Frédéric Ferdinand d'Autriche

Frédéric Ferdinand Léopold de Habsbourg-Lorraine, archiduc d'Autriche (Friedrich Ferdinand Leopold von Habsburg-Lothringen, Erzherzog von Österreich), (né à Vienne, le et mort le à Venise) est un archiduc de la Maison de Habsbourg-Lorraine de la branche de Teschen.

Biographie

Troisième fils de l'archiduc Charles-Louis d'Autriche, le héros de la bataille d'Aspern et de l'archiduchesse, née princesse Henriette de Nassau-Weilbourg et cousin germain de l'empereur d’Autriche Ferdinand Ier, il est le frère cadet du très conservateur archiduc Albert, duc de Teschen et de la reine Marie-Thérèse des Deux-Siciles.

L'archiduc Frédéric-Ferdinand perd sa mère en 1829. Bien que protestante, l'archiduchesse défunte est inhumée sur l'ordre de son beau-frère l'empereur dans la crypte des capucins. En 1837, sa sœur Marie-Thérèse épouse le roi Ferdinand II des Deux-Siciles. L'archiduc Frédéric sera le parrain du prince Gaétan de Bourbon-Siciles.

Selon l'un de ses précepteurs, l'archiduc aurait de lui-même décidé d'entrer dans la marine impériale dès l'âge de 14 ans[1]. Probablement encouragé par son père, il rejoint cette dernière à l'âge de 16 ans et effectue sa première croisière de juillet à octobre 1837 à bord de la frégate Medea[1]. Atteint par le typhus au cours du voyage, il passe près de la mort à Venise au cours de l'hiver suivant mais se rétablit suffisamment pour s'embarquer à nouveau au cours de l'été 1837[1].

Nommé au commandement d'une frégate en 1840, il se distingue au cours de la campagne anglo-autrichienne menée dans le Levant dans le cadre de la deuxième guerre égypto-ottomane. En 1844, il est nommé vice-amiral et Oberkommandant de la marine.

Il perd son père en et meurt de jaunisse à Venise quelques mois plus tard à l'âge de 26 ans.

Un navire de la marine impériale autrichienne porte son nom, le SMS Erzherzog Friedrich, et s'illustre à la bataille de Lissa (1866). En 1856, l'archiduc Charles-Ferdinand prénommera son fils, héritier de la branche de Teschen, Frédéric.

Bibliographie

Liens externes
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  1. Sondhaus 1989, p. 91.
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