitalité insolente, une originalité stylistique intimidante s’y font voir dans un mélange émouvant d’intimité personnelle et de confrontation au siècle. La poésie devient alors – à travers la trame de cette enfance populaire – la possibilité d’un langage autre, une parole à l’envers des devoirs, un affranchissement qui puisse accueillir l’Histoire qui porte l’espèce humaine de convulsion en convulsion, et, au cœur de ces enjeux, les ruminations et les expériences d’un homme."

Marc Blanchet https://poezibao.typepad.com

Prix

  • le prix Mallarmé en 1996 pour La Descente de l'Escaut ;
  • le prix Roger-Kowalski en 2001 pour Tragique ;
  • le prix de poésie 2009 Robert Ganzo Ça ;
  • le prix Alain-Bosquet 2009 pour le même ouvrage ;
  • le Grand prix de poésie de l'Académie française 2011 pour l'ensemble de son œuvre ;
  • Le Prix Goncourt de la poésie en 2017 pour le recueil Requiem de guerre. Dans son discours, l'écrivain Tahar Ben Jelloun a notamment déclaré :Vous écrivez sur tout ce qui vous ronge, vous bouleverse, fait de vous un blessé qui n’abdique pas. Vous ramassez vos souvenirs, témoins de souffrance pour les jeter en haute mer pour qu’ils s’y noient. Votre seul bien c’est l’écriture. Votre capital, votre souffle et votre nécessité. Vous dites : « Écrire m’a fait. Écrire m’accompagne jusqu’à la fin ».
  • pour l'ensemble de son œuvre également le Grand prix national de la poésie 2017, des mains de la ministre de la Culture Audrey Azoulay, qui a récompensé : une œuvre dont la langue poétique, porteuse d’un souffle intense et d’une voix singulière sert merveilleusement des textes chargés du sens tragique de l’existence. 

Parcours à la radio

Producteur aux Nuits Magnétiques de France Culture émission créée par Alain Veinstein qui explique son choix  :

"A l’été 1976, à France Culture, je fus chargé de préparer quatre programmes de dix heures chacun pour une diffusion chaque samedi en direct du festival d’Avignon. Ma tâche consistait d’abord à composer une équipe destinée à devenir le nerf du programme. Le nom de Franck Venaille s’imposa aussitôt. Je lui proposai de produire chaque samedi trois longues séquences dont la récurrence devait rythmer l’ensemble et donner quelque unité à une suite d’éléments forcément disparates. Sa voix, évidemment, y contribuerait largement. Ainsi naquit Magnétique.

En retenant ce titre, Franck affirmait d’emblée son souci de la radio comme travail de la bande magnétique (notre support à cette époque pré-numérique), ce qui sous-entendait la prééminence du montage dans l’assemblage des éléments et l’importance de la voix, la sienne en l’occurrence, dont j’ai déjà souligné le magnétisme.

L’écriture n’était pas un épisode comme les autres. Franck ne la différentiait pas de celle de ses livres. La recherche du mot juste, l’invention syntaxique étaient de rigueur. Inutile de préciser que c’était plus de cent fois que l’ouvrage était remis sur le métier. Encore faut-il ajouter que la dimension de l’oralité était l’horizon de sa démarche, le lieu d’accueil étant la radio, avec ses contraintes propres, sa spécificité, ce que Franck n’oublia jamais. La radio était la destination de son travail. Elle ne s’accompagnait pas pour autant de la dénégation de sa qualité d’écrivain. À partir de 1978, commencèrent les Nuits magnétiques. Un titre qui fut tout un programme. Inutile de souligner ce qu’il doit à Franck. À son tour, il affirmait une idée de la radio telle que Franck en avait ouvert la voie – ou la voix, si l’on préfère. À son exemple, nous voulions traquer les tensions et faire vibrer l’intensité qui résonne à l’oreille en harmonies chargées d’émotions aux accents parfois dramatiques.

