Fonds régional d'art contemporain

Les Fonds régionaux d'art contemporain (Frac) sont des collections publiques d’art contemporain créées en 1982 par Jack Lang dans le cadre de la politique de décentralisation mise en place par l’État avec les nouveaux conseils régionaux pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque région de France.

Pour les articles homonymes, voir FRAC.

Ils sont dotés d'un budget fondé sur le principe d'un financement paritaire entre les régions et l'État à travers le ministère de la Culture[1].

Organisation

Missions

  • Constituer un patrimoine d'art contemporain en région et soutenir la création par l’action conjuguée d’acquisitions et de commandes d’œuvres d’art. Les Frac peuvent décider de se spécialiser dans une catégorie particulière d'art contemporain.
  • Diffuser largement le fonds constitué sur le territoire régional en développant des partenariats réguliers. Les institutions culturelles régionales, les collectivités locales et les établissements scolaires sont ainsi concernés.
  • Sensibiliser le public le plus large aux démarches artistiques contemporaines par la mise en place d’actions permanentes de médiation comme des visites commentées, l’accueil des groupes par des animateurs conférenciers, des conférences, des rencontres avec les artistes, d'ateliers avec le jeune public, etc.

Statut

Entrée de l'hôtel Saint-Livier à Metz, qui accueille le Frac de Lorraine.

Les Frac ont été institués par la circulaire du 3 septembre 1982 du Ministre de la Culture relative à la création des Fonds régionaux d'art contemporain, et leurs missions sont régies dans la circulaire n° 2002/006 du 28 février 2002[2].

Dans un rapport[3] qu'il a remis à Christine Albanel, ministre de la Culture, le , Jacques Rigaud explique que les Frac n'ont pas de statut réglementé et qu'ils se sont construits de manière empirique, les qualifiant d'« ovnis juridiques ». En effet, en tant qu'associations à but non lucratif (régies par la loi de 1901, ou de 1908 en Alsace-Moselle), il ne s'agit pas d'établissements publics mais d'organismes de droit privé, qui assurent néanmoins des missions de service public. De même, bien qu'ils n'aient pas le statut de musées, et qu'ils ne soient donc en principe pas soumis à l'interdiction d'aliéner les œuvres de leurs collections, le ministère de la Culture a décidé que cela leur était impossible, au motif que ces œuvres avaient été acquises grâce à des fonds publics.

Collections

En avril 1986, les Frac avaient acquis, depuis leur création, un total de 5 438 œuvres provenant de 1 377 artistes différents[4]. En 2000, c'était près de 14 000 œuvres de près de 2 500 artistes[5].

En 2013, les collections des Frac rassemblent 26 000 œuvres de 4 200 artistes autant français qu’étrangers. Contrairement aux musées ou aux centres d’art, les Frac ne peuvent être identifiés à un lieu unique d’exposition. Les collections des Frac voyagent en France et à l’international. Chaque année, un tiers de leurs œuvres sont présentées au public, ce qui fait des Frac les collections les plus diffusées de France. Ils sont ainsi des acteurs d’une politique d’aménagement culturel du territoire visant à réduire les disparités géographiques, sociales et culturelles et à ainsi faciliter la découverte de l’art contemporain par des publics les plus diversifiés[6].

Les œuvres présentes dans les collections sont pour l’essentiel postérieures à 1960 et réalisées par des artistes représentatifs de la création française et internationale. Chaque Frac compte aujourd’hui entre 200 et 3 000 pièces et dispose d’un budget d’acquisition annuel pour enrichir sa collection. La procédure d’acquisition se déroule ainsi : le directeur du Frac impulse l’orientation artistique de la collection avec un « comité technique d'achat » composé d’experts de l’art contemporain, il fait des propositions d’acquisitions qui sont validées par le conseil d’administration du Frac.

Les collections des Frac constituent le troisième ensemble public d'art contemporain en France, après la collection du Centre national des arts plastiques (CNAP) et celle du Musée national d’art moderne[6].

Les Frac pourraient dans l'avenir rééquilibrer leurs fonds - à l'instar de ce qui s'est fait dans la région Lorraine - en mettant en place une politique de rattrapage de la réelle discrimination, qui existe encore à ce jour en art contemporain vis-à-vis des artistes femmes, largement moins représentées que leurs homologues masculins, alors même que les artistes femmes représentent plus de la moitié des artistes contemporains.[réf. nécessaire]

En 2013 et à l'occasion de leurs 30 ans, un portail d'accès unique aux collections des 23 Frac, accessible à tous les publics (particuliers, étudiants, chercheurs, artistes, commissaires d’expositions, critiques, enseignants...), est créé[7] et hébergé par la base Videomuseum du réseau des 65 collections publiques d'art moderne et contemporain et de design, en regroupant les près de 26 000 œuvres acquises depuis 1981, au profit des collections régionales. Au , ce portail répertorie 27 856 œuvres sur les plus de 30 000 conservées[8].

