Forêts sèches de l'intérieur du Yukon

Les forêts sèches de l'intérieur du Yukon sont une écorégion terrestre nord-américaine du type forêts boréales, taïga du World Wildlife Fund[6]

Forêts sèches de l'intérieur du Yukon
Écorégion terrestre - Code NA0617[1]
Végétation des berges du fleuve Yukon, près de Whitehorse.
Classification
Écozone : Néarctique
Biome : Forêts boréales et taïga
Géographie et climat
Superficie[2] :
62 742 km2
min.max.
Altitude[2] :479 m2 171 m
Température[2] :−29 °C15 °C
Précipitations[2] :mm146 mm
Écologie
Espèces végétales[3] :
692
Oiseaux[4] :
123
Mammifères[4] :
48
Squamates[4] :
0
Espèces endémiques[4] :
0
Conservation
Statut[4] :
Vulnérable
Aires protégées[5] :
0,3 %
Anthropisation[5] :
0,0 %
Espèces menacées[5] :
5
Ressources web :

Localisation

Répartition

Les forêts sèches de l'intérieur du Yukon se trouvent entièrement au Yukon sauf une partie dans le nord de la Colombie-Britannique.

Climat

La température annuelle moyenne est de −3 °C. La température estivale moyenne est de 11 °C alors que la température hivernale moyenne varie entre −19 °C et −16,5 °C. Le taux de précipitations annuel se situe entre 225 mm et 400 mm.

Géomorphologie

Cette écorégion est située sur le plateau du Yukon. L'altitude est généralement au-delà de 1 000 m. Le pergélisol se rencontre de manière discontinue et sporadique.

Caractéristiques biologiques

Les forêts sèches de l'intérieur du Yukon sont dominées par l'épinette noire et l'épinette blanche. Les zones plus sèches ou brûlées sont généralement colonisées par le pin tordu. Le sapin subalpin occupe les zones plus élevées en altitude où on retrouve aussi le Dryas hookeriana, des arbustes rabougris, des herbacées et du lichen. Le bas des versants sud est souvent occupé par des herbacées. Cette écorégion abrite les prairies les plus septentrionales du continent.

Conservation

On estime qu'environ 75 % de cette écorégion est toujours intacte. Les activités forestières et minières avec l'urbanisation sont les principales causes de perturbations. La population du Yukon est principalement localisée dans cette écorégion.

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) « Yukon Interior dry forests (NA0617) », World Wildlife Fund,
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