www.la-croix.com/Archives/2003-05-17/Dossier-_NP_-2003-05-17-182300

Œuvres

  • Papiers d'identité, PJO, 1966.
  • L’Apprenti foudroyé, PJO, 1969, Ubacs, 1986, Les Écrits des Forges, 1987.
  • Pourquoi tu pleures, dis pourquoi tu pleures ? Parce que le ciel est bleu... Parce que le ciel est bleu !, PJO, 1972, Atelier La Feugraie, 1984.
  • Caballero Hôtel, Paris, Minuit, 1974.
  • Noire : Barricadenplein, Orange Export Ltd., 1977
  • La Guerre d’Algérie, Paris, Minuit, 1978.
  • Jack-to-Jack, Luneau-Ascot, 1981.
  • La Procession des pénitents, Monsieur Bloom, 1983.
  • Opera buffa, Paris, Imprimerie nationale, Littérature, 1989.
  • La Descente de l’Escaut, Bussy-le-Repos, Obsidiane, 1995.
  • Tragique, Bussy-le-Repos, Obsidiane, 2001.
  • Hourra les morts !, Bussy-le-Repos, Obsidiane, 2003.
  • Algeria, Paris, Melville / Léo Scheer, 2004.
  • Chaos, Paris, Mercure de France, 2007.
  • Ça, Paris, Mercure de France, 2009.
  • C'est à dire, Paris, Mercure de France, 2012.
  • La Bataille des éperons d’or, Paris, Mercure de France, 2014.
  • Requiem de guerre, Paris, Mercure de France, coll. « Poésie », 2017.
  • L'enfant rouge, Paris, Mercure de France, coll. Bleue, 2018, 112 p.

Récits

Anthologie

  • Capitaine de l’angoisse animale, Bussy-le-Repos, Obsidiane – Le Temps qu’il fait, 1998.

Réédition

  • La Descente de l'Escaut suivi de Tragique, Paris, Poésie/Gallimard, 2010.

Autres

  • Deux, roman-photo (en collaboration avec Jacques Monory), Tirage à part, 1973.
  • Cavalier/Cheval, Imprimerie nationale, Littérature, 1989, Paris, Le Castor astral / Les Écrits des Forges, 2003.
  • Le Sultan d’Istanbul, Salvy, Les Écrits des Forges, 1991.
  • Je me suis mis en marche, film de Martin Verdet, avec Franck Venaille et Laurent Ziserman, autour de La Descente de l'Escaut, road-movie immobile en huis clos, tout à la fois « adaptation documentaire » du poème, portrait de Franck Venaille hier et aujourd’hui, récit épique racontant cette histoire d’un homme malade remontant un fleuve sur quatre cent cinquante kilomètres, et film intimiste qui voit le même homme tourner en rond dans son bureau pour parvenir à traduire cette marche en un flot de mots.

Musique

Essais

  • Trieste, Ceyzérieu, Champ Vallon, 1985. Pour Riccardo Cepach, coordinateur culturel des musées Joyce et Svevo de la ville : "Franck Venaille s’impose sans doute comme l’un des écrivains étrangers qui, dans notre époque contemporaine, a le plus directement éprouvé le virus littéraire triestin, à savoir cette attirance profonde, attirance qu’il partageait aussi avec l’écrivaine anglaise Jan Morris et l’écrivain japonais Atsuko Suga. Pour Venaille, Trieste se tient comme une sorte de calamité qui exerce son pouvoir noir même à très grande distance, à tel point qu’il ne peut faire autrement que revenir sans cesse réfléchir, écrire et essayer de raconter Trieste. Son guide au cœur de ce voyage a sans doute été Umberto Saba, le poète, son auteur le plus aimé avec Svevo, l’auteur avec lequel Venaille ressent les affinités les plus fortes. Mais ce sont aussi les contradictions de Trieste qui le fascinent : les célèbres cafés, la bora, les théâtres et aussi bien la révolution que Franco Basaglia initie dans l’hôpital psychiatrique de San Giovanni, qui est à l’origine de la loi qui a conduit à la fermeture des hôpitaux psychiatriques en Italie. https://museojoycetrieste.it
  • Les Grands Opéras de Mozart, Paris, Imprimerie nationale, 1989.
  • Les Enfants gâtés, in Les Diplomates disparus de Cyril Connolly, Salvy, 1989.
  • K.L.A.S.E.N., opéra en trois actes et quinze scènes, Marval, Galerie Fanny Guillon Lafaille, 1989.
  • Frans van Etterbeek, in « Itinéraires littéraires en Lozère : Cévennes », Jacques Brémond, 1989.
  • Umberto Saba, Paris, Seghers, coll. Poètes d’aujourd’hui, 1989.
  • Pierre Morhange, Paris, Seghers, coll. Poètes d’aujourd’hui, 1992.
  • Écrire contre le père, Jacques Brémond, 1996.
  • Le Cheval d’Érasme, in Résidences secondaires, Portiragnes, Cadex, 1996.
  • Pierre Jean Jouve. L'homme grave, Paris, Jean-Michel Place/Poésie, 2004.
  • C'est nous les modernes, Paris, Flammarion, 2010.