Diffusion et fréquentation

Leur rôle de diffusion conduit les Frac à présenter simultanément plusieurs projets dans les régions, soit chaque année, près de 400 expositions et 1 300 actions d’éducation artistique et culturelle. Ils sont ainsi au centre d’un réseau de très nombreux partenaires fidélisés au fil des années : musée des Beaux-Arts, centres d’art ou espaces municipaux, écoles d’art, établissements scolaires ou universités, monuments historiques ou parcs, galeries, associations de quartiers et parfois hôpitaux, etc.

En 2012, leur fréquentation a atteint son plus haut niveau depuis leur création avec 1,5 million de visiteurs et plus de 2 millions avec l’international[9].

42 % de leur diffusion concerne les établissements scolaires, ce qui représente 16,7 % du public scolaire en France.

Les Frac de nouvelle génération

Le programme des Frac dits de nouvelle génération marque une étape majeure dans le développement de ces institutions, initialement conçues pour être des collections sans lieu de diffusion. Ce programme vise en effet à doter les Frac de conditions optimales à un meilleur exercice de leurs missions de diffusion de l'art contemporain sur leur territoire et de sensibilisation, à travers la création d'équipements performants réunissant sur un même site: des réserves adaptées à la conservation au développement et à une meilleure circulation des collections, des espaces dédiés aux expositions, à la médiation et aux événements. Conçus par des architectes de renommée internationale, ces réalisations le plus souvent implantées dans les capitales régionales, permettront de renforcer la notoriété de ces institutions, l'attractivité des territoires et de conforter leur reconnaissance internationale[10].

En 2000, le Frac Pays de la Loire est le premier établissement à se doter d'un bâtiment conçu par l'architecte Jean-Claude Pondevie[11].

FRAC Nord-Pas-de-Calais, Dunkerque

Le ministère de la Culture et de la Communication est engagé dans la construction de six nouveaux équipements dont l'ouverture va s'échelonner de 2012 à 2015 :

  • Aquitaine (Bordeaux, architecte Bjarke Ingels Group, FREAKS architectes associés, ouverture 2019),
  • Bretagne (Rennes, architecte Odile Decq, inauguration le 6 juillet 2012),
  • Centre (Orléans, architectes Jakob + MacFarlane, ouverture 5 septembre 2013)
  • Franche-Comté, (Besançon, architecte Kengo Kuma, ouverture le 6 avril 2013),
  • Nord-Pas-de-Calais (Dunkerque, architectes Lacaton et Vassal, ouverture le 16 novembre 2013),
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur (Marseille, architecte Kengo Kuma, inauguré le 22 mars 2013 dans le cadre de Marseille-Provence 2013).

De nouveaux chantiers sont prévus en Bourgogne, Corse, Champagne-Ardenne, Basse-Normandie (Caen, architecte Rudy Ricciotti) et Limousin, consistant en des extensions ou des réhabilitations.

Platform, regroupement des Fonds régionaux d'art contemporain

Créée en 2005, l’association Platform réunit les 23 Fonds régionaux d’art contemporain autour de trois objectifs :

  • favoriser une réflexion collective sur les missions et les enjeux des Frac
  • constituer un centre de ressources et d’informations pour ses membres et ses partenaires
  • développer les échanges et les coopérations interrégionales et internationales grâce à des invitations de commissaires étrangers.

Depuis 2003, sous l’impulsion des Frac du Grand Est puis avec la coordination de Platform, des projets ont été menés en Italie et en Pologne (2003), en Espagne et au Royaume-Uni (2004), en Allemagne et en Slovaquie (2005), en Israël et en République tchèque (2006), en Argentine, en Italie et en Roumanie (2007), en Belgique et en Lituanie (2008), en Croatie (2007 et 2012). En 2010, la carte blanche confiée à des commissaires américains a permis d’organiser « Spatial City : An Architecture of Idealism », la première exposition itinérante des collections des Frac aux États-Unis avec des résidences d’artistes conçues pour chacune des étapes du projet à Chicago, Milwaukee et Detroit. Depuis 2011, Platform a engagé la préparation et le portage de la manifestation « Les Pléiades – 30 ans des Frac » pour laquelle les 23 structures ont défini ensemble et mis en œuvre collectivement une série de projets imaginés comme autant de regards distincts sur leurs collections. Ces expositions se déroulent dans chaque région puis donnent lieu à une exposition-synthèse aux Abattoirs Frac-Midi Pyrénées qui est la première présentation à réunir les 23 Frac. Dans le cadre des 30 ans et pour mettre en lumière les mutations importantes accomplies sur les dix dernières années, l’exposition itinérante « Frac - Nouvelles architectures » a été coproduite avec le Centre Pompidou. Au-delà de l’anniversaire, les actions de Platform se poursuivent également à l’international avec une exposition en 2015 conçue en collaboration avec le musée Van Abbe à Eindhoven (Pays-Bas)[6].

