Fidel Castro Díaz-Balart
Fidel Castro Díaz-Balart, dit Fidelito (né le à La Havane et mort le dans la même ville) est un physicien nucléaire cubain. Il est le fils ainé de Fidel Castro et de sa première femme Mirta Díaz-Balart.
Pour les articles homonymes, voir Castro, Díaz-Balart, Díaz et Balart.
Biographie
Il est l'aîné des huit enfants officiels du leader cubain Fidel Castro. Sa mère Mirta Díaz-Balart, est issue de la grande bourgeoisie cubaine ; son frère Rafael Díaz-Balart était sous-secrétaire d'État sous le régime de Fulgencio Batista et devient ensuite un opposant à Fidel Castro. Mariés en 1948, ils divorcent sept ans plus tard, la garde de Fidel Castro Díaz-Balart étant accordée à Mirta Díaz-Balart, bien que le leader cubain finisse par le lui enlever[1]. En effet alors qu'il vivait avec sa mère en Floride aux États-Unis, Mirta Díaz-Balart l’envoie à Cuba, pour qu’il puisse revoir son père, ce dernier le gardera définitivement à ses côtés[2].
Après la révolution cubaine, le jeune homme part étudier à l'université d'État de Moscou (URSS), y obtenant un doctorat en sciences physiques et en mathématiques nucléaires. Il rencontre une Russe, Natalia Smirnova, avec laquelle il se marie et a deux enfants[1]. Après un divorce, il se remarie avec María Victoria Barreiro[2], la fille de Luis Barreiro, ancien chef de la Direction du renseignement cubain[3].
Se laissant pousser la barbe, il cultive une ressemble physique avec son père. Dans les années 1980, il est nommé responsable du programme nucléaire cubain, ce qui lui vaut une éphémère notoriété. Il est notamment chargé de construire la centrale nucléaire de Juragua, mais dont les travaux ne sont finalement pas achevés, à cause de la dislocation de l'URSS. Fidel Castro accuse alors son fils de négligence, ce qui lui vaut une disgrâce, bien qu'il reste conseiller scientifique du Conseil d'État et vice-président de l'Académie des sciences de Cuba[1].
Cependant, il n'a jamais aspiré à une carrière politique, contrairement aux enfants de Raúl Castro, Alejandro et Mariela[1].
Il meurt le , un peu plus d'un an après son père. Dépressif, il aurait mis fin à ses jours[1].
Notes et références
- Hector Lemieux, « À Cuba, un an après Fidel, Fidelito meurt à son tour », Le Figaro, , p. 6 (lire en ligne)
- Zoé Valdés «Fidelito», du kidnapping au «suicide» Libération, 20 février 2018
- El hijo de Fidel Castro se quita la vida Vanity Fair, 2 février 2018
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- WorldCat Id
- WorldCat
- Portail de la physique
- Portail de Cuba