Fleurville

Fleurville est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Fleurville

Le château.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois
Maire
Mandat
Patricia Clement
2020-2026
Code postal 71260
Code commune 71591
Démographie
Population
municipale
520 hab. (2018 )
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 44″ nord, 4° 52′ 53″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 205 m
Superficie 3,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hurigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Fleurville
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Fleurville
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Fleurville
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Fleurville
Liens
Site web communedefleurville.e-monsite.com

    Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny jusqu'en 2015.

    Géographie

    Fleurville est une commune du Haut-Mâconnais située en Val de Saône.

    Elle est desservie par le chemin de fer avec la gare de Fleurville - Pont-de-Vaux sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.

    Communes limitrophes

    Montbellet
    Viré N Pont-de-Vaux (Ain)
    O    Fleurville    E
    S
    Saint-Albain Reyssouze (Ain)

    Urbanisme

    Typologie

    Fleurville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,8 %), zones urbanisées (17,5 %), prairies (17 %), eaux continentales[Note 3] (12,1 %), terres arables (3,9 %), forêts (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    À compter du , Fleurville fut desservie par une seconde voie ferrée, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny[8].

    À Fleurville a longtemps fonctionné une école de hameau, à l'époque où Fleurville appartenait à la commune de Vérizet (école construite en 1911 et fermée en 2012)[9].

    1993 : fondation de la communauté de communes du Mâconnais-Val de Saône (avec Montbellet et Viré), ayant Viré pour siège. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 1989 Pierre Nicolas    
    mars 1989 mars 2008 François Vacant    
    mars 2008 en cours Patricia Clément    
    Les données manquantes sont à compléter.

    À Fleurville est installé depuis quelques années le Syndicat intercommunal à vocations multiples (Sivom), structure regroupant dix-neuf communes du Haut-Mâconnais, autour de Lugny. Ce syndicat ayant Robert Barraud, adjoint au maire de Saint-Gengoux-de-Scissé, pour président (élu en 2020) a pour compétence principale l'assainissement (66 kilomètres de canalisations) ainsi que le réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) et le gymnase jouxtant le collège public « Victor Hugo » de Lugny[10].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Fleurville s'appellent les Fleurvillois.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 520 habitants[Note 4], en augmentation de 5,48 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    352340304332455485471473485
    2016 2018 - - - - - - -
    512520-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Fleurville appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.

    C'est un peu avant la dernière guerre, début 1939, que Fleurville (qui était alors un hameau de Vérizet) fut définitivement rattaché à la paroisse de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'entrée du pont de Fleurville.

    Personnalités liées à la commune

    Sophie de Réan, la jeune aristocrate du roman Les malheurs de Sophie, vit avec sa famille dans leur manoir de Fleurville.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française : ouvrage traitant de la révolte des Brigands en Haut-Mâconnais en 1789.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire : « Le Tacot de Fleurville », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
    9. Alain Dessertenne, Les écoles de hameaux en Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 145 de mars 2006, pages 14 à 18.
    10. Source : « Syndicat intercommunal à vocations multiples : Robert Barraud succède à Jean-Pierre Corsin au poste de président », article d'Alain Boudier paru dans Le Journal de Saône-et-Loire du 29 juillet 2020.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
    16. L’ouvrage actuel succéda à un pont suspendu en « fil de fer » construit en 1835 (trois travées et platelage de bois sur des piles de maçonnerie), qui avait lui-même succédé à un bac, comme l’atteste cette délibération enthousiaste du 18 décembre 1831 du conseil municipal de Lugny, chef-lieu de canton, demandant à ce que le projet de construction soit autorisé : « Ce pont serait d’une grande utilité pour le canton dont les vins se transportent en majeure partie à Pont-de-Vaux et dont les habitants s’approvisionnent en céréales et autres objets qui ne se trouvent pas dans le canton. Les crues fréquentes de la Saône rendent ces communications tantôt dangereuses, tantôt impossibles et font, par ce fait, grands torts aux habitants du canton qui voient leurs récoltes totalement suspendues. De plus le conseil trouve que les tarifs pratiqués sont acceptables, et même moins chers que ceux perçus par les conducteurs du bac de Fleurville. » (source : archives municipales de Lugny).
    17. Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973, pp. 29-30.
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