François-Xavier Coquin

François-Xavier Coquin, né le , est un historien français spécialiste de l'histoire de la Russie contemporaine.

Parcours

François-Xavier Coquin a été élève de l'École normale supérieure (1951-1956), agrégé d'histoire (1955), licencié de russe (1956), pensionnaire de la Fondation Thiers (1959-1962), attaché de recherche au CNRS (1962-1963), assistant, puis maître-assistant à la Sorbonne (1963-1969), docteur ès lettres de la Sorbonne (1969), professeur d'histoire contemporaine à l'université de Reims (1969-1976) et maître de recherche au CNRS (1972-1975). Il parle couramment le français, l'italien, l'allemand et le russe, avec un bon niveau d'anglais.

Il est membre de la Commission internationale d'histoire des Slaves depuis 1969, ainsi que professeur d'histoire des Slaves à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et directeur du centre de recherches sur l'histoire des Slaves depuis 1976. De 1993 à 2001, il a été titulaire de la chaire d'histoire moderne et contemporaine du monde russe au Collège de France.

Il est membre des comités de rédaction de la Revue d'études comparatives Est-Ouest (Revue de l'Est) et de la Revue des études slaves.

Travaux

Esprit indépendant, éloigné des querelles de chapelles, ayant rédigé très peu d'ouvrages importants en dehors de sa thèse, peu enclin à la médiatisation ou à la publicité, François-Xavier Coquin est resté peu connu du grand public (contrairement à des historiens français spécialistes de la Russie tels que Marc Ferro ou Hélène Carrère d'Encausse. Il est cependant reconnu par ses pairs sur plusieurs continents et particulièrement apprécié en Russie pour la finesse et la profondeur de ses analyses sur ce pays. Outre des écrits sur les pays slaves et parfois, sur des sujets plus vastes (l'affaire Dreyfus, le nazisme et le communisme), sa thèse La Sibérie : peuplement et immigration paysanne au XIXe siècle est à ranger parmi les grands classiques sur la colonisation ou l'expansion territoriale des Européens.

Ouvrages

  • La Révolution russe, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1962, 128 pages[1].
  • La Sibérie : peuplement et immigration paysanne au XIXe siècle, Paris, Institut d'Études Slaves, 1969, 789 pages[2].
  • La Grande Commission Législative (1767-1768) : les cahiers de doléances urbains, Paris, Publication de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Paris-Sorbonne, 1972, 258 pages.
  • La Révolution de 1917, Paris, PUF, coll. « Dossiers Clio », 1974, 96 pages.
  • 1905 : la révolution russe manquée, Bruxelles, éd. Complexe, coll. « La mémoire du siècle », 1985, 216 pages.[3]
  • 1905 : La première révolution russe, Paris, Publications de la Sorbonne et Institut d'Études Slaves, 1986, 568 pages.
  • Des pères du peuple au père des peuples : la Russie de 1825 à 1929, Paris, Sedes, coll. « Regards sur l'histoire », 1991, 483 pages.
  • avec M. Maslowsky, Mickiewicz, la France et l'Europe, Paris, Institut d'Études slaves et Maison des Sciences de l'Homme, 2002.
  • Préface de Natalia Narotchnitskaïa, Que reste-t-il de notre victoire ? - Russie-Occident : le malentendu, 213p., 2008
  • Combat pour l'histoire Russe, éd L'âge d'homme, 400 p., (ISBN 978-2-8251-4062-8)

Notes et références

Liens externes

  • Portail de la Russie
  • Portail de l’URSS
  • Portail de l’historiographie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.