Fernand Rau

Ferdinand Rau dit Fernand Rau, né le à Hesperange (Luxembourg) et mort d'un accident de la route le à Luxembourg (Luxembourg), était un économiste et homme politique luxembourgeois.

Fernand Rau
Fonctions
Député

(14 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection
Réélection et
Circonscription Centre
Législature 26e, 27e et 28e
Biographie
Nom de naissance Ferdinand Rau
Date de naissance
Lieu de naissance Hesperange (Luxembourg)
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Luxembourg (Luxembourg)
Nationalité luxembourgeoise
Parti politique CSV (1979-1993)
ADR (1993-1994)
Profession économiste

Biographie

Carrière professionnelle

Ancien employé de banque de 1965 à 1970, il devient journaliste et en particulier rédacteur de la rubrique économique du Luxemburger Wort. De 1972 à 1978, il est chargé de cours à l'université. Par ailleurs, il est membre de l'Institut grand-ducal jusqu'à sa mort[1].

Parcours politique

À l'origine, Fernand Rau s'engage dans le Parti populaire chrétien-social (CSV). À la suite des élections législatives de 1979, il fait son entrée au sein de la Chambre des députés pour la circonscription Centre. Réélu aux législatives de 1984 et 1989, en , après un différend sur sa candidature à une fonction dans la Commission européenne  qu'il ne reçoit pas , il quitte le CSV et en , avec son épouse Hilda Rau-Scholtus, ils rejoignent le tout jeune Parti réformiste d'alternative démocratique (ADR)[2].

Dans le cadre de son travail parlementaire, il est l'auteur de la « loi Rau » ou « loi visant à favoriser les investissements productifs des entreprises et la création d'emplois au moyen de la promotion de l'épargne mobilière »[3]. Celle-ci sert de modèle à des lois similaires en France et en Belgique[4].

Mort

Fernand Rau décède le des suites d'un accident de voiture.

Vie privée

Après la mort de son mari, écrasé par un camion pour des raisons qui ne sont pas encore élucidées, sa femme fonde un nouveau parti politique, le Parti des droits de l'Homme neutre et indépendant (lb) (en luxembourgeois : Neutral an onofhängeg Mënscherechterpartei), abrégé en NOMP. Le parti présente des listes dans les circonscriptions Sud et Centre du pays sans succès aux législatives de 1994[5],[6]. Il disparaît par la suite.

Notes et références

  1. « Membres de l'Institut grand-ducal », sur https://igd-smp.lu/ (consulté le ).
  2. (de) Romain Hilgert, « Als das Wertpapiersparen zum Volkssport werden sollte », d'Lëtzebuerger Land, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Loi du 27 avril 1984 visant à favoriser les investissements productifs des entreprises et la création d'emplois au moyen de la promotion de l'épargne mobilière », sur http://legilux.public.lu/, Mémorial, (consulté le ).
  4. Jean-Lou Siweck, « No Risk, No Fun », d'Lëtzebuerger Land, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Candidats aux élections législatives de 1994 dans la circonscription Sud », sur https://elections.public.lu/ (consulté le ).
  6. « Candidats aux élections de 1994 dans la circonscription Centre », sur https://elections.public.lu/ (consulté le ).
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