François de Fitz-James

François, duc de Fitz-James, né à Saint-Germain-en-Laye le et mort à Soissons le , est un prélat et théologien français.

Pour les articles homonymes, voir Fitz-James (homonymie).

François de Fitz-James
Biographie
Naissance
Saint-Germain-en-Laye (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Soissons (France)
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
par Mgr Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes
Dernier titre ou fonction Évêque de Soissons
Évêque de Soissons

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Troisième fils du maréchal de Berwick, il succéda à ce dernier titre après la mort de son frère aîné, décédé sans enfants le . Cependant, il embrassa l'état ecclésiastique en 1727 et renonça à ses dignités, sauf au titre de duc. Ordonné prêtre en 1733, il passa la même année son doctorat en théologie et fut nommé grand vicaire à Lyon. Il eut en 1728 l'abbaye Saint-Victor de Paris et en 1738 Saint-Georges à Saint-Martin-de-Boscherville. En 1736, il se démit du duché patrimonial tout en conservant les honneurs de la pairie. Il fut enfin nommé évêque de Soissons en 1739 et premier aumônier du roi en 1742.

L'affaire de Metz

C'est en cette dernière qualité qu'en 1744, il obtint, de Louis XV, gravement malade à Metz, le renvoi de sa favorite la duchesse de Châteauroux et une confession publique que le jeune roi, craignant de mourir, ne put qu'accepter. Cette humiliation publique de la dignité royale était une faute politique qui fut vivement critiquée notamment par l'avocat Barbier. Cela valut à l'orgueilleux prélat, dès la guérison du roi, d'être exilé dans son diocèse, où il mourut vingt ans après les faits.

Son frère Édouard de Fitz-James tenta de venger son honneur en provoquant en duel le maréchal de Coigny, selon le journal de Barbier[1]. Néanmoins, Monseigneur de Fitz-James laissa la réputation d'un homme de bien et d'un excellent évêque.

Principales publications

  • Rituel du diocèse de Soissons (4 volumes, 1753)
  • Catéchisme ou exposition de la doctrine chrétienne (1756)
  • Œuvres posthumes (2 volumes, 1769)

Notes et références

  1. Edmond Jean François Barbier, Chronique de la régence et du règne de Louis XV, pages 286 et suivantes.

Source

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’Écosse
  • Portail du royaume de France
  • Portail du catholicisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.