We frac en Champagne-Ardenne autour du Grand jeu.

En novembre 2016, Platform a organisé WE frac, journées portes ouvertes dans l'esprit de la Nuit des musées.

Budget et critiques

En 2010, le budget global des Frac correspond à 24 millions d'euros (État et régions).

Les procédures d'acquisition des œuvres ont parfois été critiquées: la composition des comité d’acquisition n'est souvent pas détaillée, empêchant de contrôler l'absence de conflits d'intérêts dans les achats. Les critères des choix d'acquisition ne sont pas rendus publics. Sous prétexte de secret commercial, le prix n'est presque jamais communiqué sauf quelques exceptions. Autre critique de fond, dans toutes les régions, « le poids du budget de fonctionnement est en train de l’emporter très largement sur l’investissement »[12].

L'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Ferry est extrêmement sévère vis-à-vis des FRAC, institution selon lui, « plébiscitée par les artistes sans art et sans talent » permettant « d'écouler leurs productions indigentes aux frais du contribuable »[13].

Bernard de Montferrand, Président du Frac Aquitaine et de Platform, le Regroupement des Frac, a répondu à cette critique tout d'abord dans la défense de l'art contemporain qui permet de « garder vivante cette flamme de l'esprit de recherche et de curiosité » avant de revenir sur le bilan sans appel des Frac qui « accomplissent une mission de service public de soutien à la création, de démocratisation et de décentralisation culturelle et le font avec un respect scrupuleux des deniers publics »[14].

Déclassification et cession des biens relevant des FRAC

La loi du 4 mai 2010, concernant la restitution par la France des têtes maories à la Nouvelle-Zélande et relative à la gestion des collections, autorise dans son article 2 le déclassement et la cession des collections ou partie d'entre elles des FRAC, du FNAC ou de collections confiées à la garde du Centre national des arts plastiques à l'exception des archives et des bibliothèques[15].

Les 23 Frac

Le nombre d'œuvres et d'artistes peut varier d'une année sur l'autre en fonction des dépôts du Centre national des arts plastiques, de même qu'entre le portail des 23 Frac et ceux particuliers à chaque Frac, selon leurs dates de mise à jour[16].

Région Ville Nom Création Œuvres Artistes
Auvergne-Rhône AlpesClermont-FerrandFrac Auvergne1985446260[17]
Auvergne-Rhône-AlpesVilleurbanneInstitut d'art contemporain, Villeurbanne / Rhône-Alpes1982 1896813[18]
Bourgogne-Franche-ComtéBesançonFrac Franche-Comté1982661337[19]
Bourgogne-Franche-ComtéDijonFrac Bourgogne1982686269[20]
BretagneRennesFrac Bretagne19813928496[21]
Centre-Val de LoireOrléansFrac Centre-Val de Loire198213424391[22]
CorseCorteFrac Corse1986 386254[23]
Grand EstMetz49 Nord 6 Est Frac Lorraine1983729277[24]
Grand EstReimsFrac Champagne-Ardenne1984680243[25]
Grand EstSélestatFrac Alsace19821357489[26]
Hauts-de-FranceAmiensFrac Picardie19831538223[27]
Hauts-de-FranceDunkerqueFrac Grand-Large-Hauts-de-France19831272512[28]
Île-de-FranceParis, 19e arrondissementLe Plateau / Frac Ile-de-France1983 1347552[29]
NormandieCaenFrac Normandie Caen1983979393[30]
NormandieSotteville-lès-RouenFrac Normandie Rouen1983 2347737[31]
Nouvelle-AquitaineAngoulêmeFrac Poitou-Charentes1983761358[32]
Nouvelle-AquitaineBordeauxFrac Aquitaine19821212421[33]
Nouvelle-AquitaineLimogesFrac-Arthotèque du Limousin19822539409[34]
OccitanieMontpellierFrac Occitanie Montpellier1982 981372[35]
OccitanieToulouseLes Abattoirs Musée-Frac Occitanie Toulouse2332701[36]
Pays de la LoireCarquefouFrac des Pays de la Loire19821745593[37]
Provence-Alpes-Côte d'AzurMarseilleFrac Provence-Alpes-Côte d'Azur1982849389[38]
La RéunionSaint-LeuFrac Réunion1986 355122 [39]
Total