Entretiens et autres

  • Comme arrachées d’un livre, in Haine de la poésie, Paris, Christian Bourgois, 1979.
  • L’Homme en guerre (interventions et textes de Franck Venaille, entretiens avec Dominique Labarrière, Bernard Pozier, Thierry Renard et Hubert Lucot), Vénissieux, Paroles d’Aube, 1995 ; rééd. Waterloo (Belgique), La Renaissance du livre (édition augmentée des entretiens avec Alain Marc et Emmanuel Moses), 2000.

Sur son œuvre

Livres

  • George Mounin, Franck Venaille, coll. « Poètes d'aujourd'hui » dirigée par Bernard Delvaille, Ed. Seghers, 1982.
  • Franck Venaille fait partie des écrivains recensés par Alain Marc dans Écrire le cri[2].
  • www.revue-secousse.fr/index.htm Patrick Maury Rejetant la tristesse C’est à dire de Frank Venaille (Mercure de France, 2012) C’est toujours comme ça dans les livres de Franck Venaille. C’est toujours comme ça et le dernier n’échappe pas à la règle. C’est à dire qu’un homme toujours doit marcher, commencer à marcher, tomber, se relever, arpenter une terre réelle ou imaginaire et trainer ainsi derrière lui le charroi terriblement lourd de sa vie ; c’est la consigne. Il faut se tirer soi-même, s’extirper sans cesse de la boue menaçant d’un retour en arrière vers L’enfance en deuil. Mais ça, être son propre compagnon, voilà le difficile quand le corps se dérobe, que sa part d’animalité n’est plus qu’un lointain souvenir, sa force en allée. Face à ça, face à cette extrême difficulté d’avancer dans ce qui est, « face aux verrous » (Michaux), le cheval Venaille fait preuve d’un courage sans faille. Rejetant la tristesse qui referme tout, il arpente des territoires qu’il s’est depuis longtemps choisis comme autant de comptoirs ouverts avec lucidité dans sa conquête de l’intime – Paris mais Anvers mais Ostende mais le Matterhorn mais Londres mais Trieste mais la très vénérée Venise –, lui, ce mécréant inquiet réclame la grâce de la joie, car ici point de Mémorial pascalien, puisque le but est d’empêcher la joie elle-même de s’exprimer.. Comment, alors, ne pas comprendre l’extrême désarroi de celui qui, voulant être le héros de sa propre vie, découvre soudain que les témoins sont morts / sont morts les témoins ? Chamfort rapporte qu’à quelqu’un qui disait à Voltaire qu’il abusait du travail et du café et qu’ainsi il se tuait, ce dernier répondit : Je suis né tué ; Venaille est de cette confrérie là. Il est l’homme de la blessure originelle, celui qui doit racheter sans cesse la faute d’exister. Il y a eu maldonne. On est père déjà avant le père et point n’est besoin de lui envoyer une quelconque lettre, on est tout entier la lettre, comme un boulet, un boulet de canon qui pulvérise l’adresse. Car Il suffisait d’une barque / Il suffisait de ça : s’engager aveuglément dans la passe des mots. C’est à dire que le poète, par ce travail d’ogre, peut à tout moment requalifier le réel et tenir en respect un chagrin qui colonise sans cesse des territoires devenus irrespirables. Station debout, un homme se souvient de la recommandation de Nietzsche, il rumine. Les paysages sont mâchés et remâchés par ce Chronos avalant ses enfants. Mais ici Venaille ne se sent nullement menacé dans son pouvoir – sa royauté est anonyme. C’est ce détour par une terre recomposée qui fait apparaître l’extraordinaire fraternité de ses livres. Il est l’homme qui sans cesse appelle les paysages, celui qui refuse d’être dépaysé. Que tous viennent, la mer est notre mer, le Nord notre Nord et le tout agrandi, la mer de notre Nord. Le poète n’est en rien « maître et possesseur de la nature » mais il indique tranquillement un sens possible, obéit dans le noir ; les hommes marchent à tâtons et des mains parfois se trouvent quand le désir magnifie la chair ou la massacre. Il y a chez L’homme en guerre, comme se définit Venaille lui-même, une volonté héroïque de lutter contre soi pour ne pas couler à pic, une façon de se tenir debout face au monde qui ne cède jamais un pouce de terrain à la douleur et converse avec la mort ; la leçon de la guerre d’Algérie, cette seconde naissance, n’a jamais été oubliée. Et maintenant que s’achève avec ce livre une trilogie admirable d’unité, je le regarde ému, lui, Volontairement retiré du monde, qui godille avec confiance dans le Chaos C’est à dire Ça.

