Flammerans

Flammerans est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Flammerans

La mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Éric Loichot
2020-2026
Code postal 21130
Code commune 21269
Démographie
Population
municipale
436 hab. (2018 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 52″ nord, 5° 26′ 54″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 213 m
Superficie 16,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Flammerans
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Flammerans
Géolocalisation sur la carte : France
Flammerans
Géolocalisation sur la carte : France
Flammerans

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Flammerans est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (28,7 %), prairies (21,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Flammerans a compté plus de 800 habitants au milieu du XIXe siècle et était descendu à 260 habitants vers 1980.

    C’était un village traditionnellement agricole. Sa prospérité, pendant des siècles, s’est établie sur les trois zones de son territoire : autour du village, des terres agricoles ; à l’ouest, des prairies qui nourrissaient les bovins, dans la plaine inondable de la Saône ; à l’est, la vaste forêt communale qui nourrissait les porcs et fournissait le bois.

    Les rues sont larges et bordées de vastes bas-côtés herbeux. La plupart des maisons traditionnelles sont orientées selon l’axe nord-sud et ont leurs ouvertures principales à l’est, au soleil du matin. Les cours et les jardins sont balayés par les vents dominants.

    Aujourd’hui, il ne reste que quelques agriculteurs, de rares artisans, beaucoup de retraités, et les actifs vont travailler dans les villes voisines. Les nombreux pavillons, récemment construits, ont attiré une population rajeunie qui justifie le maintien de deux classes primaires.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1920   Quenot    
    2008 2020 Dominique Girard Droite Modérée Retraité de l'enseignement
    Conseiller général puis départemental
    2020 En cours Éric Loichot   Agent de la fonction publique

    Démographie

    En 2018 , la commune de Flammerans comptait 436 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    634639646705809840825840830
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    741757757762760754691667636
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    602606561491462451418373390
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    317303262322358335381416416
    2018 - - - - - - - -
    436--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Léger (monuments historiques)[10]. Voie bleue (randonnée le long de la Saône).

    Flammerans dans les arts

    Flammerans est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[11].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Histoire de Flammerans, par Daniel et Thérèse Dubuisson, auto-édition, 2001

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    10. Notice no PA00112452, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
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