Références

  1. https://www.frac-platform.com/fr/les-frac
  2. Ministère de la Culture et de la Communication
  3. Jacques Rigaud, « Réflexion sur la possibilité pour les opérateurs publics d'aliéner des œuvres de leurs collections », 2008, sur le site du ministère de la Culture, 3e partie, II.4, p. 42.
  4. Ève Chiapello, Artistes versus managers : Le management culturel face à la critique artiste, Paris, Métailié, coll. « Leçons de choses », , 257 p. (ISBN 2-86424-285-0), p. 207–208.
  5. Hortense Volle, La promotion de l'art africain contemporain et les N.T.I.C., Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Les arts d'ailleurs », , 197 p. (ISBN 2-7475-7885-2), p. 81.
  6. www.frac-platform.com
  7. site Les collections des Frac
  8. Les collections des fonds régionaux d'art contemporain, site lescollectionsdesfrac.fr.
  9. « Qu'est-ce qu'un Frac? », sur www.frac-platform.com (consulté le )
  10. Site du ministère de la Culture et de la Communication, onglet "organismes d'art contemporain" http://www.culturecommunication.gouv.fr
  11. Première construction pour une collection nomade : l'architecture du Fonds régional d'art contemporain des Pays de la Loire, 2000-2012, Carquefou, Frac des Pays de la Loire, , 119 p. (ISBN 978-2-917855-40-9)
  12. Art contemporain des collections publiques à fonds perdus, Société Civile, n°134, avril 2013
  13. Fric-frac : des impostures de l'art contemporain, Luc Ferry, lefigaro.fr, 15 mai 2013
  14. La noble tâche des Fonds régionaux d'art contemporain, Bernard de Montferrand, lefigaro.fr, 20 juin 2013
  15. Texte adopté no 455, Assemblée nationale, session ordinaire 2009-2010 du 4 mai 2010.
  16. « Les Collections des FRAC », sur www.lescollectionsdesfrac.fr (consulté le )
  17. Collection FRAC Auvergne, consulté le 22 mai 2011
  18. « La collection de l'IAC, sur Navigart, au 26 mars 2017. », sur www.navigart.fr (consulté le )
  19. frac Franche-Comté, « frac Franche-Comté », sur Navigart.fr, (consulté le )
  20. « Née dans l'Hexagone - DijonArt.com », sur www.dijonart.com (consulté le )
  21. Collection du Frac Bretagne, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  22. Collection du Frac Centre
  23. Collection du Frac Corse, sur Navigart, au 27 janvier 2019.
  24. Collection du FRAC Lorraine
  25. Collection du Frac Champagne-Ardenne, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  26. Collection du Frac Alsace, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  27. Collection du Frac Picardie, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  28. Collection du Frac Nord-Pas-de-Calais, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  29. Collection du Frac Île-de-France, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  30. Collection du Frac Basse-Normandie, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  31. « La collection du Frac Haute-Normandie Rouen sur Navigart, le 26 mars 2017. », sur www.navigart.fr (consulté le )
  32. « Rechercher et voir les oeuvres », sur www.lescollectionsdesfrac.fr (consulté le )
  33. « La collection du Frac Aquitaine, sur Navigart, au 1er janvier 2019. », sur www.navigart.fr (consulté le )
  34. Collection du Frac Limousin, sur Videomuseum, au 9 février 2020
  35. Collection du Frac Languedoc-Roussillon, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  36. Collection du Frac Midi-Pyrénées / Les Abattoirs, sur Navigart, au 26 mars 2017.
  37. « La collection du Frac Pays de la Loire, sur Navigart, au 1er janvier 2019. », sur www.navigart.fr (consulté le )
  38. Collection du Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur Videomuseum, au 16 février 2009.
  39. « Rechercher et voir les oeuvres », sur www.lescollectionsdesfrac.fr (consulté le )

Bibliographie

  • Yves-Michel Bernard, Origine et création des Fonds régionaux d'art contemporain : les années militantes, 1981-1986, Saint-Denis, Ter'la, , 255 p. (ISBN 979-10-94352-03-8, lire en ligne)
  • Philippe Urfalino et Catherine Vilkas, Les Fonds régionaux d'art contemporain : La délégation du jugement esthétique, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques politiques », , 204 p. (ISBN 2-7384-3984-5)
  • collectif, Les Pléiades, 30 ans de création dans les fonds régionaux d’art contemporain, Flammarion, 256 pages
  • Aude de Kerros, Marie Sallantin et Pierre-Marie Ziegler, 1983-2013, années noires de la peinture, Pierre-Guillaume de Roux, 210 pages

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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