François Képès

François Képès, né le , est un biologiste cellulaire français, chercheur et professeur en France et à l'étranger, membre de plusieurs académies.

François Képès
Naissance
Nationalité Français
Domaines Biologie cellulaire
Institutions CNRS
Diplôme Docteur ès sciences, Université Paris-Diderot (Paris 7)

Biographie

Formation

Après des études à l'école normale supérieure Paris-Saclay, il soutient en à l'université Paris-Diderot (Paris 7) une thèse de doctorat ès sciences naturelles intitulée Étude physiologique du cycle cellulaire chez les entérobactéries.

Parcours professionnel

Son curriculum vitae publié le sur le site Web de l'Académie d'agriculture indique qu'il fut professeur associé de biologie à l'École Polytechnique, professeur invité à l'Imperial College London et à l'Université Politehnica de Bucarest, directeur de recherche au CNRS, et qu'il siège au comité scientifique de "OpenPlant" (Norwich & Université de Cambridge), centre de recherche en biologie de synthèse du Royaume-Uni. Depuis , il a été orateur invité ou organisateur de 60 manifestations scientifiques internationales en biologie de synthèse. Il est expert auprès d'agences de moyens, notamment européennes[1].

En , le Journal du CNRS précise également qu'il est co-fondateur et directeur du programme d’épigénomique à Genopole (Évry), responsable de programme "BioIntelligence" à l’institut de biologie des systèmes et de synthèse (iSSB), référent en biologie de synthèse au plan national et international, et impliqué dans plusieurs projets européens. Il est l’auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques ainsi que de plusieurs livres[2].

En , il a participé en qualité d'encadrant au succès de la première équipe française lors de la competition iGEM de biologie de synthèse qui s'est tenue au Massachusetts Institute of Technology[3].

Parvenu à la maturité de sa carrière, il s'intéresse à l'usage de l'ADN ou autres hétéropolymères comme support futur des mégadonnées numériques, ce qui pourrait être un saut technologique majeur sous les aspects de pérennité des données, de volume occupé et d'énergie consommée par leur stockage. De à , il a animé un groupe de travail dénommé "ADN : lire , écrire , stocker, l'information", constitué de 26 personnes dont 21 membres de l'Académie des technologies. Ce groupe a réalisé un état de l'art qui a donné lieu à l'élaboration d'un rapport de cette académie intitulé "Archiver les mégadonnées au-delà de 2040 : la piste de l’ADN", et à un colloque organisé par le CNRS et l’académie le [4],[5],[6].

Publications

Auteur de plus de 130 articles ou chapitres scientifiques, et auteur ou éditeur de 20 livres. Éditeur de quatre journaux scientifiques internationaux dont Synthetic Biology aux presses universitaires d'Oxford, et référé pour 19 autres[1].

Une recherche Web sur le site WorldCat donne 111 articles ou ouvrages où il apparaît comme auteur ou co-auteur[7].

Parmi ceux-ci, on peut noter :

  • Bioinformatique : Génomique et post-génomique (2002), co-auteur avec Frédéric Dardel
  • La biologie de synthèse plus forte que la nature ? (2011)
  • Chimie et biologie de synthèse (2019), co-auteur

Distinctions

Références

 : Principaux documents utilisés comme sources pour la rédaction de cet article.

  1. Académie d'agriculture de France, « François Képès : Mini CV » (Annuaire), sur www.academie-agriculture.fr, (consulté le ). .
  2. CNRS - Le Journal, « François Képès : Biologiste », sur lejournal.cnrs.fr, (consulté le ). .
  3. médecine/sciences - INSERM, « Succès de la première équipe française lors de la competition iGEM de biologie synthétique : First French team success during iGEM Synthetic biology competition », médecine/sciences, (lire en ligne, consulté le ).
  4. Académie des technologies, « Archiver les mégadonnées au-delà de 2040 : la piste de l’ADN », sur academie-technologies-prod.s3.amazonaws.com, (consulté le ).
  5. Félix Gouty, « Comment l’ADN pourrait être le stockage de données du futur » (Entretien avec François Képès), Journal du Geek, (lire en ligne, consulté le ).
  6. Elsa Bembaron, « Le stockage sur ADN offre une alternative écologique pour les données informatiques », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Site worldcat.org : Recherche "François Képès" », sur www.worldcat.org (consulté le ).
  8. Sylvie Latieule, « Deux membres du Genopole à l’Académie des technologies », Formule Verte, (lire en ligne, consulté le ).
  9. Académie des technologies, « Liste des 337 membres de l'Académie des technologies : Collège des titulaires (221) » [PDF], (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

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