Fountaine-Pajot

Fountaine-Pajot est une entreprise française de construction de catamarans de croisière, créée à Aigrefeuille-d'Aunis en 1976, par Jean-François Fountaine, Yves Pajot et Daniel Givon.

Fountaine-Pajot
Création
Fondateurs Jean-François Fountaine et Yves Pajot
Forme juridique Société anonyme
Slogan Sailing the world since 1976
Siège social Aigrefeuille-d'Aunis
Activité Construction navale
Produits Catamaran
Effectif 379 ()[1]
SIREN 307309898[1]
Site web www.fountaine-pajot.com
Chiffre d'affaires 78 979 600 euro ()[1]
Résultat net 6 323 700 euro ()[1]

Le siège social de l’entreprise Fountaine-Pajot est fixé à Aigrefeuille-d'Aunis, près de La Rochelle. Possédant des implantations dans ces deux villes, cette entreprise de 400 employés devient en 2006 un des principaux constructeurs de catamarans de croisière mondiaux[2],[3],[4].

Historique

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Le chantier est créé par deux régatiers sur dériveur léger, Yves Pajot, médaillé d'argent en Flying Dutchman aux JO de 1972, et Jean-François Fountaine, pré-sélectionné pour les JO de 1976.

L’entreprise a d’abord produit des dériveurs légers, avant de se tourner vers la production de planches à voile puis celle de catamarans de croisière.

Dériveurs

L’activité de Fountaine-Pajot commence par la production de dériveurs légers, de type 470 et 505.

Planches à voile

Le marché du dériveur souffrant, au début des années 1980, de l'explosion de la planche à voile, le chantier se lance dans ce domaine avec des planches destinées à la régate dans le cadre de la jauge dite Open division II de la Fédération internationale de voile. Les modèles, dénommés VMG[notes 1], puis VMG 2, ne s'imposent jamais vraiment face aux références de l'époque, la CRIT D2, la Dobelmann DB2, la Mistral One Design et la Lechner A-390, malgré une équipe de régatiers semi-professionnels.

Catamarans

Le marché évoluant ensuite vers la pratique récréative du funboard, le chantier se tourne vers la production de catamarans habitables en 1983. Les modèles produits montent en taille, allant de 40 à 67 pieds pour les modèles à voile, et de 37 à 55 pieds pour les catamarans motorisés. En 2005, des investissements permettent d’industrialiser la production, tandis que celle-ci s’oriente vers le haut de gamme. En 2006, le développement d’un procédé spécifique de fabrication de ponts de bateaux par injection permet au chantier de produire les plus grandes pièces du monde en résine[5]

En 2008, 2700 exemplaires de 40 modèles de catamarans différents ont été produits[6],[réf. incomplète]. En 2009, le chantier construit entre 150 et 180 bateaux par an[7].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. D'après le terme Velocity made good ou coefficient de gain au vent

Références

  1. « https://www.societe.com/societe/fountaine-pajot-307309898.html »
  2. « FOUNTAINE-PAJOT, la révolution du polyester », Sud Ouest, , p. 17
  3. Hélène Lerivrain, « Nouvelles belles perspectives pour le constructeur de catamarans Fountaine Pajot », sur Objectif Aquitaine, La Tribune, (consulté le ).
  4. « France3 regions », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le )
  5. « Catamarans cotés en Bourse », Sud Ouest, .
  6. « Le cap des 50 millions », Sud Ouest, .
  7. « Spécial nautisme - Ceux qui comptent à La Rochelle », L'Expansion, no 741, , p. VI.

Liens externes

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