Fondation du Qatar

La Fondation pour l'éducation, les sciences et le développement communautaire du Qatar est une organisation privée sans but lucratif dans l'État du Qatar, fondée en 1995 par le cheik Hamad ben Khalifa Al Thani, émir du Qatar jusqu'en 2013.

Historique

Guidée par le principe que la plus grande ressource d'une nation est le potentiel de son peuple, la fondation du Qatar vise à développer ce potentiel à travers un réseau de centres dévoués à la progression de l'éducation, de la recherche et du bien-être de la communauté. Les programmes de la Fondation font partie du grand plan qatarien à muer leur économie pétrolière et gazière en une économie du savoir.

La présidente de la fondation du Qatar est l'épouse de l'émir cheik Hamad ben Khalifa Al Thani, Moza bint Nasser al-Missned. En , sa fille Hind bint Hamad Al Thani, la sœur de l'actuel émir, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, est nommée CEO de la fondation[1].

De nombreux projets prennent le forme de partenariats entre des universités étrangères (en grande partie américaines) et l'État du Qatar. Le but à long terme est de couver des établissements académiques de renommée mondiale d'origine qatarienne. La fondation du Qatar a créé un campus, Education City, qui abrite des antennes d'universités américaines réputées. Pour relier ces universités à l'industrie, la Fondation du Qatar a établi le parc des Sciences et des Technologies du Qatar pour accueillir des entreprises basées sur la technologie et l'innovation[réf. nécessaire].

La fondation du Qatar est à l'origine de la création en 2009 du World Innovation Summit for Education (WISE), rendez-vous international de réflexion sur les problèmes de l'éducation, qui se tient annuellement à Doha[2].

Le , le FC Barcelone a annoncé avoir signé un contrat de 150 millions d'euros sur cinq ans avec la fondation du Qatar. Jusqu'en 2016, le logo de Qatar Airways s'affichera sur le maillot blaugrana des Catalans. Mais dès 2015, face aux soupçons de soutien au terrorisme par la fondation et la situation sociale au sein du royaume, le président du club, Josep Bartomeu, annonce qu'il ne souhaite pas renouveler l'accord lucratif signé par son prédécesseur Sandro Rosell [3]. Un contrat qui prendra fin en 2016[réf. nécessaire].

Selon Haoues Seniguer, maître de conférences en science politique, la fondation défendrait « des thèses proches de l'islamisme radical »[4].

Début , la presse, se basant sur une note du service de renseignement Tracfin, révèle que l'islamologue suisse Tariq Ramadan a perçu, en qualité de consultant, 35 000 euros mensuels en provenance de la Fondation du Qatar[5].

Notes et références

Liens externes

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