Florence Granjus
Florence Granjus est une femme politique française née le à Nanterre.
Florence Granjus | |
Florence Granjus en 2017. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (4 ans, 2 mois et 30 jours) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 12e des Yvelines |
Législature | XVe |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | David Douillet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nanterre (Seine, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM |
Profession | Cadre dans le domaine de l'emploi |
Site web | florencegranjus.fr |
Investie par La République en marche, elle est élue députée dans la douzième circonscription des Yvelines en 2017.
Biographie
Parcours professionnel
Florence Granjus travaille pendant une trentaine d'années à l’Agence nationale pour l'emploi (ANPE) qui devient ensuite Pôle emploi, occupant diverses fonctions de directrice d’agence à la direction générale[1] : elle est à l'origine des sessions de recrutement éclair, et a mis en place les entretiens par internet[2].
Députée de la XVe législature
Elle rejoint le parti En Marche ! début 2016, expliquant qu'elle a été séduite par le discours « de droite et de gauche » d'Emmanuel Macron et inquiète de la montée de l'extrême droite. Début 2017, apprenant que les candidats à la députation de son parti pourront être issus de la société civile, elle décide se présenter[1]. Le , lors du deuxième tour des élections législatives, elle devance le député sortant David Douillet et est élue députée avec 56,63 % des voix[3].
Du fait de l'élection Émeric Vallespi[4], président de Wikimédia France, démissionne de sa présidence à Wikimédia France[5] et devient son assistant parlementaire. À partir de septembre 2017, Nathalie Martin, directrice exécutive de Wikimédia France et compagne d'Émeric Vallespi[6], devient également son assistante parlementaire[7]. Ils sont tous deux licenciés pour faute le 22 juin 2018[8],[9] et quittent LREM[10]. Le couple l'attaque pour harcèlement devant le conseil de prud'hommes de Paris[6]. Une ancienne salariée de Florence Granjus à Pôle emploi annonce en 2018 témoigner en faveur du couple, affirmant elle aussi avoir été harcelée moralement[11]. Six autres témoignages d'anciens employés[12] l'accuse également de harcèlement moral, apportant pour preuve mains courantes et arrêts maladie[13]. Une plainte en diffamation a été déposée par la députée auprès du greffe du Tribunal de grande instance de Paris en mai 2019[14].
Le 20 septembre 2017, François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, annonce sa nomination dans l'un des groupes de travail visant à réformer l'Assemblée nationale et portant sur « la démocratie numérique et les nouvelles formes de participation citoyenne »[15] .
Début 2018, elle fait partie d'une centaine de députés LREM qui s'opposent à une proposition de loi soutenue par le gouvernement et portant sur les conditions du placement en centre de rétention des étrangers soumis au règlement européen sur l’asile : elle met ainsi en cause le « danger de banaliser l’enfermement »[16]. Elle fait aussi partie d'une trentaine de députés de la majorité qui réclament une inflexion politique plus sociale[17]. Elle vote contre l'augmentation de la durée maximale de séjour en centre de rétention des étrangers, rejoignant ainsi l'ensemble de la gauche qui a voté contre[18].
Le 5 février 2021, Florence Granjus a présenté un amendement, adopté[19] par l'Assemblée Nationale, de l’article 6 du projet de loi confortant le respect des principes de la République. Cet amendement fixe un cadre temporel, de 6 mois maximum, à la restitution des subventions publiques par les associations ne respectant pas le contrat d’engagement républicain[20] .
Notes et références
- Jean-Jérôme Bertolus, « Florence Granjus, de Pôle emploi au Palais Bourbon », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
- Législatives 2017 : qui est Florence Granjus la nouvelle députée REM des Yvelines ? France bleu, 19 juin 2017
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017 (consulté le )
- Thomas Richardson, « Législatives. Florence Granjus : "Il va falloir rassembler pour le second tour" », sur 78actu.fr, .
- Morgane Tual et Damien Leloup, « Démissions, subvention amputée, gouvernance mise en cause : crise ouverte chez Wikimédia France », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- « Accusée de harcèlement, une députée LREM en marche pour les prud'hommes », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Damien Leloup, « Vers une sortie de crise à Wikimédia France », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Yvelines : la députée LREM voulait exclure ses deux collaborateurs », sur Le Parisen,
- https://plus.google.com/u/0/104409810089626057344/posts, « Florence Granjus », sur Projet Arcadie (consulté le )
- Par Yves Fossey Le 6 décembre 2018 à 17h39 et Modifié Le 6 Décembre 2018 À 22h11, « Poissy : le suppléant et l’assistante de la députée claquent la porte d’En Marche », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Barthélémy Philippe, « La députée LREM Florence Granjus visée par de nouvelles accusations de harcèlement », sur Capital.fr, (consulté le )
- Lucas Barbara, « Yvelines - Les accusations de harcèlement au travail pleuvent sur la députée », sur La Gazette en Yvelines, (consulté le )
- Barthélémy Philippe, « Les accusations de harcèlement s’accumulent contre la députée LREM Florence Granjus », sur Capital.fr, (consulté le )
- « Harcèlement et coups tordus au Palais-Bourbon : la drôle de guerre entre une députée LREM et ses ex-collaborateurs », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- Lucas Barbara, « Orgeval - Un atelier LREM pour aider la députée (et ses collègues) », sur La Gazette en Yvelines, (consulté le )
- Manon Rescan, « Asile : la fronde anti-Collomb gronde au sein de la majorité », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Chez les députés LRM, la grogne, pas encore la fronde », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Aide aux migrants : l’Assemblée assouplit les règles du « délit de solidarité » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Loi contre le « séparatisme » : les députés imposent le « contrat républicain » aux associations », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « "Séparatisme" : l'Assemblée nationale vote le "contrat d'engagement républicain" pour les associations, âprement débattu », sur Franceinfo, (consulté le )
Liens externes
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