François-Michel Franzen

François-Michel Franzen (Frans Michael Franzén), né le à Oulu (en suédois : Uleåborg) en Ostrobotnie du Nord, en Finlande, alors partie intégrante de la Suède, et mort le à Härnösand (Suède), est un poète et théologien de langue finnoise.

François-Michel Franzen
Portrait d’F.M. Franzen par Johan Gustaf Sandberg
Naissance
Oulu
Décès
Härnösand
Activité principale
Poète, théologien
Auteur
Langue d’écriture Finnois

Biographie

Franzén est fils du commerçant Zachris Franzén (1744-1787) et d’Héléna Schulin[1]. Il fait des études de philosophie à l’université d’Abo dans laquelle il devient enseignant. C’est en 1794 qu’il se fait connaître comme poète. Il obtient le prix Lundblad attribué par l’Académie suédoise [2] . De 1795 à 1797 il voyage au Danemark, en Allemagne, en Hollande, en France et en Angleterre. Sa réputation vient d’abord d’un poème de 1797, une ode au comte Gustave-Philippe de Creutz qui fut ministre des affaires étrangères et recteur de l’Université d’Up. En 1799 il occupa une chaire d'histoire de la littérature, et en 1801 celle de professeur d'histoire et de morale. Il publia une gazette littéraire. En 1810 il est nommé à la cure de Kumla, dans les environs d'Oerebro. Il la quitte en 1815 pour se fixer à Stockholm. Il est nommé pasteur de Sainte-Claire, puis évêque de Härnösand, en 1831. Membre de l'Académie suédoise en 1808 , il en est le secrétaire en 1824, nommé ensuite son historiographe, il est chargé d'écrire la biographie des hommes célèbres pour les mémoires de cette société savante.

Œuvres

Poésie

En 1852, dans la Revue des Deux Mondes A. Geffroy présente Franzen en citant un de ses textes[3] : « On a souvent comparé les poésies de Franzén aux Méditations et aux Harmonies de M. de Lamartine ; l’inspiration en est plus sympathique et plus naïve. « "Dors, enfant, dit Franzén dans un de ses plus gracieux poèmes, la mère chante, l’enfant écoute. La perle repose dans le calice de la fleur, l’enfant repose sur le sein de sa mère. Prenez garde, petits oiseaux, à la fleur, à la perle. Taisez-vous, chien et chat, gardiens de la maison ! — Il s’apaise sous le baiser de sa mère ; la fleur ferme son calice, l’enfant ferme ses yeux. S’il rouvre sa paupière, du moins il ne pleure plus. — Le voilà qui repose dans sa couchette. Il ne songe ni au pape ni à l’empereur ; la voix et la main de sa mère, voilà son univers et toute sa vie. Mais, hélas ! quel germe d’avenir est assoupi dans ce sommeil ? Plaisirs aveugles, fausses espérances, êtes-vous ici comme le ver caché qui, plus tard, souillera la fleur, corrompra tout le fruit et détruira mon bonheur ? Bientôt le jeune oiseau aura ses ailes et prendra son essor loin de moi. Hélas ! où l’emportera son vol ?" ». »

Les œuvres poétiques de Franzen sont rassemblées sous le titre Skaldestycken[4], (7 vol., 1824-61) avec une biographie de AA Grafström, 1867-1869). Une sélection est publiée en deux volumes en 1871.

Écrits en prose

  • Om svenska drottningar, 1823.
  • Skrifter i obunden stil, 1835
  • Predikningar, 5 vol., 1841-1845
  • Minnesteckningar , préparé pour l'Académie, 3 vol., 1848-1860.

Reconnaissance

Notes et références

  1. Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours.... XVIII. Florus-Fryxell, sous la direction de M. le Dr. Hoefer, Firmin Didot frères, 1854-1866
  2. C.L., encyclopédie des gens de monde. tome oneième - 1ère parite, Paris, Librairie de Treuttel et Wurtz, (lire sur Google livres), p. 610
  3. A. Geffroy, « Le nord scandinave depuis cinquante ans I. — Du Mouvement intellectuel et politique en Suède. », La revue des deux mondes, vol. 13, , p. 106 (lire en ligne)
  4. (en) « Frans Michael Franzén », sur Encyclopædia Britannica

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

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