En revue

  • Revue Le Matricule des anges, n° 16, entretien « L'Autobiographie de la douleur et du grotesque » avec Emmanuel Laugier, juin/juillet 1996.
  • Revue Contre Vox, dossier « Football et littérature » (article « le Foot de Venaille, ou la guerre poursuivie par d'autres moyens » d'Alain Marc), n° 5, HB éditions, Aigues-vives, juin 1998.
  • Revue Europe (étude et entretien par Alain Marc), n° 859-860, novembre-décembre 2000.
  • Revue Le Matricule des anges, n° 37, dossier, décembre 2001/février 2002.
  • Revue Cervelle, n° 14 (article « Les questions de Franck Venaille » d'Alain Marc), Amiens, octobre 2003 ; rééd. sur le site Recours au poème, avril 2013 [lire en ligne].
  • Revue Europe, n° 938-939 « Franck Venaille », juin-juillet 2007. Numéro consacré à Franck Venaille - en couverture - avec des interventions entre autres de Pascal Commère, William Cliff, Christian Boltanski, Emmanuel Moses, Patrick Beurard-Valdoye, Emmanuel Laugier, Marc Blanchet..
  • 30 ans, 30 auteurs, étude du poète et photographe Marc Blanchet - Centre national du livre, 2010.
  • Télérama, étude de Nathalie Crom https://www.telerama.fr : « Être poète, c'est croire à l'intensité du langage, à ses méandres, ses contre-pieds, ses contradictions et sa générosité également […]. Être poète, ce n'est pas seulement écrire — vers ou proses — des poèmes. C'est donner à notre douleur la force et les moyens de se dépasser, de devenir ainsi la douleur de tous, y compris de la poésie elle-même. Ainsi, c'est par la souffrance que l'on rejoint les autres hommes ? Oui, je le crois », écrit Franck Venaille (né en 1936) dans C'est nous les Modernes (2010), précieux recueil qui s'offre à lire comme une sorte de « Ce que je crois » esthétique et poétique. Un demi-siècle s'est écoulé depuis l'inaugural Papiers d'identité (1966), premier jalon de son œuvre, mais tout au long de ces cinquante années, il ne s'est jamais agi pour Franck Venaille que d'écrire sur tout ce qui me ronge, me bouleverse, fait de moi ce blessé qui n'abdique pas."
  • Revue Secousse : 23 évocations, souvenirs, études, des textes rares de Franck Venaille, un album photo - Secousse n°24 [lire en ligne], septembre 2019.

Théâtre

  • Pourquoi tu pleures, dis pourquoi tu pleures ? Parce que le ciel est bleu... Parce que le ciel est bleu !, a été adapté par le théâtre CDA d'Ambly (Belgique), mis en scène par M. Penasse, joué à Paris dans la cave de Guy-Max Hiri dans le Marais par Philippe Angot. La prestation fut remarquée par Michel Cournot dans Le Monde et Patrick de Rosbo dans Le Nouvel Observateur.

Notes et références

  1. « Le grand poète Franck Venaille est mort », sur telerama.fr, (consulté le )
  2. Écrire le cri, Sade, Bataille, Maïakovski…, préface de Pierre Bourgeade, L’Écarlate, 2000 (ISBN 978-2-910142-04-9).

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