Fontaine du jardin Villemin

La fontaine du jardin Villemin est une fontaine publique en fonte de fer qui se trouve dans le jardin Villemin (10e arrondissement de Paris).

Historique

Cette fontaine (ou ces fontaines[1]) était originellement située dans la rue du Faubourg-Saint-Martin. Elle avait été commandée à la suite d'une souscription des habitants désirant des points d'eau. Réalisée par le sculpteur Marie Auguste Martin, elle a été fondue aux fonderies du Val d'Osne et installée en 1846. Elle a été démontée en 1876, à la suite du réaménagement de la rue et réinstallée à son emplacement actuel dans le jardin de l'hôpital militaire Villemin à la fin des années 1970[Note 1], lequel occupait les bâtiments de l'ancien couvent des Récollets. Ce jardin est devenu en 1977 le jardin public Villemin.

Cette fontaine en îlot isolé de taille humaine, une des premières en fonte de fer au XIXe siècle à Paris, peut être considérée comme un précurseur des fontaines Wallace. Elle est propriété de la Ville de Paris et est inscrite monument historique en 1970[2].

Ce modèle de fontaine a été produit à plusieurs exemplaires similaires ou présentant de petites modifications de détail[Note 2], produite en série, il en existe deux exemplaires à Orléans[Note 3] et on en retrouverait une à Rio de Janeiro et une autre à Porto[3].

Description

Traitée dans un style néo-baroque, la fontaine est constituée de deux tritons soutenant une vasque où se tient un enfant, le bras levé et accompagné de dauphins stylisés. Entre les deux tritons, à l'avant et à l'arrière de la fontaine, apparaît une tortue au-dessus de laquelle sont gravées les signatures du sculpteur et de la fonderie. Le tout repose sur un socle rectangulaire orné des armes de la Ville de Paris. On trouve sur chacune des faces un mascaron chimérique, tenant autant du félin que du monde végétal, versant de l'eau commandée par un bouton d'appel.

Annexes

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Entretemps, elle aurait été installée vers 1930 dans le square Saint-Laurent, une certaine confusion reste sur son parcours, affaire à suivre.
  2. Il existe au moins deux modèles, le sujet sommital représentant un enfant avec dauphin (celle décrite ici) ou avec un cygne.
  3. Peut-être sont-elles des fontaines déplacées de Paris à Orléans ?

Références

  1. Notice sur le site Vergue.com Trente fontaines (!), certaines avec dauphin, d'autre avec cygne, comme le montrent les deux photos distinctes prises par Charles Marville avant leur déplacement, auraient été installées dans ce quartier. Délibération de la commission du Vieux Paris en 1900 sur la suppression de ces fontaines, quatre seulement seront sauvées. Le destin des trois autres fontaines n'est pas précisément connu, peut-être deux sont à Orléans ?.
  2. « Fontaine », notice no PA00086490, base Mérimée, ministère français de la Culture (sous réserve d'élucidation de la non-existence de cette deuxième fontaine du même modèle, on comprend mieux ainsi le fait que l'une soit classée et pas l'autre).
  3. Biographie de Marie Auguste Martin sur le site E-Monumen.net.

Liens externes

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