Franciscaines missionnaires de Notre-Dame

Les franciscaines missionnaires de Notre-Dame sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical issue du Tiers-Ordre franciscain fondée en 1854 par l'union de sept institutions locales franciscaines.

Franciscaines missionnaires de Notre-Dame
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 5 juin 1867
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité franciscaine
But soins des personnes âgées, handicapées, orphelins, malades ; enseignement, missions.
Structure et histoire
Fondation 4 décembre 1852
Calais
Fondateur Louise Mabille & Adolphe Duchenne
Abréviation F.M.N.D
Autres noms franciscaines de Calais
Rattaché à Frères mineurs capucins
Site web Site officiel
Liste des ordres religieux

Historique

Mère Louise Mabille

Le 4 décembre 1852, le chanoine Adolphe Duchenne est chargé par Mgr Parisis, évêque d'Arras de fusionner sept maisons franciscaines autonomes du diocèse d'Arras[1]qui sont sous la direction spirituelle des capucins. Ce sont :

  • Les franciscaines de Saint-Omer. C'est en 1408 qu'est fondé l'hospice Saint-Jean pour accueillir une seule nuit les pèlerins pauvres faisant étape. En 1434, il fait appel à des sœurs dites « noires » pour le transformer en hôpital. Les sœurs hospitalières se distinguent par leur dévouement pendant les épidémies de peste de 1636-1637[2].
  • Les franciscaines d'Aire-sur-la-Lys. Les franciscaines arrivent à l'hôpital d'Aire en 1429. Elles sont au nombre de six en 1854[3].
  • Les franciscaines de Montreuil dites « sœurs grises » ouvrent un orphelinat en 1455. Elles sont au nombre de dix en 1854[4]. Mère Marie-Élisabeth (née Anne-Claire-Barbe de Lhomel) était issue de cette petite congrégation diocésaine lorsqu'elle passe chez les franciscaines de Marie Immaculée pour ensuite ouvrir leur nouvelle maison de Perrou, à l'origine en 1868 des franciscaines de Notre-Dame-de-Pitié du Perrou[5].
  • Les franciscaines de Béthune arrivent à l'hôpital de Béthune en 1495 en provenance de Saint-Pol. Elles sont sept en 1854[6].
  • Les franciscaines de Lens-en-Artois sont issues des sœurs noires de Saint-Pol arrivées en 1555. Elles soignent les malades et instruisent les enfants. Elles sont sept en 1854[7].
  • Les franciscaines d'Arras dites « sœurs grises » travaillent depuis 1558 à l'hôpital d'Arras institué en 1339. Elles sont vingt-et-une en 1854[8].
  • Les franciscaines de Calais existent depuis 1807 à l'hospice de Calais, descendant de la « chambre des pauvres de Calais » ; celle-ci était administrée depuis 1659 par des femmes pieuses remplacées en 1755 par des filles de la Charité dispersées à la Révolution[9].
Franciscaine de Calais en Afrique vers 1930.

La première supérieure est Mère Louise Mabille (1799-1864). Rapidement la nouvelle congrégation s'étend en terres de mission notamment en Afrique où les religieuses ouvrent des dispensaires, des hôpitaux, des orphelinats et des écoles.

L'institut est rattachée aux capucins en 1852, il reçoit son décret de louange le 5 juin 1867 et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le 15 mars 1892[10]. La maison-mère de Calais est entièrement détruite par un bombardement en mai 1940. En 1965, La congrégation prend le nom de franciscaines missionnaires de Notre-Dame[1].

Fusion

Cinq congrégations fusionnent avec elles[11]:

  • 1921 : Sœurs du Cœur Immaculé de Marie de Boulogne-sur-Mer.
  • 1955 : Franciscaines de Nazareth d'Éthiopie.
  • 1956 : Franciscaines de Notre-Dame-des-Anges fondées en 1820 à Cambrai par Mgr Belmas (1757-1851). Vers 1904, la maison mère se déplace à Genval en Belgique[12].
  • 1967 : Sœurs de Notre-Dame-de-la-Treille fondées à Lille le 2 juillet 1845 par le père Pierre Vitse et Joséphine Wibaux en religion sœur Marie-Joseph pour l'enseignement[13].
  • 1969 : Franciscaines de Notre-Dame-d'Espérance fondée à Paris en 1885 par Mère Marie-Joseph Brun[14]. Les franciscaines missionnaires de Notre-Dame installent alors leur maison-mère dans cette dernière communauté sise dans le XVe arrondissement de Paris.

Activités et diffusion

Les sœurs se consacrent aux soins des personnes handicapées, des personnes âgées, des orphelins et des malades, à l'enseignement et aux missions.

Elles sont présentes en[15]:

La maison généralice se trouve à Paris (XVe), rue Dombasle.

En 2017, la congrégation comptaient 460 sœurs dans 78 maisons[16].

Notes et références

  1. « Franciscaines de Calais, puis Franciscaines missionnaires de Notre-Dame », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
  2. Les franciscaines de Saint-Omer
  3. Les franciscaines d'Aire-sur-la-Lys
  4. Les franciscaines de Montreuil-sur-Mer
  5. Absorbée en 2004 dans le nouvel institut Saint-François-d'Assise avec six autres congrégations.
  6. Les franciscaines de Béthune
  7. Les franciscaines de Lens
  8. Les franciscaines d'Arras
  9. Les franciscaines de Calais
  10. (it) Mario d'Alatri, Dizionario degli istituti di perfezione, vol. IV, 1977, éd. paoline, Milan, col. 352
  11. « Franciscaines missionnaires de Notre-Dame », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
  12. « Franciscaines de Notre-Dame des Anges de Cambrai », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
  13. « Sœurs de Notre-Dame de la Treille de Lille », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
  14. « Soeurs Franciscaines de Notre Dame d'Espérance », sur http://www.congregation.fr (consulté le )
  15. « où sommes nous », sur https://www.fmnd-international.org (consulté le )
  16. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1532
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