Force d'urgence des Nations unies

Deux missions sont déployées par l'Organisation des Nations unies en Égypte sous le nom de Force d'urgence des Nations unies (FUNU) (en anglais : United Nations Emergency Force ou UNEF) dans le cadre du conflit israélo-arabe. La première mission (FUNU I) est décidée lors de la crise du canal de Suez et dure de 1956 à 1967. La deuxième (FUNU II) fait suite à la guerre du Kippour et s'étend de 1973 à 1979.

Pour les articles homonymes, voir UNEF.

Soldats canadiens et panaméens dans le Sinaï en 1974.

FUNU I

L'opération FUNU I a été créée le par la résolution 998 de l'Assemblée générale de l'ONU pour mettre fin à la crise du canal de Suez. À cette occasion, a été créée la première force d'urgence des Nations unies. La FUNU I s'est déployée entre l'Égypte et Israël[1] mais en , l'Égypte a obligé la FUNU I à se retirer et la mission s'est terminée en .

Déroulement de l'opération

Les effectifs de la FUNU I ont beaucoup varié, passant de 6 073 en 1957 à 3 378 en 1967[2]. Malgré[pourquoi ?] ce déploiement important pour un contingent des Nations unies, la FUNU a subi des pertes importantes de l'ordre de 106 militaires et d'un civil local[2]. Au total, la création et l'entretien de cette force auront coûté 214 millions dollars américains prélevés sur le budget de l'ONU[2].

Commandants de la force

Stationné à Gaza :

  • -  : Lieutenant-Général E. L. M. Burns (Canada)
  • -  : Lieutenant-Général P. S. Gyani (Inde)
  • -  : Major-Général Carlos F. Paiva Chaves (Brésil)
  • -  : Colonel Lazar Mušicki (Yougoslavie)
  • -  : Major-Général Syseno Sarmento (Brésil)
  • -  : Major-Général Indar Jit Rikhye (Inde)

Pays participants

FUNU II

L'opération FUNU II a été créée le par la résolution 340 du Conseil de sécurité de l'ONU à la suite de la guerre du Kippour pour garantir le cessez-le-feu entre les forces israéliennes et égyptiennes, ainsi que le redéploiement des forces belligérantes, et pour maintenir l'ordre et la sécurité dans des zones tampons selon les accords du et du . Le mandat prend fin en [3].

Déroulement de l'opération

Trois zones tampons furent créées à la suite des différents accords :

  • Zone tampon 1 (délimitée par: Mer Méditerranée, ligne J, ligne M et ligne E)
    • Swedbatt (bataillon suédois)
    • Ghanbatt (bataillon ghanéen)
    • Indbatt (bataillon indonésien)
  • Zone tampon A (délimitée par: Zone tampon 1, ligne M, Zone tampon 2B et le Golfe de Suez)
    • Indbatt (bataillon indonésien)
    • Finbatt (bataillon finlandais)
  • Zone tampon 2B (délimitée par: Zone tampon A, ligne M et le Golfe de Suez)
    • Finbatt (bataillon finlandais)

Les forces en présences mobilisent un maximum en de 6 973 militaires, observateurs et équipes civiles nationales et internationales.
Au début du retrait de cette force, en , il y a encore sur le terrain 4 031 militaires, observateurs et équipes civiles nationales et internationales.

Commandants de la force

  • -  : Lieutenant-Général Ensio P. H. Siilasvuo (Finlande)
  • -  : Lieutenant-Général Bengt Liljestrand (Suède)
  • -  : Major-Général Rais Abin (Indonésie)

Pays participants

Décorations

Les membres de cette mission pouvant valider six mois de présence peuvent recevoir la médaille des Nations unies.

Références

  1. « Page de l'opération FUNU I », sur Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix
  2. « Historique de la FUNU I », sur Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix
  3. Résolution 340 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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