Ferréol d'Uzès

Saint Ferréol, né vers 521, mort en 581, est le 5e évêque d’Uzès, son épiscopat dure 28 ans, de 553 à 581. Il est le neveu de saint Firmin. Il est commémoré localement le 4 janvier, en tant que saint catholique et orthodoxe du jour.

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Biographie

Ferréol est né dans la province de Narbonne[1] vers 521. Il serait le fils du sénateur Ansbert et de la princesse Bathilde, fille du roi Clotaire Ier[2],[3].

Il reçoit une brillante éducation chez son oncle l'évêque Ruricius. Son autre oncle saint Firmin l'ordonne prêtre et le désigne comme successeur à la tête du diocèse d'Uzès[2],[3].

Ferréol succède effectivement à son oncle Firmin comme évêque d’Uzès à l'âge de 32 ans en 553[2],[3]. Il est consacré par l’évêque d’Arles Sapaudus alors son métropolitain, assisté des évêques d’Avignon et d’Orange ses confrères provinciaux.

Sur plainte d'envieux qui lui reprochent ses bonnes relations avec les Juifs, il est exilé en 556. Le roi Childebert Ier le fait venir à Paris et reconnaît en lui un homme de Dieu[1]. Il revient à Uzès en 558, et y est accueilli avec enthousiasme. Il y continue à faire des conversions[1]. Il siège au total pendant 28 ans.

Il fonde, à Uzès, le monastère de Saint-Ferréol.

Il meurt le à Uzès, et est inhumé dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, hors des murs, qu'il avait fait édifier, au nord de la ville.

Notes et références

  1. « Le 4 janvier, mémoire de Saint Ferréol, Evêque d'Uzès (Gard) », sur calendrier.egliseorthodoxe.com (consulté le ).
  2. « Diocèse de Nîmes, une histoire - Les saints du diocèse de Nîmes, 4 janvier : Saint Ferréol, évêque », sur nimes.catholique.fr, Diocèse de Nîmes (consulté le ).
  3. « Saint Ferréol, évêque d'Uzès (+581) », sur nominis.cef.fr (consulté le )

Notes et références

      Voir aussi

      Bibliographie

      • Guillaume Catel, Mémoires sur l'histoire du Languedoc, Toulouse, .
      • Louis de la Roque, Armorial de la noblesse du Languedoc, Paris, (lire en ligne).
      • Eugène Germer-Durand, Le Prieuré et le Pont Saint-Nicolas de Campagnac, Nîmes, (lire en ligne).
      • Joseph-Hyacinthe Albanès et chanoine Ulysse Chevalier, Gallia christiana novissima : Histoire des archevêchés, évêques et abbayes de France d'après les documents authentiques recueillis dans les registres du Vatican et les archives locales, Arles, (lire en ligne).
      • Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, vol. X, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 140, note no 1, principalement d'après Gallia christiana, t. VI, p. 643 ainsi que Le bulletin du Comité historique des monuments écrits de l'histoire de France, Histoire, sciences, lettres, t. III, p. 247, Paris 1852.
      • Claude Devic et Joseph Vaissète, « Note LXI : Église d'Uzès. Évêques d'Uzès », dans Histoire générale de Languedoc, t. IV, Toulouse, Édouard Privat libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 297-304
      • A. Debat, « Trois frères évêques en Rouergue, Pierre d'Aigrefeuille, évêque de Vabres (1347-1349), Raymond d'Aigrefeuille, évêque de Rodez (1349-1361), Faydit d'Aigrefeuille, évêque de Rodez (1361-1371) », La Revue du Rouergue, vol. 19, , p. 375-424 (lire en ligne)
      • Georges Charvet, La première maison d'Uzès, étude historique et généalogique de la première maison d'Uzès suivi du catalogue analytique des évêques d'Uzès, Nîmes, Lacour-Ollé, éditeur, 2002 (réimpression).

      Articles connexes

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