Francine Holley

Francine Holley, née Francine Trasenster, est une peintre belge née le à Liège (Belgique)[1],[2] morte le à Paris (France)[3],[4].

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Biographie

Elle s'initie simultanément à la musique (Premier prix de piano à Liège) et aux arts plastiques auprès du peintre Mathilde Du Monceau (1937-1944) puis à l'Académie royale des Beaux-arts de Liège (1944-1945) Première exposition personnelle à Liège en 1943 (sous le nom de Trasenster). En 1946, elle s’installe à Paris et épouse l'architecte Michel Holley.

Elle fréquente alors les ateliers d'André Lhote et de Fernand Léger (1947-1948). En 1950, elle fréquente les ateliers de Jean Dewasne et Edgard Pillet et produit ses premières toiles abstraites à tendance géométrique. En 1952, elle participe au salon des Réalités nouvelles à Paris. À partir de 1953 : elle expose à Paris ( Galerie Arnaud) et dans plusieurs musées et galeries en France et en Belgique.

Francine Holley adhère au groupe belge Art Abstrait. En 1956, elle expose à l'APIAW à Liège (également en 1959 et en 1965).

À partir de 1955, son dessin devient plus complexe : les lignes s'amplifient, les formes s'épaississent, et elle diversifie sa matière, en utilisant de nouvelles techniques telles que la gouache, le collage, les pastels, les encres sur papier mouillé qu'elle utilise à partir de 1960, et qui lui apportent de nouvelles possibilités dans ses recherches picturales.

En 1962, l'architecte Raymond Lopez lui demande la création d'une fresque murale pour la décoration de l'entrée de l'École Technique Aéronautique de Ville d'Avray. Les années 1970 conduisent Francine Holley à s'intéresser à la musique d'un point de vue pictural alors que celle-ci a toujours tenu une place importante dans sa vie.

Une nouvelle étape apparaît à partir de 1998, avec des séries en noir et blanc où des formes plus simples, plus affirmées, plus synthétiques, apparaissent à nouveau et dans lesquelles la couleur s'estompe au profit de formes plus graphiques.

En 2007, une rétrospective lui est consacrée au musée Roybet Fould de Courbevoie.

Francine Holley a également réalisé plusieurs œuvres pour l'architecture, des décorations murales et des sculptures.

Réalisations monumentales

  • Décoration murale au casino du Pouliguen, 1953[2].
  • Décoration en céramique École technique aéronautique de Ville d'Avray, 1962.
  • Conception graphique de la dalle de Bobigny, 1971.
  • Deux sculptures en polyester pour l'école Le Londeau à Noisy-le-Sec, 1974.
  • Décoration murale Hall d'entrée immeuble Helsinki Paris 13e, 1978.

« Francine Holley se garde bien de s'enfermer dans les propositions d'un équilibre glacé. L'esprit de cette discipline, elle l'assimile pour s'en servir plus librement par la suite. Ainsi voyons-nous vers 1958 se substituer chez elle aux applications d'une polychromie rigidement organisée, des compositions plus souples dont les traits ordonnateurs s'intègrent en de calmes rapports noir et blanc »

 Michel Seuphor

Notes et références

  1. Collectif, Serge Goyens de Heusch (dir.), XXe siècle. L’Art en Wallonie, Tournai, Renaissance du Livre, 2001, p. 291
  2. Serge Goyens de Heusch, Art belge au XXe siècle, Bruxelles, Racine, 2006, p. 272.
  3. Marc Gérardy, « Décès de la peintre Francine Holley: la Liégeoise s'est éteinte à l'âge de 101 ans », sur sudinfo.be, (consulté le )
  4. « La peintre abstraite, Francine Holley, s'est éteinte », sur focus.levif.be, (consulté le )

Liens externes

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