Fondation Albert Ier, Prince de Monaco

Créée en 1906 par le prince Albert Ier de Monaco, la Fondation Albert Ier, Prince de Monaco est une fondation de droit privé, reconnue d’utilité publique en France.

L’aquarium-musée de la mer de Donostía-Saint-Sébastien en Espagne, soutenu à sa fondation.

Fondation

Dans un courrier de 1906 adressé au Ministre français de l’Instruction Publique, le Prince Albert Ier motive ainsi sa décision concernant les deux principaux établissements de la Fondation :

« Alors j’ai voulu combler une lacune, en créant moi-même et en établissant à Paris un centre d’études océanographiques étroitement relié avec les laboratoires et collections du Musée océanographique de Monaco, où je réunis depuis vingt ans les résultats de mes travaux personnels et de ceux des éminents collaborateurs qui me sont venus de tous les pays d’Europe. »

 Albert Ier de Monaco

Missions

L’objectif de la fondation est de mieux faire « connaître, aimer et protéger » les sciences en soutenant plusieurs institutions scientifiques et muséologiques dont :

Océanographie

  • Le Musée océanographique de Monaco situé sur le Rocher de Monte-Carlo, inauguré en 1910 par le Prince Albert Ier et conçu dès l'origine comme un Palais entièrement consacré à l'Art et la Science[1]. À flanc de falaise, il culmine à 85 mètres au-dessus de l’eau et propose 6 500 m2 au public, et abrite dans ses aquariums méditerranéens et tropicaux plus de 6000 spécimens. Le Musée est connu pour ses collections historiques et scientifiques, son cabinet de curiosités marines et sa galerie de squelettes de mammifères marins.
  • L’Institut océanographique de Paris, dit Maison des océans[2], édifié en 1908 et achevé en 1911. Il se situe dans le 5e arrondissement de Paris dans le « Campus Curie » qui regroupe d’autres institutions scientifiques. Le bâtiment richement décoré est l’œuvre d’Henri-Paul Nénot, architecte des bâtiments de la Sorbonne, et accueille des événements liés aux océans (séminaires, ateliers, conférences) et des acteurs de l'environnement et de la protection des océans : la Plateforme Océan-Climat, France Nature Environnement ou le Pew Trust.
  • À sa création en 1908, l’Aquarium-Musée de la Mer de Donostía en Espagne[3].

Paléoanthropologie

Actions

La Fondation Albert Ier, Prince de Monaco fédère des acteurs de la gestion et la protection des océans et de sites préhistoriques, décideurs gouvernementaux, organisations institutionnelles, scientifiques et diffuse des messages de sensibilisation auprès du grand public[6]. Elle porte des projets sur la scène nationale et internationale et met en lumière des thématiques environnementales par le biais de l’édition d’ouvrages, de programmes pédagogiques, de colloques, de conférences, d’expositions[7], de projections de films et documentaires[8].

La Fondation est également partie prenante dans les « Explorations de Monaco » [9], lancées par le prince Albert II au mois de  : il s’agit d’une une campagne scientifique de 3 ans autour du monde[10].

Chaque année elle décerne les Grandes Médailles Albert Ier et le prix de thèse de l’Institut océanographique (d'une valeur de 3 000 €).[11].

Dirigeants

Notes et références

  1. Sylvie Rouat, « Les aquariums du monde entier unis contre la pollution plastique » , sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  2. AFP, « Océans: Albert II fête les 100 ans de l'Institut fondé par son trisaïeul », 20minutes.fr, (consulté le )
  3. .
  4. « Historique », Contexte de la création de l’Institut de Paléontologie Humaine, sur fondationiph.org (consulté le ).
  5. Rossoni-Notter E. et al., « Le Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, Entre Histoire et Préhistoire », Cahiers d’histoire du Cnam, Numéro spécial sur les musées scientifiques et techniques, Les musées scientifiques et techniques innovent, vol. 5, , pp.151-155
  6. https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/030427360404-monaco-sidentifie-a-la-defense-des-oceans-2102279.php
  7. Par exemple « Requins » en 2013 : Propos recueillis par Audrey Chauvet, à Monaco, « Robert Calcagno : « La disparition des requins aurait des conséquences très graves » », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ), « Méduses » en 2014 : , « Tortues marines » en 2017 : http://www.voyageons-autrement.com/sauvons-les-dernieres-tortues-marines, « Corail » en 2018, ou encore des expositions d’art : Fabien Binacchi, « A Monaco, une expo XXL pour « éveiller les consciences » », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ), « Les arts aborigènes au musée océanographique de Monaco », sur euronews, (consulté le )
  8. « Tubbataha et ses magnifiques récifs de corail à découvrir (…) - Art Côte d'Azur », sur artcotedazur.fr (consulté le ).
  9. http://monacoexplorations.org/partners/the-oceanographic-institute/
  10. Sylvie Rouat, « Le Yersin, le navire océanographique de la principauté de Monaco, a pris la mer » , sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  11. « Prix de thèse de l’Institut océanographique | INSU », sur www.insu.cnrs.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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