Forêts d'altitude guinéennes

Les forêts d'altitude guinéennes forment une écorégion du WWF de forêt de nuage située sur un massif montagneux entre la Côte d'Ivoire et la Guinée et sur des massifs du Libéria et de Sierra Leone. Cette écorégion est constituée de plusieurs zones non contigües, qui occupent des montagnes, des ballons et des hauts plateaux. Certaines zones, comme les monts Lomas et les Tingi en Sierra Leone, le mont Nimba sur la frontière guinéo-ivoirienne sont abruptes, d'autres comme le Fouta-Djalon en Guinée sont plus fortement érodées, cette dernière ayant pour point culminant un plateau à 1000 mètres d'altitude[7].

Forêts d'altitude guinéennes
Écorégion terrestre - Code AT0114[1]
Végétation d'altitude du mont Nimba, entre la Côte d'Ivoire et la Guinée.
Classification
Écozone : Afrotropique
Biome : Forêts décidues humides
tropicales et subtropicales
Global 200[2] : Forêts humides guinéennes
Géographie et climat
Superficie[3] :
30 924 km2
min.max.
Altitude[3] :77 m1 931 m
Température[3] :19 °C30 °C
Précipitations[3] :mm608 mm
Écologie
Espèces végétales[4] :
2 700
Oiseaux[5] :
405
Mammifères[5] :
128
Squamates[5] :
86
Espèces endémiques[5] :
2
Conservation
Statut[5] :
Critique / En danger
Aires protégées[6] :
9,2 %
Anthropisation[6] :
36,9 %
Espèces menacées[6] :
32
Ressources web :

Localisation

Le mont Bintumani dans les Loma est le plus haut sommet à l'ouest du mont Cameroun. Le large éventail d'altitude, la diversité géologique et des activités anthropiques diverses, ont donné lieu à de différentes associations végétales et animales. Cette écorégion regroupe 35 plantes endémiques et quinze petits vertébrés, certains ne vivant que sur leur montagne comme l'orchidée Rhipidoglossum paucifolium ou l'amphibien Nimbaphrynoides occidentalis sur le mont Nimba.

L'exploitation minière et agricole, basée sur le brûlis, les nombreux conflits armés constituent les principales menaces de cette écorégion.

Notes

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  7. Schenell Raymond (1957) ; Remarque sur la forêt de montagne ouest-africaine (Côte d’Ivoire, Guinée) et leur individualisation floristique.
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