Ferdinand Gabin

Ferdinand Joseph Moncorgé dit Ferdinand Gabin ou Gabin, né le à Paris 15e[1] et mort le à Paris 18e[2], est un comédien français.

Pour les articles homonymes, voir Gabin et Moncorgé.

Il est le père de Jean Gabin.

Biographie

Fils de Ferdinand Moncorgé - né le 28 décembre 1838 à Mardore, département du Rhône - un chef paveur à la Ville de Paris devenu conducteur de locomotive, Ferdinand Joseph quitte le domicile familial en 1885, à l'âge de 17 ans, car son père voulait que son fils devînt dessinateur des Ponts et Chaussées, ce qui ne l'intéressait pas.

Petit-fils de Mathieu Moncorgé, né en 1793 à Mardore (Rhône Alpes) fileur de coton au Hameau des Aidons (fils de Jean Claude Moncorgé et de Elizabeth Desseigne) et de Charlotte Ballandras née en 1810 à Saint-Vincent de Reins, aide de service au Hameau des Aidons également (fille de Benoît Ballandras et de Jeanne Marie Vernisat)

En 1885, il débute donc dans un petit concert de la rue du Château-d'Eau à Paris. C'est à ce moment-là qu'il prend le pseudonyme de Gabin (qu'il fera précéder de divers prénoms comme Georges, Joseph, Ferdinand ou Eugène), un nom qu'il a trouvé dans l'indicateur ferroviaire de son père[3].

Il épouse sa partenaire de spectacle Hélène Petit (1865-1918), une chanteuse de café-concert avec laquelle il aura sept enfants dont Ferdinand-Henri (1888-1939), Madeleine (1890-1970), Reine (1893-1952) et Jean-Gabin-Alexis (1904-1976) connu sous le nom de Jean Gabin.

Jean Gabin décrivait son père en ces termes[4] :

« Quant à mon père, le plus lointain souvenir d'enfance que j'ai conservé de lui est celui d'un homme qui “passait” chaque jour à la maison comme une sorte de mystérieux voyageur, et à des heures où le plus souvent je dormais. Il rentrait en effet tard, par le dernier train du soir [de ses représentations à La Cigale], dormait toute la matinée et repartait en début d'après-midi alors que je faisais ma sieste. Avec les années, ce fut à peu près la même chose, à la différence que lorsqu'il repartait j'étais à l'école ou en train de courir la campagne. »

Mort d'une embolie la veille du mariage de son fils à l'age de 65 ans[5], Ferdinand Gabin est inhumé aux côtés de son épouse dans le cimetière de Mériel.

Théâtre

  • 1920 : Le Chasseur de chez Maxim's
  • 1922 : Ta bouche : Jean
  • 1923 : Là-haut : Saint Pierre
  • 1923 : Madame : Romulus
  • 1924 : Troublez-moi ! : Monsieur Goulichou
  • 1925 : PLM  : Anatole Limace
  • 1925 : Trois jeunes filles nues : le commandant Le Quérec
  • 1926 : J'aime ! : le Général
  • 1927 : Mercenary Mary
  • 1928 : Une nuit au Louvre : M. Scravougnat
  • 1928 : Déshabillez-vous ! : maître Cabage
  • 1930 : Arsène Lupin banquier : le général / un rentier

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 1829 (vue 5/31) avec mention marginale du mariage. Arccives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 15e arrondissement, registre des naissances de 1868. L'acte précise que l'enfant n'a qu'un seul prénom, celui de Ferdinand.
  2. Acte de décès n° 4910 (vue 13/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 18e arrondissement, registre des décès de 1933. Comme dans son acte de naissance, l'acte de décès de Gabin ne comporte qu'un seul prénom.
  3. Jean-Jacques Jelot-Blanc, Jean Gabin inconnu, Éditions Flammarion, , p. 7
  4. Jean Gabin, Une histoire vraie, City Éditions, (lire en ligne)
  5. Ferdinand Gabin sur le site de Mériel

Liens externes

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