Fernand Méry

Fernand Méry est un vétérinaire français, né le à Clermont-l'Hérault et mort le à Cannes.

Biographie

Fernand Méry fut un vétérinaire reconnu, en France . Il fut surtout un grand défenseur de la cause animale. Fernand Méry était un « écrivain animalier », journaliste mais surtout grand protecteur des animaux de par son métier et sa passion de vétérinaire. Son père était coutelier puis il deviendra vendeur dans une épicerie de la rue Nationale.

Dans sa jeunesse, il fut sauvé de la noyade par sa jument lorsque cette dernière et son cavalier tombèrent à l’eau et ne sachant pas nager, Fernand s’agrippa à sa jument qui le sortit de l’eau. Ce moment fut pour lui révélateur de son futur métier : se consacrer aux animaux. Il fera ses études de médecine vétérinaire à l'école nationale vétérinaire de Lyon[1], et deviendra docteur à la suite d'une thèse d'exercice sur la psychologie animale et la psychiatrie vétérinaire[2].
Il commencera sa carrière à Paris comme assistant puis possédera son propre cabinet où il décida de s’occuper des animaux de compagnie. (Au début du siècle dernier, on ne soignait presque pas les chiens et les chats, on ne s’occupait que des chevaux et des animaux de production).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Méry est chargé par le Ministère de la guerre de dresser des chiens pour repérer les lignes ennemies mais également pour faire passer des messages. Ce sera un échec cuisant. Devant rejoindre des amis pour diner, on frappa à sa porte et on lui amena une petite chienne prête à mettre bas et mal-en-point. Il décida d’annuler sa soirée pour soigner cette petite chienne. Ses amis faisaient partie de la résistance et ils furent arrêtés le soir du dîner où Fernand devait participer. Vétérinaire reconnu, il soignait les animaux de personnalités françaises[réf. nécessaire] (Louis de Funès, Léo Ferré, le Prince Rainier …)

Fernard Méry avait une autre passion : l’écriture. Il collabora au début des années 1920 au « Troubadour » où il écrivit quelques nouvelles. Il devint par la suite journaliste animalier pour des grands quotidiens nationaux : France-Soir, Point de vue. Il fut également à la radio pour des chroniques animalières. Il écrivit de nombreux livres portant sur les animaux de compagnie : Bêtes et gens devant l’amour, Sa Majesté le chat, Notre Ami le chien, Les Coulisses du monde animal ... Il reçut de nombreux prix pour ses œuvres.[réf. nécessaire]

En 1953, il fonda l’association « Les Amis des bêtes » avec une revue qui connaît un franc succès. Il va se battre contre les mauvais traitements infligés aux animaux ce qui mènera à une loi répressive en 1963 contre les personnes maltraitant les animaux. En 1970, il va fonder le « Conseil National de la Protection Animale » qui est une association qui va s’occuper de plusieurs sujets autour de la protection animale. Grâce à un de ses articles, il va y avoir une réglementation sur la chasse des animaux à fourrure ainsi que sur le traitement des animaux destinés à l’abattoir. Il créera en 1976 la fondation « Assistance aux animaux ». Il participera ainsi à l'élaboration de la loi Griotteray[3] de 1971 et à la mise en page du tatouage canin en France. En 1974, il publie une déclaration, Douze devoirs de l'homme envers les animaux, qui recueillera 2 millions de signatures et sera à l'origine de la Déclaration universelle des droits de l’animal par l'UNESCO en 1978.

Sa devise était : « Les connaître pour les comprendre, les comprendre pour les aimer, les aimer pour les défendre ». Le docteur Méry mènera une campagne de sensibilisation et des actions juridiques pour faire interdire le tir aux pigeons, mesure adoptée en 1980.[réf. souhaitée]

Il décéda à Cannes en 1984[réf. nécessaire] mais il fut inhumé à Clermont-l'Hérault. Sa femme poursuivit son combat envers les animaux et décéda en 2008.

Notes et références

  1. « Thèse de Fernand Méry » (consulté le )
  2. Méry, Psychologie animale et psychiatrie vétérinaire, , 57 p. (présentation en ligne)
  3. « Loi n° 71-1017 du 22 décembre 1971 tendant à la protection des jeunes animaux et à la défense de leurs acheteurs », sur Legifrance.gouv.fr (consulté le )

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