Fernand de Barrau

Fernand de Barrau, né le à Carcenac (commune de Salmiech) et mort le à Gaillac-d'Aveyron[1], est un homme de lettres aveyronnais.

Études

Licencié en droit en 1874, il exerce d'abord la profession d'avocat[2].

Journalisme

De 1886 à 1901, il est le rédacteur en chef du Journal de l'Aveyron[2],[3]. Monarchique et catholique, il annonce lors de sa prise de fonctions : « Le Journal de l'Aveyron, qui entre dans sa quatre-vingt-deuxième année, change aujourd'hui de rédacteur : il ne changera pas de principes. Avant nous, il était monarchiste et catholique ; à son âge, on ne se corrige pas ; ses abonnés le trouveront toujours catholique et monarchiste »[2].

Travaux

Histoire

  • L'Époque révolutionnaire en Rouergue, étude historique, 1789-1801[4] (avec ses oncles Hippolyte et Eugène de Barrau)
  • Galerie des préfets de l'Aveyron[5], 7 volumes, 1905-1907 (du préfet Sainthorent premier préfet de l'Aveyron en 1800 au préfet Nau de Beauregard nommé en 1868[6]. « C'est toute la vie de notre province pendant un siècle qui est ainsi résumée dans ses aventures, sa société, ses grands hommes, son développement économique, ses intrigues politiques. (...) »[6])
  • Amans-Alexis Monteil (1769-1850), 1909[7]
  • MgrAffre, archevêque de Paris : 1793-1848, 1909[7]

Agriculture

  • Manuel élémentaire et pratique d'agriculture à l'usage des cultivateurs du département de l'Aveyron, 1902[8]
  • Les semis de prairies artificielles dans le département de l'Aveyron, 1905[9]

Traductions

  • Il traduit de l'italien Spuma del mare du romancier italien Salvatore Farina, traduction qui faillit paraître dans la Revue des Deux-Mondes, et une comédie italienne en trois actes de Ghislanzoni intitulée Tuti Ladri
  • de l'espagnol plusieurs romans de Fernand Caballero
  • de l'allemand Treve Liebe de son ami Johann Nepomuk von Alpenburg

Chroniques

  • Il rédige des chroniques dans plusieurs journaux locaux, notamment dans le domaine agricole pour la Croix de l'Aveyron, l'Union Catholique, l'Ami de Vezins, l'Ami de Ségur[7]

Sociétés savantes

Prix et distinctions

  • En 1901, 1er prix départemental en Aveyron pour son manuel d'agriculture
  • En 1914, lauréat du prix Cabrol décerné par la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron pour ses travaux[10]

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Filae
  2. Bernard Combes de Patris, « Fernand de Barrau », in Journal de l'Aveyron (6 mars 1938) et revue En Rouergue (1939).
  3. M. Fernand de Barrau (Gallica, journal L'Action française, 1938/03/13 (Numéro 72)).
  4. Notes bibliographiques.
  5. Google Livres, Galerie des préfets de l'Aveyron.
  6. Henry Bedel, Les trois historiens de Barrau.
  7. Henry Bédel, Figures Rouergates, Rodez, imprimerie Carrère, 1919, page 33.
  8. Notice bibliographique du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France (BNF).
  9. Notice bibliographique du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France (BNF).
  10. Liste des lauréats.

Bibliographie

  • Henry Bedel, « Les trois historiens de Barrau », in Le Courrier du Centre, reproduit dans Le Journal de l'Aveyron ()
  • Henry Bedel, « Fernand de Barrau », nécrologie dans L'Éclair de Montpellier ()
  • Bernard Combes de Patris, « Fernand de Barrau », nécrologie dans Le Journal de l'Aveyron (), Le Rouergue () et En Rouergue (1939)
  • « Fernand de Barrau », nécrologie dans L'Action Française ()

Liens externes

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